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sur 621 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Contrairement à d'autres membres de Babelio, je ne vais pas dire que ça n'est pas la curiosité qui m'a poussée à lire ce livre : ce serait pur mensonge.
Lors de la sortie de Merci pour ce moment les journalistes se sont tellement enflammés que j'ai eu le désir de savoir pourquoi. Je n'ai pas eu envie de me contenter des «morceaux choisis» illustrant les articles de la presse.

Je ne m'attendais pas à de grandes révélations sur François Hollande mais j'espérais, assez naïvement je dois l'admettre, à un mélange entre un journal intime et une réflexion politique sur le mandat du Président. Je n'avais pas oublié que Valérie Trierweiller a été pendant près de vingt ans journaliste politique et son avis en tant qu'ex-compagne et journaliste pouvait être intéressant.

À la place, j'ai lu une très longue litanie sur les mésaventures amoureuses de Valérie Trierweiller. C'est une femme blessée qui s'exprime et rien d'autre. Lorsqu'elle ébauche une analyse politique pertinente, elle la désamorce tout de suite pour revenir sur ses malheurs. Dommage.

Pendant 300 pages, l'auteur se place en victime et tente de redorer son blason. Elle se donne le beau rôle et chouine. J'ai été amusée de la voir s'envelopper dans les draps de la vertu et fustiger François Hollande et Julie Gayet alors qu'elle même n'a éprouvé aucun remord envers Ségolène Royal. Valérie Trierweiller ne manque pas d'audace et c'est là sa seule qualité.

Ce qui m'a le plus choquée dans ce livre, ce n'est pas les propos soit-disant tenus par François Hollande mais l'aspect brouillon du livre. J'ai eu le sentiment de lire un premier jet et pas du tout la version définitive. Valérie Trierweiller passe d'un sujet à l'autre, fait des ellipses, revient en arrière et l'ensemble est désordonné. Et pour couronner le tout, ce n'est franchement pas très bien écrit. Venant d'une journaliste, c'est plutôt surprenant.

J'ai fini Merci pour ce moment il y a une semaine et il ne m'en reste pas grand chose. Je pense que je l'aurais oublié totalement dans quelques mois.
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Merci pour ce moment, titre ô combien ironique et mensonger vu la teneur de cet ouvrage, lança sa campagne promotionnelle de manière plutôt bancale mais diablement efficace pour nos médias et nos concitoyens toujours avides de scandale.

À l'image de sa relation avec François Hollande, président que chacun appréciera comme il l'entend, ce n'est pas le propos, Valérie Trierweiler cultive deux images complètement opposées dans son ouvrage (ni roman, ni essai, ni documentaire) sur ces quelques mois de fin 2013 et début 2014. D'un côté, elle use de son banal et total droit de femme bafouée ayant besoin de se reconstruire après un événement sentimental traumatisant. de l'autre, elle commet ce constant mélange, que tout un chacun, ou presque (il n'y a pas beaucoup de bons vaccinés, mais il y en a), finit par commettre en étant exposés à l'opinion publique : ce mélange entre les intérêts personnels et les intérêts des « Français », qui fait bien trop souvent dire « Les Français pensent que... » ou bien « moi, je suis comme les Français ». Rien n'est plus gênant pour moi : ici en particulier, les Français sont censés prendre fait et cause pour l'auteur, puisque la situation du pays est mauvaise ; le lien direct me gêne et me semble complètement dépassé.
L'auteur confie rapidement que l'idée de ce livre lui est venue très rapidement après l'annonce des infidélités de François Hollande (heureusement le « Ma plus belle histoire c'est vous » de Ségolène Royal ne s'intéressait pas qu'à ses déboires sentimentaux et surtout familiaux, après avoir été trompée par le même homme) ; c'est fou cette manie prise par de nombreuses personnalités de vouloir tout raconter dans un livre, de la manière la plus publique, avec le moins de recul possible, des choses que nous pourrions imaginer conserver dans une sphère tout à fait privée. Or, c'est triste à dire, mais l'histoire de Valérie Trierweiler est d'une confondante banalité. Bien sûr que sa rupture avec le Président de la République est horrible à gérer et que les détails ne sont jamais jolis à raconter, et que celui qui n'a jamais connu d'histoire d'amour qui finit mal lui jette la première pierre ; toutefois, est-ce une raison pour en faire un livre ? À part devenir subitement millionnaire en gagnant des mille et des cents sur si peu, sur du rien, je ne vois pas. L'auteur le met d'ailleurs elle-même en lumière quand elle démontre l'évolution des moeurs sur les activités présidentielles : désormais, tout compte pour mettre à bas l'autorité de notre dirigeant ; pourtant, elle y participe pleinement ici en se prenant son petit moment de gloire, le titre parle de lui-même.
Dans ce processus de déconstruction/reconstruction à la face de l'opinion publique, l'auteur se décrit toujours comme une femme forte, honorable et déterminée, à l'inverse de François Hollande qui n'est qu'un lâche, faible et hésitant, tout aussi bien dur que froid. À mon humble avis, l'auteur semble confondre trop souvent l'importance des événements de sa vie, tout à fait compréhensible pour son évolution personnelle, et l'importance que cela peut avoir pour la vie publique, intérêt tout relatif pour ma part, mais il faut croire que ça en occupe plus d'un ; c'est d'ailleurs symptomatique de notre époque où tout, absolument tout, est devenu information, du discours présidentiel à la vie quotidienne de n'importe quel people de bas étage, alors quand la compagne du Président de la République vit une rupture, ça attire, forcément.

