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Médecin de campagne, François, la soixantaine, fils de bonne famille à la vie bien rangée, marié à Claire " parfaite , discrète ....irréprochable épouse....s'ennuie à l'ombre du château de Chaumont sur les rives indolentes de la Loire...
Il tombe amoureux fou d'Hélène , la soixantaine, mére et grand- mére, mariée à Franck. Elle tient une galerie d'art et fait partie des " nouveaux riches".
L'amour les surprend comme une douce et tremblante averse printanière, caressante ,dans le huit- clos de la bourgeoisie de province à l'ombre des châteaux de la Loire....dans une clandestinité qui les ravit , les angoisse délicieusement et les protège tout en les emprisonnant.....
On traverse la France d'un autre temps en écoutant Les Platters, Franck Sinatra, les débuts de Johnny.....Paris et la province hypocrite et endormie avec ses rites immuables.....( dîners , expos, rencontres...)
Une plume attachante, malicieuse , fluide, pétrie de souvenirs,.
Un écrit suranné et nostalgique qui porte malgré tout un message d'espoir touchant et universel ,




"Retiens ma nuit "ou l'amour n'a pas D' ÂGE .......
Un roman au charme désuet , je connais Denis-Tillinac qui appartient à l'école de Brive , c'est la première fois que je lis un de ses ouvrages que l'on m'a prêté par hasard.....




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François est un médecin de campagne en fin de carrière avec tout ce que cela implique: les visites à domicile, les jérémiades des patients à supporter, la fin de ceux qu'il appréciait. Marié à Claire, ils forment un couple phare de la communauté.

Hélène est malheureuse dans son mariage et rompt sa solitude et son ennui en travaillant dans une galerie d'art de Blois.

La soixantaine est là. L'heure du bilan pour certains, l'heure de l'amour pour eux.

Les deux parties de ce récit, le journal de François et la lettre d'Hélène, nous permettent de suivre le cheminement de chacun d'entre eux ainsi que leur passion.

Le rythme est lent, teinté d'une certaine nostalgie. L'on suit les années d'études, Paris, l'enfance, la famille dans une tentative de construction de ce que sont les personnages. Leurs considérations, leurs réflexions pointent. Comment affronter cet amour fou, cette jalousie ? Comment penser au futur lorsqu'on devrait se concentrer sur le passé ?

J'aurais pu rester en dehors de ce récit si je n'y avais pas trouvé des repères. Tous ces lieux évoqués me sont familiers, j'ai habité à quelques kilomètres d'eux. J'ai eu l'impression au fil des lignes de découvrir ce qui ce cachait derrière les portes de cette bourgeoisie blésoise, la gare d'onzain, Chaumont. Et cela a donné une véracité bienvenue à ce récit sans laquelle je me serais peut-être ennuyée.

François et Hélène sont touchants. L'amour n'a pas d'âge, l'amour-passion non plus. François aime sa femme et ce qu'il ressent pour Helène complète cet amour bien plus complexe qu'une tromperie. Hélène est une femme seule, désabusée, qui réapprend à vivre avec cet amour qu'elle n'espérait plus. Elle se sent femme pour la première fois.

