AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9789931325598
168 pages
éditions Barzakh (30/11/-1)
3.21/5   7 notes
Résumé :
« Cette ville m'assaille, elle monte et elle descend. Chaotique, elle m'épuise, ses pulsations désordonnées sont les miennes, miroir de mon incohérence, de mon chaos. Alger, ville éclatée. Alger, ville éclatante au soleil, empoissée dans la grisaille. Violente, on dit cette ville violente, je pense être violent, comme ma ville. » S.T. « Je cherche le cri » Annonce d'emblée la voix. Une voix qui se confie, enfle, s'enroule en spirales. Hypnotique, elle dit « je », pa... >Voir plus
Que lire après Alger, le criVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Dans son premier roman, Samir Toumi raconte sa quête de ce cri qui a lui avait fait défaut une première fois à sa naissance, et qui depuis est resté étouffé, par cette ville qui l'assaille, l'épuise. En fait en grandissant, ce n'était plus son propre cri qu'il cherchait, mais celui de sa ville et de ses habitants, c'était le seul et même cri.
Son esprit est agité, contraint à ne pas regarder vers l'avenir, à l'image de l'inconscient collectif qui ressent une absence de vision d'avenir et préfère se tourner vers la nostalgie du passé.
Le début du livre m'avait plu, une belle écriture, fluide ; j'ai surtout aimé les comparaisons et les métaphores que j'ai trouvées parlantes. Je comprenais parfaitement ce que l'auteur ressentait et décrivait, ayant moi-même travaillé dans cette ville pendant un certain temps, j'ai souvent ressenti des choses très similaires même si je pense qu'un lecteur n'ayant pas vécu à Alger pourra aussi s'y trouver et comprendre facilement. Une relation très fusionnelle entre l'auteur et sa ville est décrite d'une façon surprenante , ils partagent le même effroi, la même peur, le même désordre.
Mais je dois avouer qu'au fil de ma lecture, des répétitions commencent à se faire sentir, les belles métaphores du début devenaient de plus en plus pesantes, et le sentiment du malaise du personnage principal devient dur à supporter, le pari de l'auteur consistant à écrire ce livre sans dialogues, centre uniquement sur le narrateur et la seule intrigue principale : la quête du cri, y est surement pour beaucoup, l'apparition de la notion d'Adulte seul et d'enfant seul vers la fin du livre n'a pas arrange les choses, et enfin la fin en elle-même m'a laissé perplexe.
A noter aussi les photos qui parsèment le livre et semblent être des repères au milieux du malaise ambiant.
Samir Toumi a écrit un deuxième livre, « l'effacement », j'ai lu dans les critiques qu'il était plus abouti que « Alger, le cri », je le note.
Lien : http://livreshazimediens.blo..
Commenter  J’apprécie          30

Citations et extraits (1) Ajouter une citation
« La ville est en moi, elle pulse en moi, je sens l’odeur de la terre qui m’a vu naître, odeur rude, puissante, au goût de sel, de cendre et de sang. »
Commenter  J’apprécie          30

autres livres classés : criVoir plus

Autres livres de Samir Toumi (1) Voir plus

Lecteurs (16) Voir plus



Quiz Voir plus

Petit quiz sur la littérature arabe

Quel est l'unique auteur arabe à avoir obtenu le Prix Nobel de littérature ?

Gibran Khalil Gibran
Al-Mutannabbi
Naghib Mahfouz
Adonis

7 questions
64 lecteurs ont répondu
Thèmes : arabe , littérature arabeCréer un quiz sur ce livre

{* *}