Clotaire, fils du feu roi Chilpéric, toba gravement malade [...] Quand Frédégonde, la mère de l'enfant, l'avait vu dans un état désespéré, elle avait promis beaucoup d'argent à la basilique de saint Martin et c'est alors que l'enfant parut aller mieux.
À (Clermont d') Auvergne des prisonniers sortirent une nuit de leur prison, leurs liens s'étant rompus et les portes du cachot s'étant ouvertes par la volonté de Dieu, et ils entrèrent dans une église. Puis losque le compte Eulalius eut ordonné qu'on augmentât le poids de leurs chaînes, elles se brisèrent comme du verre fragile aussitôt qu'on les eut placées sur eux. Aussi sur la demande du pontife Avitus on les délivra et on les rendit à la liberté.
Cette même année les Bretons soumirent les territoires de Nantes et de Rennes à un sévère pillage [...]
On racontait couramment chez les fidèles qu'une femme, de qui le fils souffrait de la fièvre quarte et était couché douloureusement dans un lit, s'approcha au milieu de la foule des gens du dos du roi, et ayant en cachette détaché des franges du manteau royal, les mit dans de l'eau qu'elle donna à boire à son fils et qu'aussitôt, la fièvre étant tombée, celui-ci fut guéri. La chose ne me paraît pas douteuse, car moi-même j'ai souvent entendu des énergumènes qui, sous l'influence de la possession invoquaient son nom et confessaient leurs propres crimes sous l'action de sa vertu miraculeuse.
... tout ce que le seigneur Gontran roi a conféré à sa fille Clotilde et qu'il lui conférera encore avec la permission de Dieu devra demeurer sous la juridiction et la domination de ladite (Clotilde) à savoir les biens et tous leurs éléments, tant les cités que les terres et les revenus.
Au nom du Christ les très excellents seigneurs Gontran et Childebert rois et la très glorieuse dame Brunehaut reine se sont réunis à Andelot dans un sentiment d'affection pour résoudre après une délibération plénière toutes les questions, de quelque nature qu'elles fussent, qui pouvaient engendrer entre eux un conflit et dans ce sentiment d’affection il a été arrêté, décidé et convenu entre eux, avec le concours des évêques et des grands et grâce à la médiation de Dieu que tant que Dieu tout puissant consentirait à leur survie dans le monde présent, ils devront se arder une foi et une affection pures et sincères.
Mais l'évêque Namatius, pour récupérer dans le territoire de la ville de Nantes des domaines que ses parents avaient jadis perdus, s'y attarda et trois pustules malignes lui vinrent sur la tête.
Les Bretons ayant alors envahi le territoire nantais, y firent des ravages
Le roi Gontran en fut profondément amertumé
Il était, en effet, léger et débauché et quand il était tenaillé par la violence de sa passion pour la fornication, il délaissait son épouse et couchait avec des servantes [...]