Je finirai sur ce constat désespérant, puisque c'est devenu la norme : la moindre information sans intérêt, le moindre avis d'une personne à la vie sans intérêt, la moindre bribe de rien du tout peuvent être relayées par nos médias de masse pour la simple et unique raison que cela va faire vendre. Je trouve cela triste, car de vraies bonnes histoires enrichissantes intellectuellement devraient être racontées à un bien plus grand nombre pour compenser cela. Je ne parle pas là contre l'éditeur qui a raison d'en profiter puisque les acheteurs sont là, même si évidemment j'aimerais voir d'autres sujets bien plus nourrissants et enrichissants, encore une fois, mis davantage en avant. Et pour couper court à toute réclamation sur cette dernière déception, je précise d'ores et déjà que non seulement je me suis fait prêter cet ouvrage-record de l'année 2014, mais en plus sous forme d'ebook : au moins, pas d'argent dépensé, et qui plus est, pas d'arbre abattu non plus.

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"Il m'a trompée. Quittée. Comment a-t-il pu me faire ça, à moi ? Je suis une femme meurtrie. Regardez-moi ! Plaignez-moi !" ... Tel est en substance le propos de cet ouvrage, que j'ai trouvé abandonné dans une boîte à livres, où il est d'ailleurs reparti, ma lecture à peine achevée.

Une histoire tristement banale, et qui ne méritait pas trois lignes. Oui, mais voilà, s'agissant du Président de la République, il y avait, dans l'esprit de l'auteure, une vengeance à assouvir... et beaucoup d'argent à la clef !

Avec "Merci pour ce moment", nous voici embarqués sur plus de 300 pages dans une longue litanie désordonnée de plaintes, de larmes et d'auto-apitoiement qui n'ont pas éveillé chez moi la moindre empathie à l'égard de cette femme qui, au demeurant, avait détruit le couple de Ségolène Royal sans aucun état d'âme.

Le style est plat, le propos médiocre et sans intérêt, et l'auteure, surtout, ne me paraît pas être une belle personne.

