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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Le début est lent, très lent et puis tout le roman est au final dans cette veine. J'avoue avoir eu du mal à comprendre cette jeune irlandaise qui subit plus sa vie qu'elle ne la choisit. Mais en ça, l'auteur a surement dressé un portrait très juste et réaliste d'une époque et du statut des femmes. Il nous dépeint ainsi une période où les femmes subissent un destin tout tracé et où le poids des classes sociales est immense. Il a aussi très bien su raconter l'exil et les difficultés créées par l'éloignement et les cultures différentes.

Il en ressort un roman profondément nostalgique qui ne m'a pas vraiment passionnée, n'ayant jamais vraiment réussi à m'attacher à l'héroïne, touchante par moment seulement. Peut être aussi parce que ce genre de thème a déjà été mainte fois utilisé et que c'est ici de façon très classique
Lien : http://delphinesbooksandmore..
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Jeune irlandaise des années 50, Eilis vit avec sa mère et sa soeur Rose à Enniscorthy depuis que son père est mort et que ses frères sont partis travailler en Angleterre. Malgré ses aptitudes, Eilis peine à trouver du travail. C'est donc Rose qui ramène peu d'argent.
Jusqu'au jour où le père Flood, pasteur irlandais vivant à Brooklyn aux Etats-unis, vient rendre une petite visite aux 3 femmes. L'avenir d'Eilis en sera à jamais chamboulé. Sans bien comprendre comment, , Eilis se retrouve « envoyée » aux Etats-unis par sa mère et sa soeur afin d'avoir un meilleur avenir.
Eilis se retrouve employée comme vendeuse dans un magasin de vêtements et vit dans une petite pension tenue par une femme aigrie. La vie n'est pas très drôle, très monotone. Le mal du pays est sans cesse présent d'une manière ou d'une autre. Sa seule distraction : les bals de la paroisse où les jeunes se donnent RDV le vendredi soir

Elle y rencontrera Tony, un jeune italien éperdument amoureux d'elle.
Un évènement vient pourtant tout bouleverser et peut-être remettre en cause l'avenir qui lui était tracé...

Les années 50, années pas facile. On se remet de la guerre tant bien que mal, les emplois se font parfois rares et les expatriations sont parfois obligatoires. Dur d'être une femme qui doit s'assumer tant financièrement que psychologiquement pour acquérir une certaines indépendance.

L'expatriation, je connais. le thème m'a tout de suite attirée. J'ai trouvé ce roman passionnant dès le début.

Pourtant tout s'est vite estompé. Eilis est d'un ennui.... J'avais juste envie de la secouer. Elle ne décide de rien, ne prend aucune décision. Tout vient ainsi sans qu'elle n'ait aucun contrôle alors qu'elle pourrait en avoir un.

On surprend notre héroïne à rêver d'un parfaite existence : travailler mais pas trop, un gentil petit mari et des beaux enfants. Et hop, tout à coup, elle rêve d'une vie avec des envies plus personnelles. C'est un bon point. Hors l'auteur n'approfondit jamais ces points. Parlons du fil conducteur, il est mou... On passe parfois d'une chose à une autre.

On la sent profondément amoureuse de Tony, ensuite elle dit qu'elle l'oublie, fait des choses pas très morales pour ensuite prendre une décision un peu bizarre.

L'auteur approfondit des des décisions vestimentaires un peu bêtes à mon gout pour passer au dessus de ce que pense Eilis sur des choses au sens profond. On va avoir des lignes tirées en longueur sur la décision d'aller à un bête bal et quasi rien sur ses choix personnels comme revenir au pays, Tony etc.

Bref, on ne sait pas sur quel pied danser.

Perso, j'ai trouvé la fin pathétique. Encore une fois, elle prend une décision parce que c'est ainsi. On ne sait pas pourquoi. J'ai l'impression que c'était une fin juste pour dire de finir le livre.

Je suis vraiment déçue !
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un beau récit qui embarque le lecteur dans l'Irlande des années 50 puis New-York. Sans prétentions, ce roman entraîne le lecteur, écriture fluide, récit mené avec simplicité mais efficacité.
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Ce roman avait tout pour me plaire : Une jeune fille qui prend sa vie en main, une histoire d'amour plaisante, les années 50, mais l'histoire ne m'a pas passionnée. Tout est très lent, il ne se passe quasiment rien, et pour tout dire, je me suis ennuyée du début à la fin. L'héroïne n'est pas spécialement attachante, elle est plutôt futile, subit sa vie au lieu d'affirmer ses choix et ses envies. L'auteur raconte néanmoins bien l'exil, les complications liées à l'éloignement et aux cultures différentes, le mal du pays et la solitude.
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Eilis vit dans un petit village dans le fin fond de la campagne irlandaise. Coincée entre sa mère et sa soeur, son avenir se borne à chercher et trouver un bon mari...
Elle aurait éventuellement quelque ambition, notamment travailler un peu et faire des études de comptabilité, mais c'est, bien sûr, seulement en attendant de se voir passer la bague au doigt.
Alors quelle n'est pas sa surprise d'apprendre que sa soeur, avec l'accord de sa mère, profitent d'une opportunité pour l'envoyer à New York, faire sa vie.
Seule pour la première fois, Eilis va apprendre à se débrouiller dans un monde tout nouveau et faire ses premiers pas sur le chemin de l'émancipation... Enfin presque, car à Brooklyn comme en Irlande ou en Italie, les commères veillent et on ne s'affranchit pas aussi facilement d'une culture et d'un mode de vie séculaire.

