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Citations sur Le Chant des épines, tome 2 : Le Royaume éveillé (9)

Il est temps de cesser de vous comporter comme des petites pucelles effarouchées la nuit de votre première fois ! tonna Grimnur du haut de sa selle. Je ne sais pas trop ce que vous espériez, mais moi, je ne suis pas venu pour pique-niquer et cueillir des pâquerettes ! On savait très bien qu'en arrivant ici, on tomberait sur des putains de barbares hauts comme deux collines et cons comme trois huîtres, qui voudraient nous foutre leurs haches sur le coin de la gueule ! Alors quoi, vous avez passé toute la route à échanger des rodomontades sur qui embrocherait le plus de Sylnes, vous avez joué à qui avait la plus grosse et bavassé jusqu'à manquer de salive, mais maintenant qu'on est sur place, vous chiez dans vos frocs alors que les Sylnes sont même pas encore sur la plage ?
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Dis Ténèbre ?
- Oui mon enfant ?
- est-ce que tu crois que la guerre arrive ?
- La guerre n'arrive jamais.
- Ah non ?
- Elle n'en a pas besoin. La guerre est toujours là. Il est simplement plus facile de réaliser sa présence à certains moments qu'à d'autres.
- C'est une vision bien triste...
- La guerre est la nature des êtres vivants. Toutes les créatures de ce monde doivent lutter, tout au long de leur existence, pour subvenir à leurs besoins, étancher leurs envies et, pour les plus courageuses, accéder à leurs rêves. Cela passe généralement par le fait de déranger, bousculer, défier ou anéantir toutes les autres créatures qui se trouvent sur leur route. La guerre est permanente, constante et indissociable de la vie.
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Un long soupir s'échappa de la poitrine de Vermine. Un soupir ancien, poussiéreux, qu'elle avait l'impression d'avoir gardé enfermé depuis sa naissance, qui la surprit lorsqu'il fusa hors d'elle. Pendant toute sa vie, elle s'était sentie différente. Parce qu'elle n'avait pas de parents, parce qu'elle parlait à Ténèbre, parce qu'elle vivait dans la forêt… parce que tous ceux qu'elle rencontrait la traitaient de monstre, d'abomination, de dryade maléfique ou même de mandragore… Mais elle était humaine.
Cent pour cent humaine.
C'était déjà ça.
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"Bon, à bidouiller les arbres et les petites fleurs, c'est bien joli, ça vous apprend à penser autrement qu'avec un système biologique animal, mais il est temps de revenir au cœur de notre métier : la mort et le carnage."
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Zaere empêcha de justesse ses yeux de rouler dans ses orbites. I l ne détestait rien tant que les imbéciles convaincus que le meurtres était la solution à tous leurs problèmes. Un assassinat, hors période de guerre, s'inscrivait toujours dans un plan global : il nécessitait un objectif clair et des conséquences prévisibles. Poignarder ses opposants à tort et à travers était le meilleur moyen de pousser les survivants à former une coalition, souvent bien plus puissante, organisée et protégée.
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- La vérité ! cracha Ténèbre avec mépris. Tu parles comme un Runique ! La vérité n'est pas une grande mélodie lumineuse dont la seule existence sublime tout autour d'elle ! La vérité n'est pas un dû pour celui qui le réclame, pas plus qu'elle n'est l'unique prisme à travers lequel tout doit être scruté ! La vérité peut être laide, contrefaite, terrifiante ou honteuse, sa connaissance peut produire de la douleur, du chagrin ou de la haine, conduire à prendre des décisions irrationnelles, stupides ou suicidaires ! Le mystère, lui, permet de susciter ou de réduire au silence l'interrogation et la réflexion, de protéger ceux qui ne sont pas prêts à absorber la vérité et de confiner dans le doute les désirs d'actes extrêmes !
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Bien que haut de six pieds et solide comme un chenet, une étrange impression d'effacement émanait de la récente voûte de son corps, suggérant qu'il n'avait plus qu'un pied dans le monde des vivants. Son essence s'était comme tarie, comme s'il n'était plus que la coque vide ayant autrefois abrité l'un des plus grands chefs du Nord.
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C'est un outil, une arme, une des multiples cordes de mon arc: j'utilise le sexe et la séduction lorsque cela s'avère nécessaire, au même titre que j'emploie mes capacités à la discrétion, à la manipulation, à l'apothicairerie ou à l'archerie. (...) Ce n'est pas moi qui fais une fixation là-dessus: ce sont tous ceux qui savent que je couche parfois avec des hommes pour obtenir des informations ou un avantage tactique pour mon pays. Ceux qui ne me définissent que par le pire des aspects, par la méthode, plutôt que le résultat!
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Votre mépris affiché pour les humains traduit une aversion qui tient davantage du réflexe que de la réflexion: comme la plupart des races xénophobes et renfermées, vous haïssez ce qui n'appartient pas à votre communauté, et transposez de manière irréfléchie vos modèles de fonctionnement aux autres cultures, sans juger nécessaire de considérer leurs différences intrinsèques.
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