Je n'ai vraiment pas passé un bon moment avec ce livre, et je ne vous dis pas merci, Madame Trierweiler.
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Ce livre je n'avais aucune envie de le lire, je ne lis jamais la presse people, et je ne l'aurais bien sûr pas acheté... Mais une amie l'a trouvé dans une boîte à livres, mise à la disposition du public dans notre ville, et l'a prêté à mon mari qui m'a lui même conseillé d'y jeter un coup d'oeil... Je l'ai lu jusqu'au bout... et je ne suis pas déçue car je m'attendais exactement à ce style d'ouvrage, un déballage sans intérêt sur la vie privée d'une femme compagne du Président de la République Française, et qui pour diverses raisons se trouve évincée. Ce récit ne m'a pas émue le moins du monde. Je suis indifférente au sort de cette femme à l'égo surdimensionné qui n'en peut plus de son impopularité et n'a jamais accepté de ne pas être une "Première dame" légitime et d'avoir plus de pouvoirs et de privilèges en régnant vraiment au côté de François Hollande. En fait, je la trouve "petite" cette dame, et assez pitoyable lorsqu'elle étale sa vie privée sur la place publique en rédigeant ce livre, règlement de comptes. Peut-on vraiment croire qu'une presque Première Dame, profite des soldes ou effectue des achats dans des magasins d'usines??? peut-on s'apitoyer sur son sort lorsque la rupture avec le Président lui fait envisager des jours sombres ponctués de difficultés financières? Je vois dans ce texte la vengeance d'une frustrée qui se donne souvent le beau rôle (combien de personnes employées à son service n'y vont-elles pas de leur flot de larmes lorsqu'elle quitte l'Elysée?), j'y lis aussi le désarroi d'une femme qu'y rage de ne pas être légitime et n'a pas un statut officiel de Première Dame, "Première Dame", "Première Dame"... ces deux mots associés reviennent souvent dans le livre... J'y découvre aussi une femme orgueilleuse qui aurait voulu partager la présidence avec son compagnon...
Et que dire de sa jalousie vis à vis de la première compagne de François Hollande, Ségolène Royal, avec laquelle il a eu quand même quatre enfants...
Elle crie aussi au scandale lorsqu'elle est évincée au profit d'une actrice, mais n'a-t-elle pas été dans son temps "une briseuse de ménage"...
Quant à la trahison de son compagnon, elle n'a rien d'exceptionnelle, on peut être Président de la République et être infidèle comme le commun des mortels. Les hommes menteurs et cavaleurs sont légion, alors pourquoi un homme responsable d'un Etat serait-il épargné par des pulsions de séducteur? François Hollande n'est pas le premier à agir ainsi, en France et dans le monde entier... et Valérie Trierweiler ne sera ni la première ni la dernière "Première Dame" à porter des cornes!
Voulait-elle faire pleurer dans les chaumières en rédigeant ce texte larmoyant où elle met en avant la passion qui les a unis et la trahison, et en soulignant à maintes reprises qu'elle est tout droit sortie d'une ZUP d'Angers?
Un livre "petit" sans intérêt. L'ignorer ne peut pas faire de tort à la culture d'un lecteur.
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"Merci pour ce moment" est selon moi le témoignage d'une femme blessée.
Ce n'est pas de la littérature, loin de là et l'auteur ne le revendique pas d'ailleurs.
Livre qui témoigne d'une rupture, comme beaucoup de femme l'ont vécu.
Impression que l'auteur a besoin de poser sur le papier son bilan pour pouvoir s'en sortir.
J'ai lu ce livre par hasard, sans véritable envie, sans voyeurisme, sans trop de motivation.
L'écriture est un peu fouillie parfois.
Mais l'auteur semble sincère... Après, il s'agit de sa version...
Toute histoire d'amour, toute rupture est personnelle.
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J'ai adoré ce livre! Quelle passion, quel romantisme, que de mystère dans cette relation entre une jeune femme sans expérience et ce beau président séducteur, au corps musclé, à la voix assurée, au regard d'aigle. Et tout ça raconté avec finesse, avec pudeur, avec délicatesse. On croirait lire du Jane Austen, en plus moderne, bien sûr. Les personnages sont exaltants, l'histoire est bouleversante, j'ai terminé ce livre les larmes aux yeux.
Mme Trierweiler a écrit un récit très fort, cependant en conservant un style fluide et élégant. Voilà, c'est le mot qui la caractérise: élégance, ce qui est si rare de nos jours. J'espère qu'elle va en écrire d'autres et que celui-ci sera porté à l'écran, je verrais bien George Clooney pour jouer le Président et Juliette Binoche pour Valérie.
Mais d'abord, savourez la lecture de ce véritable coup de coeur!
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Je n'aurais pas acheté ce titre qu'on m'a gentiment envoyé en format epub. Que dire ....Une " banale rupture" comme en connaissent des tas d'hommes et de femmes qui ne savent pas passer ce moment avec intelligence . le hic , c'est que lorsqu'on est président ou première dame, ça ébranle quelque peu l'ego à plus grande échelle ... Une histoire banale , un livre sans importance voire affligeant .
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Si j n'avais pas reçu par mail ce livre (fichier .pdf), nul doute que je ne l'aurai jamais acheté. J'ai trop de livres en vue payants pas encore achetés, que je n'aurais pas dépensé un kopeck pour un ouvrage dont le seul intérêt réside dans le témoignage d'une femme “de président”, trahie, et répudiée par un homme dont elle dit avoir été amoureuse malgré l'ambiance délétère dans laquelle elle a vécu avant et après l'élection de cet homme, Francois Hollande. Mes goûts littéraires me portent davantage vers la vraie Histoire, même si elle se présente sous la forme de romans, que de témoignages écrits avec un mélange de larmes et de bile qu'on rencontre davantage dans des magazines de gare ou de salles d'attente de praticiens conventionnés.
Mais la curiosité étant ce qu'elle est, puisque je l'avais sur mon ordinateur, autant le lire pour m'en faire une opinion. Lire sur un ordinateur c'est vraiment une plaie, ne m'offrez jamais de kindle, j'aime trop le papier, je peux l'emporter quand et où je veux dans un fauteuil, dans un lit, dans les transports en commun, etc. Avant tout, je ne porterai pas de jugement sur l'action politique, les décisions ou les prises de position de cet homme politique, ce n'est ni le lieu ni le sujet, mes orientations politiques ne regardant que moi, je ne les partagerai pas avec vous.

