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Critique de Cronos


Valentin Sarabosse, ou Saragosse pour son nom de plume, est notre personnage principal. L'auteur averti dès la page 14 « Il ne suffit pas de changer une lettre de son nom pour changer le destin d'un homme ». Ce qui résume bien ce roman, même derrière un masque, et même s'il le devient, il reste Valentin.

L'intrigue se lance rapidement, on ne traîne pas trop dans la vie administrative et le premier choix crucial qui doit être fait arrive dans la foulée. Aller rencontrer un pair, Martial Monfils dans une réunion confidentielle ou aller faire le beau chez l'influente Madame de Gardisson pour avoir plus s'assurer une plus grande reconnaissance du public, les deux ?
« La fierté des humbles. Une absurdité sans doute aux yeux du tout-venant. Mais une belle maxime de vie pour ceux qui préfèrent s'estimer plutôt que de se vendre. » (Page 40)

Travail, d'écrivain et tâches qui lui incombent, de biographe, d'éditeur et toutes personnes travaillant à construire le livre et les réputations ont un rôle dans ce roman. J'aime cette idée de voir l'intérieur, les coulisses du métier, le roman en paraît presque documentaire. Il se déroule dans les années 30 mais pourrait sûrement encore convenir de nos jours.
Le thème des masques à porter m'intéresse également, je l'ai peu vu en dehors de roman policier ou de Yukio Mishima, le protagoniste doit jouer sur deux tableaux, parfois se confondre ou devenir le masque.
« Je referme ce cahier avec confiance. Je n'y écrirai plus rien. Enfin, je vais pouvoir vivre pour moi et non pour un autre. » (Page 166)

Le livre m'a fait passer un agréable moment, ce n'est pas un coup de coeur mais je le prêterais sûrement et je n'ai pas envie de m'en séparer.
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