La réalité est plate et ennuyeuse, à deux dimensions. La magie est partout où on en a envie. Elle scintille.
C'est si agréable - et surtout si rare - que quelqu'un comprenne précisément ce dont on a besoin.
La bouffe c'est la vie. Si vous n'aimez pas manger, vous n'aimez pas la vie. C'est aussi simple que ca.
En matière d'amitié, j'avais déjà appris à ne pas me montrer trop sélectif, à m'estimer heureux qu'on veuille déjà bien de moi.
Les gens agissent soit par amour soit par peur. Ce sont nos deux moteurs principaux.
L'appel des ténèbres est au chant d'une sirène - magique, hypnotique et quasiment irrésistible. On n'a qu'une envie, c'est d'y aller. Il est si aisé de céder à la tentation du mal. Tout ce qu'il y a à faire, c'est lâcher prise.
Quelle part de ce que nous croyons savoir du passé se révèle être la vérité ? A force de se répéter les mêmes histoires, on finit par perdre les détails ou par en ajouter, par se contenter de relier des points entre différents événements pour adapter les faits, comme je le faisais. Quelle part appartenait à l'extrapolation, ou à la pure création ?
Mais comme avec toute addiction, il faut toucher le fond et tout perdre pour prêter attention aux conseils que les autres se sont efforcés de nous prodiguer. On ne les entend pas tant qu'on n'est pas prêt à réagir.
Heureusement, la magie, la vraie, est partout : dans l'amour, la musique, la poésie. Dans ces étoiles, à des années-lumière d'ici, ces étoiles éteintes il y a mille ans qui continuent pourtant à illuminer nos nuits. Et puis il y a le printemps, la naissance d'un enfant. Ca aussi, c'est de la magie.
Je détestais le monde réel et toutes ses affreuses vérités, lui préférant la vie telle qu'elle m'apparaissait dans les livres ou dans mon imagination.