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Cet univers est intrigant jusqu'au bout. Certes, on ne trouve pas toutes les réponses, mais on en a suffisamment pour se faire une idée de ce qu'il s'est passé.
Si on comprend vite pourquoi les règles communautaires concernant la dénomination et le marquage de chaque objet sont strictes et apprises dès l'enfance, d'autres lois me reste incompréhensibles. Comme le fait de séparer parents et enfants, et interdire toute marque d'affection entre eux. Ou de lobotomiser la moindre personne qui pose des questions. Ou d'imposer aux citoyens un travail, même s'il ne leur convient pas. Comment en sont-ils arrivés à de telles contraintes? Car ce sont elles qui rendent la vie si difficile, et qui poussent Vanya à se rebeller, à chercher la vérité à tout prix, quitte à mettre la colonie en grand danger.
L'autrice Karin Tidbeck aurait la matière pour écrire d'autres histoires dans cet univers si particulier. Même si à la fin de ce roman-ci, on a une bonne idée du sort que va connaître la colonie d'Amatka, ça me plairait d'en lire plus sur elle et sur l'évolution des autres colonies.
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Une lecture qui m'a fait l'effet d'un mélange vraiment très troublant entre Ubik et 1984, avec une ambiance poisseuse qui colle à la peau et une réflexion très forte sur le pouvoir du langage. Je ne suis toujours pas certaine d'avoir apprécié cette lecture, mais celle-ci m'a définitivement bousculée.
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Une lecture originale et agréable ! Malgré quelques maladresses, la traduction est plutôt réussie et livre un récit fluide et, je dois dire, assez addictif. Alors pourquoi seulement trois étoiles ? Eh bien... pour la fin. Ou plutôt, la non-fin. Je comprends d'où vient l'autrice, chacun y voit son interprétation, tout ça, mais là, à mon sens, le roman manque d'intention. On attend tout le long de savoir où on va avec ces histoires de marquages, et quand ça commence à devenir intéressant, ça s'arrête... frustrant ! Une lecture plaisante tout de même, qui mériterait d'aller plus au fond des choses car la fin n'est pas le seul sujet qu'on aimerait voir approfondi.
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"Je la veux encore" comme dirait un célèbre âne.
Oui, chère Volte, merci de publier d'autres de ses nombreux romans !

J'aime la Volte qui a le talent de sortir des textes subversifs, ovnis, étranges. Celui là ne sort guère du lot.

De quoi on parle ?
Un monde post apocalyptique, 5 colonies nées après la chute de l'ancien monde. Une société érigée sur des règles très strictes, contrôlée par une administration rigoureuse. Un état totalitaire ? Non, il est sensé être géré par le peuple pour le peuple. Sensé.
Amatka est une des colonies qui échange des ressources avec la colonnie Essre. Vanja est originaire de cette dernière et envoyée pour enquêter les besoins et habitudes d'hygiène des habitants d'Amatka pour le compte d'une firme de savon.
Elle est hébergée par Nina, Ivar et leurs enfants. Une famille parfaite semble t'il ? Enfin sur le papier.
Tiens parlons en du papier... l'étrangeté de cette ère est le besoin constant de marquer chaque objet afin qu'il garde la forme donnée lors de sa création. Un stylo se doit d'être touché une fois par semaine minimum, appelé stylo, "sty-lo", et marquer comme stylo dessus.
Le risque ? Sa dissolution toute simple. Tout comme la 5e colonie.
Il est donc interdit, c'est bien clair interdit de nommer un objet autrement que par son nom, en cas d'oubli, l'objet en fin de vie sera mis au rebut ou il disparaîtra. Tout simplement.

Prenez garde donc, dites bien stylo et no sty-lo, lo-sty. Oups...

Vanja va lever le mystère sur une étrange histoire de disparition, de boue, de poésie, de serres.
De serre ? de Champignonnières souterraines qui grouillent sous le sol de toute la colonie permettant de nourrir, construire, habiller toutes les colonies.
Elle sera accompagnée par une médecin retraitée, un bibliothèque rouquin, et une future amante qui cache bien des secrets.

Ça se lit si vite, ça se dévore, la froideur laconique de l'écriture suédoise est un vrai délice, ça permet de s'aérer après une bonne lecture fantaisiste pleine de fioritures 😛
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Un roman intéressant, mais qui ne va pas au bout de ses idées, à l'image de sa conclusion frustrante. Il aurait dû être soit beaucoup plus court pour la métaphore soit beaucoup plus long pour développer son univers.
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En résumé : Amatka m'a offert un bon, voir un très bon moment de lecture. C'est le genre de récit qui, même s'il a quelques défauts, une fois la dernière page tournée continue, je trouve, à questionner le lecteur. On y suit Vanja de Brilar d'Essre Deux dans cette utopie totalitaire, qui va peu à peu changer et remettre en cause son monde. le premier point fort de ce roman vient de son univers, mais aussi de l'ambiance qu'il construit. On plonge ainsi dans une communauté qui n'est pas sans rappeler le communisme, avec toute ses règles, ses obligations. Un univers qui devient de plus en plus oppressant, étouffant, mais qui possède aussi une atmosphère froide, glaciale. L'autre point fort de ce récit vient clairement des nombreuses réflexions qui sont soulevées, mais aussi de l'excellent travail mené par Karin Tidbeck pour nous questionner. Que ce soit sur le bonheur, la notion de capitalisme, la famille, la société et la place de chacun dans cette dernière, ce roman ne m'a pas laissé indifférent et à travers les actes de l'héroïne nous montre qu'il est toujours possible de se battre contre certaines idées, même si cela a toujours un prix. Maintenant le récit a aussi quelques défauts, le côté très froid rend les personnages distants, on a du mal à s'attacher à s'inquiéter pour eux, ensuite l'autrice en fait parfois un peu trop, je n'ai pas trouvé l'histoire d'amour intéressante, enfin j'ai trouvé la fin un peu brutal et légèrement frustrant. J'aime pourtant les fins ouvertes, mais là j'ai eu l'impression que l'autrice devait terminer son récit. Après cela n'enlève en rien aux qualités de ce roman qui s'avère intelligent, prenant et captivant, bien porté par une plume simple, glaçante et efficace et je lirai sans soucis d'autres écrits de l'autrice.


