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2,61

sur 621 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Alors ce livre comme je le disais plus haut est plutôt bien écrit, dans un style épuré, simple, sans chichi.
Après sa lecture, je ne comprends pas tout le tapage médiatique autour... si ce n'est pour booster les ventes, car, personnellement, je n'ai rien appris de vraiment nouveau.

Nous avons cette fois-ci un récit non pas de x personnes connaissant le couple ou de quelqu'un connaissant quelqu'un connaissant le couple; non, cette fois-ci nous avons l'un des protagonistes qui osent enfin parler. Valérie Trierweiler a décidé de sortir de son silence et de donner SA version, son point de vue, son ressenti.
Ce qu'elle a vécu est abject certes, mais rien d'étonnant avec la fonction. Donner à n'importe qui les clefs d'un pays et demandez-vous s'il ne va pas changer et avoir le melon... j'en doute Elle a été bafouée par l'homme qu'elle "aimait" mais, citez-moi un président de la Vème République qui n'a pas eu de maîtresse.
Bon, si on fait abstraction de la fonction de François, le monsieur pas gentleman du tout voire complètement macho, misogyne : la femme est juste un faire-valoir (nous retombons dans le concept soit belle et tais-toi ).

Ce qui me gêne n'est pas tant le contenu que je trouve "soft" mais l'impression que me renvoyait Valérie Trierweiler. J'avais l'impression de me retrouver face à LA BELLE AU BOIS DORMANT se réveillant et découvrant le monde Par exemple, tout le monde autour d'elle comprend que François lui fait des avances, mais pas elle (je me serais cru dans un Harlequin d'antan avec la demoiselle niaise( ). Ensuite, elle est étonnée par l'acharnement des journalistes. Dans le roman, elle insiste pourtant bien sur le fait que pendant près de 18 ans, elle a travaillé au service politique d'un grand magazine (Paris-Match) : faudrait pas pousser mémé dans les orties quand d'un coup elle semble se réveiller, et découvrir les pratiques de ses confrères. Vraiment, je suis restée sur cette image de la BELLE AU BOIS DORMANT.

Bon pour finir, j'ai lu ce livre et je ne trouve pas que cela soit une "bombe médiatique"... je n'ai rien appris de nouveau et les meilleurs passages ont été repris sur toutes les chaînes d'info. Je pense surtout que les éditeurs ont fait monté la pression et cela semble marcher Mais bon, il est intéressant de le lire, ne serait-ce que pour savoir de quoi il est question dans l'actualité.

Après cette plongée dans le monde politico-sensationnaliste, je vais m'empresser de retourner à un bon thriller
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Livre lu afin de me faire ma propre opinion plutôt que d'écouter « Pierre, Paul, Jacques ».

VT m'apparaît aujourd'hui sous un angle plus positif, moins corrosif que les journalistes l'avaient décrite.

Néanmoins, c'est plus le témoignage d'une femme amoureuse, déçue puis bafouée qu'un livre de révélations sur le pouvoir, sur l'Elysée et critiques de FH.

VT ne fait que rapporter des faits « vécus » (et réels c'est ce que j'espère) sur sa vie de femme et propos de FH (rien de choquant sur ce que cet homme pense ; je suis persuadée que nos hommes politiques ne sont pas non plus « tendres » avec le petit peuple).

Bref, pas de quoi polémiquer.
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Nous sommes ici en présence du journal intime d'une adolescente amoureuse et névrotique déblatérant sur son ex petit copain. En fait, nous n'en sommes pas loin, sauf que l'adolescente a 49 ans et son ex petit copain en a 60, et surtout, est président de la République. C'est avant tout un livre d'une femme blessée qui essaie de livrer sa propre vérité. Si le héros ne s'appelait François Hollande, le livre relèverait plutôt de la collection Harlequin avec, en couverture, un dessin représentant les deux protagonistes.

Comme pour certains romans d'espionnage, l'éditeur a tout fait pour garder l'information secrète. La maison d'édition a mis en page le livre à l'aide d'une équipe réduite, sans en informer ses salariés. Et "Merci pour le moment" a même été imprimé en Allemagne pour éviter tout risque de fuite.
En quelques heures le livre de Trierweiler est devenu objet de scandale. Mais qu'est-ce qui est le plus scandaleux ? Le livre lui-même ou son traitement médiatique ? A mon avis les deux.

Quel peut être l'objectif d'un tel livre ? Pour l'éditeur un chiffre d'affaires important. Pour l'auteur, régler ses comptes avec son ancien compagnon, accessoirement notre président de la république quand le livre est paru, en visant son point le plus vulnérable : sa fonction.
Au-delà du portrait dévastateur de François Hollande, c'est l'image même de la fonction présidentielle qu'elle rabaisse. A juste raison Alain Finkelkraut s'est exprimé : « Ce livre est abominable. Il détruit ce qu'il reste de frontière entre vie privée et vie publique ». Erik Orsenna a renchéri : « On peut avoir des désespoirs d'amour, des déceptions. Mais faire du fric sur un amour de ce type, c'est honteux ".