Colm Tóibín nous raconte avant tout l'exil, le mal du pays, la solitude et la difficulté d'avancer dans un monde plus libre. Il nous parle des conventions, des modes de vie culturels que l'on ne peut oublier aisément, des attentes de la société et du poids familial.
Un vent féministe souffle sur ce roman, même si Eilis n'a pas le profil type de la femme libérée, bien au contraire. Ballottée et soumise entre les désirs et les souhaits des uns et des autres, elle a bien du mal à faire entendre sa voix. D'ailleurs, a-t-elle seulement conscience qu'elle peut avoir un libre-arbitre ? La question se pose à la conclusion de ce roman...
« Brookly » offre une vision pleine d'espoir sur l'exil, tout en montrant ses limites réalistes. L'histoire d'Eilis, bien qu'un peu gnan-gnan, n'est pas dénuée d'intérêt, même si ses tergiversations et sa difficulté à faire des choix peut parfois agacer.
Mais bon, comme dirait ma grand-mère, si la vie était simple, ça se saurait !
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J'ai découvert Brooklyn lors du Book club de septembre organisé par Livraddict. Je me suis dis que c'était l'occasion de lire ce roman qui avait fait parlé de lui lors de la sortie du film l'année dernière. Autant le dire tout de suite, c'est une petite déception…

Eilis Lacey, jeune irlandaise fraîchement diplômée en comptabilité ne trouve pas de travail dans sa ville d'origine Enniscorthy. Grâce au père Flood, sa soeur, Rose lui trouve un emploi de vendeuse aux États-Unis, elle lui permet ainsi à Eilis de prendre sa vie en main et de quitter le cocon familiale.
A Brooklyn, elle découvre une nouvelle vie plus moderne et apprend à faire face au mal du pays.

Au départ Brooklyn avait toutes les chances de me plaire. L'époque des années 50, le voyage initiatique d'une jeune fille qui peut prendre son destin en main, une jolie histoire d'amour, malheureusement la sauce n'a pas pris. Je me suis ennuyée la plus grande partie du roman. Il faut dire que l'histoire n'a pas un rythme effréné ce qui en soit n'est pas gênant quand le style de l'auteur l'emporte, mais Colm Tóibín n'a pas réussi à me happer dans l'aventure d'Eilis.

Le roman est découpé en plusieurs parties retraçant des épisodes « importants » de la vie d'Eillis. Nous la rencontrons dans ville natale à Enniscorthy, on comprends vite que Rose donne une belle chance à Eilis en l'envoyant à Brooklyn. Leur mère ne sait pas vivre seule depuis la mort de son mari et Rose se sacrifie pour sa soeur. de plus, Enniscorthy apparaît comme une ville ancrée dans les traditions et les « on dit » où chaque voisin scrute tout ce que vous faites.
A Brooklyn découvre une tout autre vie, plus moderne et libre, bien que sa logeuse irlandaise ne se gêne pas pour se mêler de ce qui ne la regarde pas, mais elle lui sera d'une grande aide au moment opportun.
Malgré le manque d'actions, il est intéressant de découvrir deux univers différents dans une même époque. Eilis est d'une certaine façon confrontée à un choc des cultures et tentera de s'adapter au fil du temps.

Eilis est une jeune fille réservée, peut-être effacée par la popularité de sa soeur en Irlande. Son installation aux États-Unis et la confrontation avec d'autres jeunes filles plus extraverties ne vont pas forcément l'aider à s'ouvrir. Jeune fille bien élevée, elle pense beaucoup, mais ne dit pas grand chose. Tout au long du roman, j'ai eu l'impression qu'elle subissait sa vie au lieu de la vie alors qu'elle montre un caractère volontaire et généreux. J'aurai pu m'attacher à elle, si je n'avais pas eu envie de la secouer un petit peu.
Sa rencontre avec Tony, un jeune homme italien, va amener un peu d'énergie au récit. Tony est attendrissant, plein d'humour, il fera sourire plus d'une fois Eilis et lui permettra de s'épanouir dans sa nouvelle vie. Plein d'audace, Tony sait très bien où il va et ce qu'il veut alors qu'Eilis nage dans un brouillard flou.

Un incident funeste obligera Eilis à prendre un congé pour retourner en Irlande. La nostalgie d'une vie qu'elle connaît la frappera de plein fouet. Jusqu'au bout le lecteur se demandera si Eilis restera dans le confort connu de l'Irlande ou continuera-t-elle son émancipation à Brooklyn.
Son coeur sera toujours partagé entre l'Irlande et les États-Unis et ses choix seront plus de raisons que d'envies.
J'avoue que la fin m'a dérouté et m'a frustrée, elle est même plutôt brusque. Après, je me suis demandée si il pouvait réellement avoir une « bonne » fin à cette histoire. Si Eilis m'a paru fade, Colm Tóibín a réussi à m'attacher à certains personnages, et que les choix d'Eilis, malgré sa gentillesse, n'épargneront pas.
Lien : https://lapucealoreilleblog...
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