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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
De la fantaisie pimentée steampunk un peu Goldorak au Mordor un excellent bouquin l intrigue rebondit tout les 3 ou 4 chapitres surprenant le lecteur , ça j adore , ici pas de quête d innocence et de bonté , mais complots et trahisons à qui mieux mieux un véritable régal les personnages sont tout sauf blanc bleu contrairement aux héros de fantasy anglo-saxonne ici pas de rédemption larmoyante et évangélistes tout ces braves gens mentent , trichent , poignardent dans le dos le plus innocemment et naturellement du monde dévoilant par secousses leurs desseins, conscience à géométrie variable et diverses de vrais matriochkas les deux seuls un peu plus naïfs et honnêtes font presque figures de benêts . Et que de morts de sang, d ' anéantissements dans cette guerre entre la Maison des Mages et les autres puissances tous les protagonistes plus ou moins manipulés qui bouleversent la face du monde et des ses habitants puis arrivé au bout du chemin vous vous apercevez que tout cela se résume plus ou moins un jeu finalement sans grande importance pour 3 femmes assises dans la neige mais chut si vous voulez comprendre rejoignez moi chez Adrien Tomas
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Un nain, une elfe, un mage, un loup et un bébé...ça commence comme une mauvaise blague, ça finit comme un super roman.

Les plus : Une intrigue bien ficelée, pleine de rebondissements du début à la fin et dont la fin amène encore à se poser des questions sur l'ensemble des évènements avec 3 figures emblématiques et mystérieuses. Des personnages forts qui évoluent de manière inattendue durant le récit. Une intrigue qui entremêle plusieurs religions et pose des questions sur nos croyances (anciennes, nouvelles, le destin, le libre-arbitre), mais aussi sur le progrès et ses effets néfastes, le deuil, le devoir et l'amour, la politique et le pouvoir. Un roman choral qui ne nous perd pas malgré les nombreux personnages. Un roman où les elfes sont vus comme des êtres décadents car repliés sur eux-mêmes et refusant tout contact avec l'extérieur au contraire des nains tournés vers le progrès et l'autodestruction. Un roman où la magie et la mécanique s'allient pour créer des Golems de guerre assez bien imaginés.

Les moins : Un peu difficile de se souvenir de qui est qui dans tous les dieux de cette histoire. On est parfois dépassé. De plus, l'auteur nous impose un univers auquel on est obligé d'adhérer et qui semble évident pour lui, afin d'en comprendre toute l'intrigue. Pour finir, les personnages de l'équipe principale appelleraient à être développés un peu plus dans un autre tome pour savoir ce qu'ils deviennent.

En résumé : Un très bon roman français de Fantasy alliant humour, suspense, intelligence et questions personnelles. A découvrir sans plus tarder.
Lien : http://portdragon.fr/la-mais..
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Des fois on se demande ce qu'un énième roman de fantasy va apporter de nouveau au genre. J'ai eu de très bonnes surprises en lisant ces 400 pages. Original en reprenant et en faisant évoluer les bases de la fantasy ou tout simplement inventif. Les nains rois de l'évolution et de la technologie, les elfes un peuple en dégradation, des êtres très variés... Tout ça avec des personnages très nombreux, différents et loin d'être stéréotypés, nous réservant des rebondissements inattendus. Quant à l'histoire, elle est loin d'être cousue de fils blancs, elle se tient et elle est très distrayante.
On se laisse embarquer, emporter dans cet univers. Je n'ai qu'un regret c'est d'avoir lu ce livre de manière entrecoupée. Contre ma volonté bien sur ! Mais du coup parfois je m'y perdais un peu entre tous les différents personnages cités qu'à certains moments.
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J'étais ravie d'avoir dans mes mains ce beau petit pavé. Non, ce n'est pas antinomique, petit car format poche, pavé car 600 pages ! J'admirai la couv, sobre mais accrocheuse, puis je l'ouvris. "Horreur, malheur !", c'est le tome 2 d'une saga : Les Six Royaumes et bien sûr je n'ai pas lu La Geste, le premier. Renseignements pris auprès de copinautes (merci Zina), pas de soucis, ils peuvent se lire indépendamment. Et je confirme, quel plaisir de lecture, rien ne m'a manqué, vraiment !