Ils ont raison, le contenu du livre est vraiment affligeant pour Hollande, Trierweiler déroule avec un narcissisme étonnant des années de relation, sous la forme d'une série de clichés ; tout ceci avec énormément de détails et de médisance. C'est dévastateur pour l'image de François Hollande qui apparaît comme un homme cynique et menteur. En revanche, Trierweiler ne cesse de se considérer comme une victime et cherche grossièrement à provoquer l'empathie du lecteur. Peine perdue.

La lecture de cet ouvrage ne m'a rien appris sauf que Valérie Trierweiler n'avait ni la dignité ni l'élégance que l'on peut attendre de l'épouse ou de la compagne d'un chef d'État.
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Oui, je l'ai lu (enfin, en diagonale) : on me l'a passé et... la chair est faible, je reconnais mon voyeurisme.
Eh bien, c'est tristounet, accablant, un genre "50 nuances de Grey" sans érotisme ! Une petite fille pauvre et très belle réussit à être journaliste grâce, en partie, à sa beauté (à 20 ans, elle avait tapé dans l'oeil de ce connaisseur de Mitterrand !), elle rencontre un beau parleur qui n'en a pas grand chose à cirer, sauf pour son ego (Que celle à qui ce n'est jamais arrivé lève le doigt). Il l'utilise, puis la plaque, quand elle devient encombrante. Et elle, elle n'a pas appris à relativiser, à ne pas croire aux Pères Noëls, aux Princes charmant et aux coquecigrues...
Pathétique.
Et ne pensez pas y trouver plus de passages croustillants que ceux dont on nous a bassinés.
Rien. Juste, dans une écriture assez pauvre, l'histoire d'une désillusion.
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Bien que très intéressé par la politique en général et par les différentes voies qu'utilisent nos dirigeants pour conquérir le pouvoir, voilà un livre que je n'avais nullement l'intention de lire, et encore moins d'acheter, tant le personnage de son auteur me faisait horreur… ainsi que « moi, président… »

Il a fallu qu'on m'en donne un exemplaire à feuilleter pour que l'envie me prenne de le lire…
C'est chose faite… et là il faut bien le dire, on est bien loin de la Politique. On découvre banalement une femme amoureuse d'un goujat, et le mot n'est pas trop fort ; de même qu'on découvre une femme complétement perdue dans un milieu qui n'est pas le sien, cherchant à exister en s'attribuant la paternité de toutes sortes de décisions présidentielles discutables ou discutées. Ajoutons à cela un coté Pythie de Delphes quant aux prédictions sur d'éventuelles conséquences fâcheuses à attendre des saillies (pardon, je suis incorrigible : je n'ai pas pu m'en empêcher…) du Président.

Bien sûr, on dira (on dit déjà) que l'auteur de ce brûlot de rentrée en rajoute un peu, et que ses propos ne sont pas vérifiables. Certes. Mais il ne faudrait pas tomber comme certains le font dans un procès en illégitimité vis-à-vis de V. Trierweiller ; procès qui consisterait à lui refuser le droit de décrire une expérience pour le moins singulière.
Loin de moi ce genre d'attitude. Il n'en reste pas moins que voilà un bouquin bien faible du point de vue du style. On a beau être journaliste, le style reste le style et on se demande un peu ce que la dame pouvait bien écrire dans ses chroniques littéraires dans Paris-Match…
Quant à l'éditeur, on pourrait lui demander si le livre a été relu : nombreuses fautes d'orthographe, et pire, de grammaire… accords fantaisistes, conjugaisons approximatives… Bref, c'est très moyen… Et je viens d'entendre à la radio que la vente s'éleve à ce jour (17/09/2014) à 310 000 exemplaires… Comme quoi…
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Je l'ai eu en version numerique avant qu'il ne sorte, je ne sais pas par quel truchement cette amie l'a obtenu. Je n'aurait pas dépense un sous pour elle, d'ailleurs il se vend déjà 3 francs 6 sous dans les foires aux bouquiniste, alors cela en dit long.Je pense que les personnes veulent connaitre quelques indiscrétions sur notre Président, mais ils sont tous avec des maîtresses, personne n'échappe à la règle quand on est au pouvoir
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Allez, j'avoue, je l'ai lu. Personne ne s'en vante... Quelle provocation de révéler une part de la vie privée du Président. Est-ce respectueux de nos institutions?