Une lecture qui suit le cours de la vie portée par une plume agréable.
Lien : http://lelivrevie.blogspot.f..
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Denis Tillinac n'a jamais été un écrivain à la mode. Même dans les années 80, sa décennie la plus féconde, on parlait davantage de ses cadets, héritiers de Roger Nimier, les Patrick Besson, Eric Neuhoff, Didier van Cauwelaert ... Peut-être parce qu'il a toujours été plus provincial que parisien et à l'écart du tumulte littéraire. Membre de l'Ecole de Brive, Tillinac a chanté la Corrèze, le rugby et des valeurs dites conservatrices. Retiens ma nuit, son dernier roman, a été délocalisée sur les rives de la Loire, à Blois et dans les environs, dans ce département du Loir-et-Cher qui symbolise une certaine image rustique et assoupie de la France. Et où le spleen se mêle bien aux paysages ligériens ? Les deux narrateurs du livre, la soixantaine, ont en tous cas étaient surpris par une attraction amoureuse qui a quelque chose d'adolescente et les dépasse quelque peu. de là à remettre leur existence rangée en cause (conjoints, descendance), non, mais de lui donner un nouveau sens, oui. Bien que cette passion soit obligatoirement clandestine, ils ne pourront désormais plus s'en passer. Mensonges, culpabilité, adultère : certes, ces mots là sont prononcés mais ne constituent pas l'essence de leur relation. A partir du moment où ils évitent de faire du mal à leurs proches et où ils connaissent un nouveau printemps ensemble, pas aussi souvent qu'ils le voudraient mais la frustration est compensée par le bonheur de s'être trouvés, même s'il est déjà très tard dans leur vie. Retiens la nuit est un peu suranné dans sa forme et dans son récit, somme toute assez statique et pauvre en dramatisation. le charme en est désuet, avec un arrière-plan social qui rappelle les atmosphères chabroliennes, voire balzaciennes. Pas de quoi se relever la nuit mais on ne s'endort pas non plus en lisant ce roman qui poursuit son cours tranquillement comme la Loire. Certains disent que la vie commence à 60 ans, c'est possible. Mais ce qui est certain c'est que l'amour, lui, n'a pas d'âge pour faire s'emballer les coeurs.
Lien : http://cin-phile-m-----tait-..
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Homme médecin de campagne et fils de bonne famille plus femme ayant une galerie d'arts et faisant partie des nouveaux riches. Ces deux-là vont pratiquer l'adultère. Banal ? A part qu'ils ont la soixantaine et sont papi et mamie. Roman en deux parties. La première racontée par Monsieur, la deuxième par Madame (plus prenante). Rien d'extraordinaire à part que cette histoire se passe à Blois, ville que je connais bien. Belle prose, malgré quelques répétitions. L'écriture coule aussi bien que la Loire qu'il décrit et qui, comme l'amour n'a pas d'âge.
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Denis Tillinac, né en 1947 à Paris, est un écrivain, éditeur et journaliste français. Diplômé de l'Institut d'études politiques de Bordeaux, il a travaillé comme journaliste à La Montagne, en Corrèze, à Figaro Madame et à La Dépêche du Midi, dans les années 1970. Il a dirigé la maison d'édition La Table Ronde de 1992 à 2007. Auteur d'une quarantaine de livres, Retiens ma nuit, son dernier roman, vient de paraître.
François est médecin de campagne, Hélène trompe son ennui en travaillant dans une galerie d'art de Blois, tous deux sont mariés chacun de leur côté, des enfants adultes vivant leur vie ailleurs. Ils ont atteint la soixantaine, l'âge où certains pensent que tout est dit et qu'il est trop tard pour retenir les dés jetés. François et Hélène, eux, découvrent le grand amour.
Denis Tillinac continue de creuser son sillon habituel, la nostalgie et son amour de la France. La nostalgie, ce sont les souvenirs de jeunesse des années soixante, les scènes de familles et le temps des études, les premières amours. L'amour de la France, ce sont les descriptions des petites villes de province, les rappels historiques, les (trop) nombreux noms de bleds typiquement provinciaux autour de Blois ou de Toulouse.
Dans ce décor vieillot, l'écrivain tente de nous intéresser aux amours pures et romantiques de deux amants plus très jeunes qui après avoir vécu des vies faites de faux-semblants, prennent conscience qu'il ne reste plus qu'une cartouche dans le fusil et que ce dernier coup ne doit pas être raté. Il y a quelques belles pages, l'écriture est soignée mais souvent trop appuyée, ce qui gâte le plaisir. Quant aux amours de François et Hélène, dignes des romans d'amour courtois remis aux goûts du jour, on peine à les suivre quand on lit des extravagances comme : « Je n'ai pensé qu'à toi, je n'ai rêvé qu'à toi. Je suis même allée à la messe de minuit à la basilique de la Trinité pour être encore plus près de toi. Il y a Dieu, et toi, ça se confond. »
Ces différents défauts empêchent la mayonnaise de prendre et cela est dommage, car ce charmant roman (un autre jour, moins bien luné, j'aurais dit « nunuche ») reste mineur. Reste le message, il n'y a pas d'âge pour s'aimer… charmant lui aussi !
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Retiens ma nuit, dernier roman de Denis TILLINAC, se déroule sur les rives de la Loire, à Blois et dans les environs, dans ce département du Loir-et-Cher dont ma famille est issue et qui symbolise une certaine image rustique de la France.

Les deux narrateurs du livre, la soixantaine, ont en tous cas été surpris par une attirance amoureuse qui a le charme et la pureté d'une jeunesse perdue qui les dépasse quelque peu. Non au point de remettre en cause de manière fondamentale leurs existences aux côtés de leurs proches mais suffisamment pour leurs donner un sens nouveau.