Je ne suis pas assez calée pour classer ce roman dans une catégorie, moi la seule chose que j'ai envie de dire : c'est de la fantasy et de la bonne ! On a des hommes, des nains, des elfes, des garous, etc... On a un deuxième monde parallèle, avec des esprits sans corps mais pleins de pouvoir, d'où est issue la magie. On a également des Immortels, vous savez, des Buveurs obligés de se nourrir de sang. Mais que du sang des traîtres... j'adore. Trois types de magie s'affrontent : les mages ou manciens qui manipulent la magie des éléments, les sorcières qui jouent avec la magie des mots et les chamanes qui se servent de la magie des esprits animaux.

La suite sur le blog ;)
Lien : http://bookenstock.blogspot...
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Quand on en a assez des codes rigides de la fantasy et qu'on a besoin de renouveau, un livre qui se permet de bousculer le genre est comme un vent tiède en plein Sahara.
Ça soulage.
Alors, bien sûr, La Maison des Mages reste, en un certain sens, le digne héritier de Tolkien – comme des centaines de romans des littératures de l'imaginaire. Encore une fois c'est une histoire de quête avec un objet unique et précieux, de héros jetés sur les chemins du Destin, de grand méchant qui veut modeler le monde à son gré et contre lequel seule une poignée de personnes peuvent lutter.
Mais Adrien Tomas parvient à ajouter de nouveaux éléments et à les marier très agréablement avec les classiques.
Que je m'explique.
Les protagonistes ne sont PAS des héros. Tiul est le plus mauvais mancien de la Maison des Mages. Les cours de magie ne l'intéressent guère, il est hué par ses camarades et professeurs mais il n'en a cure parce ce que tout ce qui l'intéresse est la prochaine cuite. Peu lui chaux l'honneur et la réussite. Peu lui chaux d'être en classe avec des élèves beaucoup plus jeunes que lui. Peut lui chaux d'avoir presque trente ans et d'être encore sur les bancs de l'école. C'est un raté, et il assume.
Qiruë, elle, est une des dernières Elfes. Issus d'une lignée prestigieuse et savante qui a autrefois gouverné le monde avant d'être déstituée par les Humains, les Elfes ne sont plus que l'ombre de ce qu'ils étaient. Désormais tous consanguins, les handicaps, malformations et maladies sont monnaie courante parmi eux. Mais Qiruë fait figure d'exception : bien que chétive, peureuse et dotée d'yeux globuleux peu seyants, elle ne souffre d'aucun problème génétique majeur. Mieux : elle est l'Élue, la prophète choisie par le Grand Esprit pour diffuser sa bonne parole. Malheureusement, les dirigeants de son peuple sont trop bouffis d'orgueil et de sénilité pour écouter ses conseils et la voilà réduite au rôle de Cassandre. Au moment où l'histoire commence, elle est contrainte de prendre son courage à deux mains et de partir sur les routes, à la recherche… qu'on ne sait quoi. Tout le monde lui rit au nez : ELLE, partir de Sassavaï ? Être livrée à la violence du monde et à ses dangers ? Le Grand Esprit a perdu la tête !
Les autres personnages suivent tous à peu près le même schéma.
J'ai juste été un peu déçue par leur évolution au fil du récit : Qiruë prend du poil de la bête jusqu'à en IMPOSER, Tiul réalise soudainement que les cours de magie peuvent être plutôt utiles et devient un bon élève, le vénal Anthalus se découvre un honneur, Ythern, le roi d'Évondia, devient un leader charismatique (alors qu'à l'origine, même sa propre garde se moque de lui), Alishr, le jeune écuyer à demi kharan (et donc sous-humain), devient un puissant paladin…
Dommage qu'ils deviennent aussi badass.
Mais heureusement, l'auteur a su un peu compenser en mettant en place des retournements de situation très audacieux et plutôt bienvenus – notamment concernant le rôle d'Anthalus.

Sans trop vous en dire, j'ajouterai que tout ce qui imposerait le respect dans un univers de fantasy standard est rabaissé, voire ridiculisé. C'est cela, accompagné de la qualité d'écriture, qui donne une ambiance nouvelle, fraîche.