Valérie Trierweiler a partagé la vie de François Hollande après que Ségolène Royal l'ait fait auparavant. En soi, ce n'est ni un acte politique ni un scoop à faire sauter les téléscripteurs des rédactions du monde entier. On sait que souvent, très souvent même, les hommes de pouvoir exercent une attirance chez des femmes dont les motivations sont aussi variées que difficiles à expliquer. Il aurait été bien surprenant que celui-ci ne déroge à l'habitude, même si quand ces deux-là se sont rencontrés il n'avait que peu ou prou de pouvoir, n'étant si je ne m'abuse même pas Président de Conseil Général.
Sous la plume de VT se déroulent presque dix ans de rencontres fortuites ou non, d'amours cachées ou bien en vue, de “je t'aime moi non plus”, en veux-tu en voilà… Un vrai catalogue de déclarations enflammées, de trahisons, de réconciliations, de révélations, de contradictions et même de scènes presque cocasses si elles n'étaient si pathétiques.
C'est un livre de femme blessée, trahie, rejetée, écartée, ignorée, donc un livre violent écrit avec l'amertume qu'on imagine. S'il nous apporte un éclairage sur la vie de ce couple, c'est surtout sur chacun de ses deux éléments : un mélange de faux-sentiments, de cynisme, de cruauté, d'arrogance, d'indifférence, de vacheries et de faux-fuyants. Je ne prendrai pas parti, ni pour l'un ni pour l'autre, bien au contraire.
Une fois la dernière page lue , il reste donc cent trente pages de récit au style journalistique, rapide, incisif. Les qualités littéraires de la dame ne m'ont pas emballé, les allées et venues dans le passé et le présent sont incessantes, voire fatigantes, le mélange de la vie publique avec les grands de ce monde et de la vie privée avec ses petites bassesses, toutes ces choses mises bout à bout donnent un récit qui manque cruellement d'intérêt.

Pour conclure je suis content de l'avoir fini, sa lecture ne m'ayant rien apporté, sinon quelques révélations qui - si elles sont avérées - ont fait dire à un journaliste français, humoriste, présentateur de télévision et de radio, également écrivain, travaillant dans la presse depuis plus de 65 ans : « On savait que ce n'était pas un grand homme, on sait maintenant que c'est un petit monsieur »
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Inintéressant tant sur le plan littéraire que sur le plan politique. Une vengeance indigne d'une ex première dame.
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Alors c'est ça, le livre qui a fait trembler l'Elysée, le pavé dans la marre, le cheveu dans la soupe ?

Drôle, Valérie Trierweiler l'est, et sans vraiment le vouloir, visiblement. Indécente, aussi, il faut le dire, de malmener la fonction présidentielle avec autant d'énergie. Critique littéraire ? J'avoue n'avoir aucune idée de ce qu'elle critique… mais pour ce qui est de sa plume, elle repassera, car Merci pour ce moment apparaît comme un ramassis de notes et de brouillons désordonnés sans queue ni tête. Journaliste ? Ses années chez Match n'ont visiblement plus la verve d'antant, tant ses analyses peuvent se montrer plates et insipides. Mégalo, certainement : Madame s'attribue tant de réussites politiques, d'idées soufflées sur l'oreiller ou entre deux couloirs et qui ont rencontré le succès. Nombriliste, aussi, concentrique (si, si, on peut le dire comme ça…), Madame se regarde par le trou de la lorgnette, sublime première dame de France, dans son rôle humanitaire, ses origines sociales honteuses auprès des sans-dents... Bah c'est pas jo-jo tout ça, moi j'vous le dit. Sa naïveté improbable étalée à chaque page est pathétique, elle, pauvre fille de ZUP qui ne connaissait ni le système, ni le protocole, a été broyée par la politique sauvage, même après des années de journalisme politique ?

M'enfin Valoche, tu nous as fait quoi là ? Une belle action de comm', ça c'est sûr ! Mais bon, t'aurais pas pu tweeter, pour changer ?
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