Ne correspond pas vraiment à la quatrième de couverture. Ce n'est pas "l'histoire d'une mère qui pensait savoir ce qu'il y a de meilleur pour son enfant" et elle ne considère pas Raiponce "comme sa fille".
En revanche, elle pense savoir ce qu'il y a de meilleur pour ses SOEURS, ça, oui. Ou ne pas savoir, d'ailleurs, car elle n'est pas bien sûre d'elle tout de même, ce qui la fait tergiverser sur la durée, et laisser filer le temps (qu'elle doit rattraper).
Et elle considère davantage Raiponce comme un sujet à sa disposition. Surtout à disposition de ses soeurs, mais elle besoin d'elle aussi à titre personnel, plus de sa magie, en fait, qui lui permet de préserver ses forces tout le temps de l'attente. Sa peur première est de ne plus être forte pour ses soeurs.
Le lien mère-fille n'est exploré qu'à travers Manéa (la mère de Gothel) et ses filles. Et on ne peut pas réellement dire qu'elle se pose des questions sur son rôle maternel. Je rejoins ici les autres commentaires sur le manque de précisions affectives sur le personnage. Tout ce qui compte pour elle est le potentiel magique. Rien d'autre. Ou c'est ce qu'il nous semble, vu que d'extérieur. Car on devine un lien affectif avec un homme, mais on ne comprend pas réellement le passé qui l'a conduite à être ce qu'elle est.
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