Retrouvez la chronique complète sur le blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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Ce livre m'a conduit dans un espèce de malaise oppressif : Il est creux, les personnages sont creux, l'histoire est creuse, la société est creuse, peut être est-ce parce que ce monde est creux et que l'auteur veut nous le faire savoir.

Aucun des personnages de cette histoire ne m'a touchée. L'absence même d'empathie pour la vie de cette colonie m'a bloqué un accès dans la projection. L'héroïne qui manifeste un peu de curiosité dans un cadre ultra codifié, ne m'apparait pas comme une résistante ou une libre penseuse mais juste comme une égoïste. Elle agit sans comprendre et sans se soucier des autres par désespoir ou mal être. le monde dans lequel ils évoluent est dépeint de manière volontairement triste et misérable. le temps passé sur les longues descriptions de l'absurdité administrative de cette vie ne mérite pas tant d'espace de lecture au vu des secrets par la suite dévoilés. D'un monde intriguant, on ne retient que la routine de vie de travailleurs déshumanisés. Quelques pages consacrées à quelques vagues révélations.

Ce livre a une dimension philosophique à laquelle j'ai sans doute inconsciemment refusé d'adhérer : une critique des sociétés déshumanisantes, une critique de vie communautaire annihilant la pensée, une critique de la normalisation et de l'administration… J'ai quand même apprécié le postulat de départ qui repose sur la puissance des mots : tout doit être nommé. Si on oublie d'identifier quelque chose ou qu'on l'identifie mal, les catastrophes surviennent. Les objets perdent leur sens, si on ne leur rappelle pas. C'est cette dimension un peu poétique qui m'a plu, elle perd sa beauté quand l'explication est dévoilée. Plus j'y réfléchi, plus je me dis que le but de l'auteur était peut être de nous mettre dans cet état de “ah, tout ça pour ça” entre la déception et déprime, dans ce cas le livre a atteint son but pour moi.
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Roman dit de science fiction (SF) mais je je classerai plutôt dans les fictions de l'imaginaire.

En effet, le lieu et l'époque est indéfini. Les objets mêmes ont une vie instable.

L'oeuvre est « lgbtqi-friendly » en raison d'un couple de lesbiennes comme protagonistes. Mais là n'est pas le propos du roman.

Livre très abordable au plan du coût. de facture simple, sans autre niveau de lecture, que celui qui est décrit. Mais surtout, et c'est ce que je souhaite que vous reteniez de mon avis, une imagination bouillante de la part de l'autrice. Il s'agit donc d'une recommandation.
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On se pose beaucoup de questions en entamant ce récit très immersif, dans lequel j'ai été directement plongée. Bien que l'ambiance soit froide, presque morne (ielles mangent toujours la même chose), on étouffe dans certains passages.

Nous suivons le personnage de Vanja dans la découverte de phénomènes atypiques dans un monde qui nous paraissait déjà bizarre.
[...]
On comprend alors Vanja et son malaise constant dans ce monde terne et froid. Elle va trouver refuge dans la lecture et grâce à un poème (que le bibliothécaire lui a obligeamment indiqué) va mettre le doigt sur ce qui la gène et commencer à enfreindre certaines règles. A ses risques et périls.
Lien : http://reve-general.fr/?p=8045
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Reçu dans le cadre de mon abonnement à une box littéraire, je fus intriguée et séduite par la 4eme de couverture. Quelle déception cependant !
Je ne suis pas rentrée dedans pour diverses raisons, la principale est l'impression de rester en surface sans creuser les thèmes et les personnages.
Ces derniers ne sont pas attachants, on en sait peu sur leur passé, leurs pensées, leurs traumatismes.
Quant à Amatka, on en sait très peu, on a la sensation d'être catapultée dans cet univers étrange, mais sans en connaître le fonctionnement, les limites, les raisons.
Certains passages restent écrits d'une façon "étrange" qui m'a empêchée de me projeter et d'imaginer le décor.
Enfin, le dénouement sur les 20 dernières pages semble précipité, quand sur les 300 pages précédentes, on a subi quelques longueurs.
Une lecture décevante.
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