Valérie Trierweiler laisse surtout penser qu'elle est victime d'un homme menteur et manipulateur. Bon. Son témoignage, s'il était anonyme pourrait toucher. L'homme qu'elle aime éperdument n'est pas celui qu'elle croyait. Elle accuse en partie le pouvoir et sa fonction de l'avoir transformé, mais pas seulement. Elle accuse l'homme. On la sent manipulée. Mais qui des deux manipulait l'autre? Un couple sous influence. Je me suis demandée dans quelle mesure le couple pouvait être mis en scène pour servir la destinée de chacun. Et Valérie Trierweiler ne s'y est pas retrouvée. Elle clame n'avoir rien cherché. Tout juste a-t-elle soutenu quand il le fallait l'homme qu'elle aimait. Parce qu'elle est sincère, vraie, simple, humaniste, généreuse et j'en passe. Elle vient de chez les petites gens, elle ne possédait pas les codes de ces grands de la République (du royaume ai-je presque envie d'écrire). Elle ne possédait pas l'Etiquette. Trop de choses ont joué en sa défaveur. Et elle a souffert, beaucoup trop, des mensonges et de l'indifférence de son compagnon. Bon. Tout ça c'est ce qu'elle écrit. Son déballage. Parce qu'elle répète qu'elle n'aime pas déballer sa vie privée toutes les trois pages. Pourtant c'est ce qu'elle fait. Elle se clame sincère, mais parfois il ne faut pas en faire trop.

Elle est probablement sincère, oui. Mais ce genre d'histoire je préfère les lire dans les romans de Tatiana de Rosnay. Ce roman se veut témoignage mais utilise les ficelles de la fiction en moins bien écrit. Cela fera du bien à son auteur. Cela ternira sans aucun doute l'image du Président encore un peu plus. Et cela donne un triste témoignage de nos institutions.

Son récit est plaintif, larmoyant. Trop beaucoup trop. Elle est parfaite (enfin presque, elle dégage quelques défauts pour qu'on tende à l'écouter jusqu'au bout). Engagée dans les belles causes. Elle ne doit rien à personne. Finalement, tout le long du récit elle fait tout pour qu'on s'apitoie sur elle. Une fois le livre terminé, j'ai relevé la tête, regardé les gens qui m'entouraient, et je me dis que si elle est si malheureuse, il doit y avoir vraiment trop de gens malheureux sur terre.

C'est un livre qui sent mauvais. Lisez-le pour savoir de quoi il s'agit (mais ne l'achetez pas!): il est un symptôme d'une République peut-être malade.

"J'ai trop souffert" écrit-elle.... je préfère utiliser mon capital compassion pour d'autres souffrances.
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On me l'a offert, sinon je n'aurais pas acheté ce livre et donc pas lu. Quand on pense à tous ces auteurs au talent incroyable qui rament pour vendre cent exemplaires de leur livre, on ne peut que rester dubitatif quant à l'intérêt littéraire de ce déballage cathartique...Si l'on peut saluer la réussite commerciale, sur le fond, je l'ai trouvé plat et creux...ces anecdotes banales de relations amoureuses ne retiennent l'attention que parce que l'un des protagonistes est devenu Président de la République...Était-ce le moment de le publier ? N'aurait-il pas mieux valu attendre la fin du mandat ? Les ventes n'auraient-elles pas été plus faramineuses encore ? La lecture de cet ouvrage ne m'a pas fait ressentir d'empathie particulière pour l'auteur. L'arroseur arrosé ne devrait pas se plaindre de subir ce qu'elle a fait subir à une autre...Quant au traitement médiatique qui fut le sien, la journaliste et spécialiste des média et de la vie politique est-elle fondée à se plaindre d'un jeu qu'elle connaît par coeur et auquel elle participa longtemps de plein gré...L'être humain qui souffre qui se dessine en filigrane entre les lignes provoque tout de même chez moi un brin de compassion...
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Au départ, ce n'est pas un livre que je souhaitais lire…mais, pour avoir entendu des connaissances en parler et me le conseiller, j'ai changé d'avis. Je n'aime pas le côté « déballage » de la vie intime : selon moi, ce livre n'aurait pas dû sortir pendant le mandat présidentiel… Les fonctionnaires ont bien un devoir de réserve…alors que dire de ce devoir pour une « presque première dame » ?
Par contre, je pense que Valérie Trierweiler se montre sincère dans ce texte : elle nous montre certains côtés intimes du Président Hollande… qui ne contribueront pas à faire remonter l'estime que les Français n'ont déjà plus pour lui. Elle brosse le portrait d'un homme lâche, menteur, calculateur, froid, méprisant….On découvre aussi un peu mieux l'auteure, malmenée par les médias : elle revient sur ses maladresses et les explique tout en les assumant. Elle dénonce les effets pervers du pouvoir et de quelques manigances politiciennes.
Malgré tout, l'ensemble reste très marqué par l'esprit de vengeance d'une femme trahie…. Mais si tout ce qui est écrit est vrai, alors…en tant que femme, je crois que je peux comprendre sa colère et sa douleur !
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Ce livre ne serait qu'une piteuse histoire d'amour déçu s'il ne portait atteinte à la présidence de la république, ce qui n'est pas un service rendu aux français.
Évidemment, on n'y découvre rien de bien intéressant qui n'ait déjà été dévoilé par les journalistes.
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