La vie est dure pour tous.
- Dure comment ?
- Ah, Mas Nganten, Mas Nganten, plus on est petit, moins la vie est dure, plus on grandit, plus elle le devient.
- Une femme doit suivre son mari. J'ai fait pareil moi-même, dit-elle pour la réconforter. Même si c'est dans une cabane, même si elle n'est pas heureuse, une femme doit apprendre à faire plaisir à son mari.
« Comme si je n'avais pas assez souffert ces deux ou trois semaines, s'écria-t-elle dans son cœur. Mais ici je n'ai aucun droit, je ne peux pas crier quand je suis malheureuse. » tout ce temps là, on l'avait peu à peu amenée à comprendre que l'unique chose qu'elle pouvait et devait faire était de servir le Bendoro, le Bendoro qui n'était autre que son mari.
- Ah, Maîtresse, à la ville, dans toutes les villes sans doute... le monde appartient aux hommes. C'est peut-être seulement dans les villages de pêcheurs qu'il en va autrement. À la ville, les femmes vivent dans un monde d'hommes.
- En vérité Maîtresse, sur cette terre, peut-être que la femme a été créée pour être battue par l'homme. C'est pourquoi ça ne se discute pas.
- Tu es à moi. C'est à moi de déterminer ce que tu as le droit, la nécessité ou le devoir de faire ou de ne pas faire.
- C'est notre destin, assurément, ma chérie. Le destin des petites gens comme nous. Mais la mer, si cruelle soit-elle, est plus généreuse que le cœur des nobles.