Que je vous parle de l'univers, maintenant.
Il existe cinq royaumes et une forêt centrale abritant la plupart des créatures surnaturelles – le fameux Sixième Royaume. La magie existe, mais n'est réservé qu'à une poignée d'initiés occupés à se tirer dans les pattes. Les chamanes luttent contre les sorcières, qui sont les ennemis jurées des manciens. Ce beau monde est méprisé par les Elfes, qui ont enseigné la magie aux Humains et qui s'estiment encore bien supérieurs à eux dans ce domaine.
Luttes politiques et guerres intestines sont le lot quotidien des royaumes humains, qui façonnent le monde à leur image. La nature de l'homme (actuellement au faîte du pouvoir) est dévoilée dans ses plus sombres penchants : avidité, égoïsme, orgueil, malfaisance. Ces troubles politiques sont au coeur des événements puisque, pour le dire succinctement, la Maison des Mages, apparue il y a seulement un siècle, est en train de prendre le pas sur les Étoiles Grises, l'école de magie multimillénaire des sorcières. Les machinations de chacun pour conserver et développer leur puissance, pour asseoir leur influence auprès des têtes couronnées, sont en train de faire basculer le monde.
Mais plus l'histoire avance, plus on se rend compte que tout est trop bien orchestré et qu'il ne peut qu'y avoir qu'un grand manitou qui agit dans l'ombre. Un esprit machiavélique, tordu et extrêmement intelligent.

Ce qui est intéressant c'est que la seule véritable magie est celle des esprits. Pour avoir du pouvoir, les êtres de chair doivent se servir de leur Lien avec les Limbes, dans lesquels vivent les créatures spirituelles, afin de les soumettre à leur volonté. En toile de fond, se pose la question de l'esclavage, puisque lesdites créatures spirituelles parlent, éprouvent, pensent – il ne leur manque qu'un corps pour avoir des expériences physiques. Manciens et sorcières ne posent pas la question : ils traitent les esprits comme leur paillasson. Mais pour les chamanes, c'est un sacrilège.
Plus intéressant encore : la magie est à la portée de tous puisque tous les êtres pensants possèdent un Lien. Mais encore faut-il être formé pour savoir s'en servir. Une minorité de personnes s'arroge la connaissance afin de contrôler la majorité – le parallèle avec notre société est vite fait.

Conclusion : une superbe découverte. Je ne relève que deux points négatifs : l'évolution des personnages (un peu trop idéalisée) et les quelques petites coquilles qui parsemaient le texte. Pour le reste, j'ai adoré l'univers, j'ai complètement accroché aux personnages et je suis fan de l'écriture, cynique et efficace.
Malheureusement, j'ai eu la mauvaise idée de ne pas commencer avec le premier tome – car il faut savoir que La Maison des Mages est la suite du Sixième Royaume. J'ai quelques fois été un peu embêtée (il y a beaucoup d'informations à assimiler), mais cela restait ponctuel. Globalement, je m'en suis bien sortie.
Le Sixième Royaume est désormais au sommet de ma PAL...
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Voilà une centaine d'années que la Maison des mages a fait son apparition dans les six royaumes. Suite à un attentat contre une des antennes de la maison, les événements vont se bousculer et des alliances inattendues vont voir le jour.

Une fois de plus, j'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce livre. Comme les autres romans dans cet univers, l'intrigue commence de manière on ne peut plus classique mais finit assez rapidement par s'éloigner des clichés de la fantasy. L'auteur prend toujours des partis pris intéressants, plutôt originaux de surcroît. J'ai souvent été surpris pendant ma lecture de ce roman et j'ai vraiment apprécié ça.

Je tiens cependant à aborder un point : si le roman peut techniquement être lu indépendamment, sans connaître l'univers, je le déconseille fortement. Il y a énormément de clins d'oeil à La geste du sixième royaume ainsi qu'à son prequel (même si techniquement c'est plutôt le prequel qui contient plein de clins d'oeil en fait) et je pense qu'on passe véritablement à côté de beaucoup de choses si on n'a pas les différentes références. Rien de bloquant en soi mais je trouverait dommage de passer à côté de tout ça.

