Le signe des rêves, tome 1

Le signe des rêves est un manga en 2 tomes racontant la descente aux enfers d un père de famille qui ne cesse de prendre les mauvaises décisions et qui se laisse embarquer dans une sale affaire suite à la faillite de son magasin et la perte de sa femme qui a trouvé mieux ailleurs. Toujours aussi crédule il croise un personnage étrange qui lui vend du rêve.
Ce premier tome est plutôt engageant avec une idée originale et des dessins de bonnes factures.

Kasumi vit seule avec son père entrepreneur naïf et crédule, ruiné et poursuivi par le fisc.
Il suit un signe, "le signe des rêves" envoyé par Iyami un escroc (personnage récurrent des mangas japonaises depuis les années 1960 semble-t-il) qui voudrait l'envoyer en France, au Louvre "emprunter" la dentellière de Vermeer. Lui-même raconte ses mésaventures passées dans ce même musée ce qui permet de découvrir le musée : ses salles et ses couloirs et souterrains secrets (album coédité par les éditions du Louvre). Kasumi, moins crédule que son père qui est prêt à suivre l'escroc pour gagner de l'argent.

Manga à l'humour grinçant et parodique, Urasawa nous emmène sur les traces de M. Kamoda et sa fille Kasumi - accompagnés de leur signe de rêves - jusqu'au Louvre. Cette fuite en avant est orchestrée par Mr le Directeur de l'Institut de France, personnage caricatural portant le nom d'Iyami (fameuse figure farfelue créée par le dessinateur d'humour AKATSUKA Fujio dans les années 1960).
J'ai beaucoup apprécié l'histoire, tel un conte des temps modernes, mais ai encore plus apprécié le coup de crayon de l'artiste.
Vraiment une lecture sympa que je vous conseille.

J'ai particulièrement aimé cette histoire pleine d'originalité, de mystères, où les personnages sont vraiment atypiques et qui m'a, il faut dire ce qui est, tenue en haleine de bout en bout. Qui plus est on a quand même la chance de visiter le Louvre en direct de son canapé au travers de l'histoire de son auteur et ce, même si je dois avouer qu'elle est parfois bien étrange et pleine de clichés français (assez drôle cela dit en passant).

Bref, ce manga est un régal pour les yeux, l'histoire est originale, intrigante, addictive à souhait et cerise sur le gâteau, parle quand même de la « Frââânce… sans façon ».

Découverte de ce mangaka dont j'ai pu apprécié la grande qualité graphique. Pas très séduite en revanche par cette histoire de déambulation parisienne d'un petit entrepreneur fauché et de sa fille plus adulte que son père.

Le Louvre et le manga d'Urasawa. Combinaison juste parfaite. Merci.

Un Naoki Urasawa de qualité. Ce tome 1 m'a fait regretter de ne pas avoir le tome 2 sous la main. On aime les références à la France et au Louvre ( bon c'est un peu le but justement) on aime le contraste entre ce père poissard, crédule et naïf et sa petite fille qui a la tête sur les épaules elle et ne cesse de contredire le mystérieux directeur de l'institut de France. le personnage de Michel Désu est prometteur.
j'aime beaucoup Urasawa même s'il ne sait pas finir ses histoires. je lis le tome 2 dans l'après midi. Pourvu que la fin soit à la hauteur du tome 1.