Citations sur Le doux parfum des temps à venir (31)
Je n’ai pas voulu qu’en plus des autres privations
ton enfance soit sans berceuse.
Et les soirs de grand froid, en mal de couverture,
je t’ai couchée dans un lit de mots.
N'oublie pas, mon amour.
Le paradoxe du parfum,
c'est qu'il libère ce qu'il capture.
Capture la vie et libère-la.
Capture les odeurs de la vie et libère-les.
Qu'elles jaillissent de tes paumes, de tes hanches,
de tes yeux vifs à tout saisir,
mourants lorsque tu t'abandonnes.
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N'oublie pas mon amour.
Le paradoxe du parfum, c'est qu'il libère ce qu'il capture.
Capture la vie et libère la.
Capture les odeurs de la vie et libère les.
Qu'elles jaillissent de tes paumes, de tes hanches, de tes yeux vifs à tout saisir,
mourants lorsque tu t'abandonnes.
Demain tu mettras mes yeux face à la mer
et suivras ton chemin vers ton parfum de femme.
Demain tu partiras
Quand passait un oiseau ou la musique du vent…
Quand passait un oiseau ou la musique du vent,
je les appelais à l’aide pour nourrir ton enfance
et t’écrire une chanson.
L’ombre d’un voyageur,
la barbe d’un passant,
une gouttelette de rosée,
un couple d’amoureux non encore marqué
par la vanité des querelles,
un air qu’une inconnue sifflotait dans une rue,
tout me servait de point de départ
pour te confectionner un conte.
J'ai pardonné aux femmes et aux enfants.
La victime applaudit quelquefois sont bourreau.
Mais je ne pardonne pas au bourreau.
N’oublie pas, mon amour...
N’oublie pas, mon amour.
Le paradoxe du parfum,
c’est qu’il libère ce qu’il capture.
Capture la vie et libère-la.
Capture les odeurs de la vie et libère-les.
Qu’elles jaillissent de tes paumes, de tes hanches,
de tes yeux vifs à tout saisir,
mourants lorsque tu t’abandonnes.
“Notre dernière nuit sera la plus loquace.
Ayant toujours vécu au bord des précipices,
nous nous serons peu parlé.
Et rarement dans le vrai
De fuite en fuite
nous n'eûmes jamais de paix que le temps de l'escale.
À nos corps fatigués
les haltes imposaient le silence.
Parfois, malgré la fatigue, tu posais une question.
et je te répondais.
Conteuse sur commande,
je t’ai dit les paroles qui te conduisaient au sommeil.”
A tant chercher la vérité,
on en garde parfois que la surface visible,
l'événement mémorable.
Si je t'ai dit que je suis une femme marquée par la
colère des hommes,
je t'ai encore menti.
Oracle pour toi seule…
Oracle pour toi seule,
je t’aurai menti par amour
sur les choses de ce monde,
ne te laissant jamais en manque
d’épopées ni de féeries
et plus tu y croyais,
et plus je te mentais.
Je ne regrette pas
tous ces songes inventés.
Il y a un temps pour l’illusion
qui nous permet d’aimer la vie.
Je te l’ai accordé.
J’ai couvert ton enfance
d’un rideau protecteur
d’images, de berceuses,
et de personnages légendaires.
Comme les champs de lavande
cachent un temps au marcheur
1a puanteur des villes.