Bien que cette passion soit obligatoirement clandestine, ils ne pourront désormais plus s'en passer. Mensonges, culpabilité, adultère : certes, ces mots là sont prononcés mais ne constituent pas l'essence de leur relation. A partir du moment où ils évitent de faire du mal à leurs proches et où ils connaissent un nouveau printemps ensemble, pas aussi souvent qu'ils le voudraient mais la frustration est compensée par le bonheur de s'être trouvés, même s'il est déjà très tard dans leur vie.

Retiens la nuit ne m'a pas du tout paru suranné dans sa forme, ni dans son fond. le charme en est délicieusement désuet, avec un arrière-plan social qui rappelle les atmosphères balzaciennes. Mais j'ai adoré.
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Blois, sur les bords de Loire, comme le fleuve, la vie coule, tranquille. Comme un espace-temps figé dans cette France provinciale, pas vraiment ringarde, mais pas vraiment avant-gardiste non plus.

C'est là que vivent François et Hélène. Devrais-je dire François et Claire d'un côté et Hélène et Franck de l'autre.

François est médecin, assez peu conventionnel en termes de mode de vie "bourgeois", même s'il a épousé le meilleur parti de la ville. Hélène tient une galerie d'art, c'est surtout l'épouse de Franck, un homme d'affaires arriviste et pressé.

La soixantaine, la vie est bien rangée et certainement ennuyeuse, des enfants, des petits enfants ...

Mais l'amour dans tout ça ?

Peut-on à 60 ans s'affranchir des codes et entamer une aventure passionnée sans pour autant vouloir renverser la table des conventions sociales ?

A travers le double récit de cet amour, d'un côté le journal de François et de l'autre les lettres d'Hélène, Denis Tillinac nous refait traverser la France dans le temps (depuis les années '60 le temps de la jeunesse, la France de Johnny, des premières amours), dans l'espace (Paris et la province, les châteaux de la Loire) et dans les mœurs (scènes de vie familiale, oligarchie politique provinciale, études, ascension sociale ...).

Mais le texte a du mal à accrocher. C'est lourd, un peu emphatique et fastidieux à la lecture.Un charme désuet jusque dans l'écriture.

Reste cette belle histoire d'amour portée par ce message d'espoir universel.
Lien : http://animallecteur.canalbl..
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Une même histoire, deux plumes, deux points de vue ; c'est ainsi que se construit le récit de l'amour de ces deux sexagénaires.

D'abord, le journal intime de ce médecin de campagne qui écrit pour exorciser sa peur, sa culpabilité, qui écrit surtout pour ignorer l'absence. Est-ce parce que je suis une femme ? J'ai trouvé cette partie un peu lourde. En effet, le personnage de François se plaît à écrire de longues phrases pleines d'emphase et de passion. Si ce style poétique et métaphorique peut plaire un temps, il finit par fatiguer doucement le lecteur qui finit par penser que ce personnage qu'il trouvait romantique est en fait un peu ridicule. D'autant, qu'il faut l'avouer il est un peu de mauvaise foi cet homme qui balance entre déni, jalousie et hypocrisie facile.

Heureusement, au moment où le lecteur commence à décrocher, lassé de tourner autour du pot, la seconde partie du récit commence. Une nouvelle plume plus simple, plus véritable fait son apparition à travers une lettre écrite par le second personnage du récit : Hélène. Son amour à elle est plus naturel, plus tendre. Il se passe des discours presque pédants de son amoureux. J'ai beaucoup aimé cette seconde partie parce que c'est un amour plus terre-à-terre, plus réaliste et donc plus humain qu'Hélène décrit.

Grâce à cette dernière, le récit qui commençait être ennuyeux prend un nouvel élan.
Lien : https://belykhalilcriticizes..
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Bon mari, Antoine, médecin de province, vit depuis des années au côté De Claire qui est l'image même de la perfection.
Il arrive à un moment de sa vie où tout ce qui faisait son quotidien l'ennuie.
Il rencontre Hélène, galeriste à Blois. Tous deux ont une vie amoureuse, celle d'Hélène n'étant pas vraiment réussie.
Et à soixante ans, à l'âge où tout semble dit, Antoine et Hélène ont le coup de foudre.
Et c'est un grand souffle de jeunesse dans leurs vies...rendez-vous discrets...promenades pleines de tendresse.
Ca sent bon la province et la nostalgie.
Denis Tilliniac nous offre, encore une fois, un moment de lecture plein de charme.
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Belle démonstration de l'Amour qui n'a pas d'âge ! J'ai dévoré ce récit en quelques heures , l'aventure est pétillante !
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