Magic 7, tome 2 : Contre tous !

J'avais jamais lu une BD au sein de laquelle il manquait des pages... Parce que là, franchement, c'est l'effet que ça m'a fait.
Tout est soit sorti de nulle part, soit tiré par les cheveux. C'est grossier au possible.
Rien n'est expliqué, on ne comprend rien, et on dirait même que c'est fait exprès, que les auteurs on mit des bouts de scénarios les uns à la suite des autres, avec obligation de les recoller à coup de Deus ex machina (un par page, à peu près), et en se disant "tout finit bien, ce n'est donc pas la peine de se casser la tête à essayer de faire quelque chose qui tienne la route".

Bref, ça n'en vaut pas la peine (pour ne pas dire que ça ne vaut rien).

Après un tome 1 passable qui voyait 5 (pré-)ados se regrouper car ils étaient liés par la magie, voici un tome qui ajoute le 6è membre à cette confrérie. Heureusement que l'auteur n'a pas jugé utile de nous pondre un tome par ado... encore que cela aurait sans doute ajouté du contenu au récit et à l'intrigue.

C'est au tour de Milo, télépathe, de rejoindre le groupe. Au passage, on pinaillera (mais est-ce pinailler?) sur le fait que Kid Toussaint ajoute une dimension suggestion/contrôle des humains à la télépathie. Et uniquement sur les adultes. Autant de coups de canifs à un fil rouge, dépourvu d'imagination dès le départ mais qui avait l'avantage d'être cohérent, et qui m'ont complètement lassé de ce tome très rapidement.

Dire que c'est cousu de fil blanc serait déplaisant pour le fil blanc et pour les couturières et autres tailleurs. Ce n'est pas cousu du tout.

Le dessin se concentre sur les visages, assez bien maîtrisés, mais se ramasse sur les plans larges, sur les mouvements et sur les détails d'arrière-plan. le découpage... stop. Cétacé, dit la baleine... Arrêtons les frais.

C'est une blague ? le scénariste a oublié des bouts de passages, genre ceux qui expliquent comment les héros arrivent d'un point à A un point B, comment installer une ambiance stressante ou simplement les interactions entre les personnages. C'est juste moisi.