Je ne vais pas en dire tellement plus parce qu'il est assez difficile de résumer ce livre tant il est riche, et tant il serait facile de spoiler des éléments clés sans même m'en rendre compte. Sachez en tout cas que la formule est très efficace, la plume toujours aussi fluide et agréable, et les personnages intéressants et moralement gris.
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Une fantasy survitaminée qui sort des sentiers battus :

Après le succès magistral de la Geste du Sixième Royaume (Prix Imaginales 2012), Adrien Tomas revient en force avec la Maison des Mages, un roman ambitieux, créatif, original, qui confirme son immense talent de conteur. le style de nouvel opus est vif, plus mordant, plus rythmé. le souffle épique des combats est époustouflant, les batailles sont à la fois surnaturelles et réalistes. L'ampleur des pouvoirs magiques déployés est juste hallucinante. L'intrigue quant à elle est riche, inventive, surprenante : les innombrables rebondissements et les retournements de situations saisissent le lecteur. Toutes les créatures et les archétypes de la Fantasy sont convoqués dans cette grande geste : magiciens, elfes, nains, sorcières, chevaliers, paladins, loups-garoux, chamans, golems, immortels et vampires et bien plus encore… Cependant toute la force d'Adrien Tomas est de transcender ces archétypes, de leur donner une saveur subtile et déviante, il réinvente la magie, il réinterprète la cosmologie du monde, il donne aux archétypes une profondeur, une ambigüité et une touche de poésie élégante, touchante. Dans ce roman, porté par des anti-héros attachants, le bien et le mal sont difficiles à cerner, il n'y a pas réellement de camp manichéens, la mort frappe aveuglément, la morale est difficile à établir, seuls restent les choix difficiles de ces personnages tourmentés, déviants, originaux, hors du commun. L'histoire est racontée à travers de très nombreux points de vue ce qui permet d'avoir une vision kaléidoscopique de l'intrigue, un camaïeu, une mosaïque qui donne tout sont sens à cette quête héroïque, désespérée, épique, déroutante. Car les méchants sont-ils bien des méchants ? Et les héros sont-ils vraiment des êtres purs ? Vous vous ferez votre avis, sûrement très personnel, en vous plongeant dans la lecture de cette aventure haletante où rien n'est établi, une saga brillamment écrite, digne des grands maîtres de la Fantasy.


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Même si vous n'avez pas lu "la geste du sixième royaume", vous pouvez savourez ce livre. L'auteur nous tiens en haleine et nous fait découvrir le mode des six royaumes 300 ans après le premier opus. le style a mûri et l'on prend un réel plaisir à le lire. Je vous laisse le plaisir de découvrir l'histoire......
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Voilà encore un auteur dont j'aime la plume et l'univers ! Quel bonheur de retrouver les six royaumes et surtout de voir où la destinée a mené moineau, ce personnage si vite évincé du précédent roman. C'est avec un grand plaisir que je l'ai laissé me balader au fil de son récit (il a un talent certain pour emmener son lecteur là où il le veut). J'ai vraiment passé un excellent moment. Si vous ne connaissez pas cet auteur, je vous le recommande chaudement.
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Edit 19 mai 2016

Une aventure se déroulant dans le même monde que "La Geste du Sixième Royaume", plusieurs siècles après et qui se réfère à certains personnages du premier roman.
Cette "suite" n'est pas une redite. La quête des héros est totalement différente.
J'y ai retrouvé ces descriptions crues et dures propre à l'auteur, avec des retournements de situations inattendus. Ce n'est pas comme dans certains livres où les héros et les mauvais sont directement définis.
L'auteur nous fait quitter l'Histoire de ce monde, en laissant en suspens le sort de beaucoup de personnages. Qui sait, peut-être nous connaîtrons le sort de tous ces peuples plusieurs années ou siècles après ces événements.

Edit 14 Juillet 2020

L'histoire est toujours aussi captivante, même après une seconde lecture, immédiate après celle de "La Geste du Sixième Royaume". J'ai réussi à capter quelques détails repris dans "Le Chant des Epines".
Adrien Tomas place quelques éléments sur l'histoire du continent des Six Royaumes. Qui sait ? Il racontera ces fragments d'histoire dans un prochain livre. Cela doit bouillonner dans la tête d'un écrivain. Patience !
J'ai hâte d'avoir entre mes mains le roman illustré "Les Six Royaumes".
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