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Citations sur Par amour (138)

En l'entendant, j'avais pensé que ce devait être ça, l'ivresse, une porte qui s'ouvre en grand dans la poitrine, un vent qui vous renverse de l'intérieur, la sensation de marcher sur l'air.
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Je croyais que nous avions vécu le pire, que nous finirions par nous en accommoder, par oublier la fuite, le retour, que nous saurions nous réinventer, retrouver une forme d'équilibre, je n'avais pas encore compris que ce mot, équilibre, ne signifiait plus rien.
Il n'y avait plus d'endroit ou d'envers, de tort ou de raison, de bon ou de mauvais côté : tout cela venait de disparaître dans le fracas de la défaite.
Désormais, il y aurait seulement la vie et la mort.
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Nos gorges étaient trop serrées pour acclamer nos libérateurs, puisqu'ils étaient aussi nos assassins.
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C’était arrivé le jour d’après la mobilisation, d’un seul coup : elle n’avait plus répondu à sa mère et à sa maîtresse d’école autrement que par oui ou par non. Et pour les autres, c’est-à-dire le reste du monde, elle ne les avait même plus regardés, ou alors en se cachant derrière ses cheveux et toujours en silence, comme si elle était enfermée à l’intérieur d’elle-même – si bien que beaucoup pensaient qu’elle était folle. La vérité, selon Joseph, c’est que Marline avait peur de vivre, et ça, personne ne pouvait le comprendre parce que tout le monde autour de nous avait peur de mourir, alors elle préférait se taire.
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La vérité selon Joseph, c'est que Marline avait peur de vivre, et ça, personne ne pouvait le comprendre parce que tout le monde autour de nous avait peur de mourir, alors elle préférait se taire.
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J'ignorais qu'il faut traverser ce genre d’événements tragique - la perte de ce que l'on a de plus précieux au monde-, pour mesurer ce que le corps et l'âme ressentent, ce trou indescriptible au milieu de soi-même.
J'ignorais que lorsque cela arrive, il ne reste plus qu'à constater combien les efforts pour s'y préparer ont été inutiles.
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Le temps et l'absence n'ont rien à voir avec l'amour, Muguette, ce qui compte, c'est ce qui le fonde. Parfois il se fonde sur une erreur d'appréciation, on croit aimer une personne, mais on aime un rêve, un désir, un idéal, quelque chose que l'on porte en soi depuis toujours et dont on affuble l'autre qui, souvent, s'y prête volontiers. C'est si flatteur! Seulement à la première occasion, au premier effort, les masques tombent, l'autre apparaît tel qu'en lui-même, et rarement celui que l'on croyait, l'amour devient alors sans objet, l'amour devient désillusion...
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Tout est devenu noir. Mon corps a glissé tranquillement, j'ai compris que j'étais le galet, j'ai senti un bond, puis un rebond m'arracher de la surface de l'eau. Et enfin, enfin, j'ai pu m'abandonner vers le fond.
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La collaboration, cousine, tu sais de quoi il s'agit : donne-moi ta montre et je te donnerai l'heure.
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Parfois, je me mettais à la fenêtre en observant les rayons lumineux de la DCA; le ciel zébré, et je pensais, la guerre éclaire la véritable nature des hommes. Je pensais aux vers de Victor Hugo, "La vérité est comme le soleil. Elle fait tout voir et ne se laisse pas regarder".


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