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Alice Gallori (Traducteur)
EAN : 9782019452483
288 pages
Hachette Pratique (30/09/2020)
3.87/5   172 notes
Résumé :
Cruella d'Enfer incarne la figure du mal par excellence : elle a du style, de l'esprit, elle est impitoyable et... sans doute maudite.
De son enfance solitaire à ses choix vestimentaires discutables, en passant par son accident de voiture fatidique (comment l'oublier ? ), Cruella vous dira tout dans ses fabuleuses mémoires - les mémoires d'une femme condamnée par un destin tragique.
Même les méchants les plus diaboliques ont eu des amis, ont connu l'... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (40) Voir plus Ajouter une critique
3,87

sur 172 notes
Nous connaissons tous Cruella qui n'a qu'une envie c'est d'avoir les dalmatiens pour s'en faire un manteau de fourrure.
Mais qui est-elle réellement et comment en est-elle arrivée là ?

Cruella a eu destin tragique et son enfance n'a pas été merveilleuse comme la plupart des contes. Malgré tout avant de changer en horrible femme, elle avait tout de même de bons côtés. Est-ce les boucles qui étaient maudites et qui l'ont ainsi fait devenir ce qu'elle est devenue ?

Serena Valentino nous offre un nouveau roman plein de surprises mais cette fois-ci sans l'apparition des étranges soeurs.
Cruella veut tout faire pour obtenir l'amour de sa mère mais cette dernière n'est intéressée que par l'argent. Cruella ne comprend pas que l'argent ne fait pas le bonheur et que l'on n'achète pas une personne avec des cadeaux. Son père a essayé de lui faire entendre mais c'était peine perdue.
Je l'ai trouvé relativement pathétique de toujours vouloir obtenir l'amour de sa mère alors que cette dernière ne se préoccupait nullement de sa fille.
Son comportement envers Anita était noble quand elle prenait sa défense bien qu'elles ne soient pas de la même classe sociale mais leur relation va changer car Cruella ne souhaite pas ouvrir les yeux sur la vérité.
Elle est tiraillée entre le fait de vouloir attirer l'attention de sa mère et ses propres sentiments vis à vis des gens qu'elle côtoie.
La perte de l'amour de sa vie va mettre un terme à sa vie convenable et sa chute aux enfers va commencer.

Il apparaît plus qu'évident que le comportement des autres peut nuire à notre bien-être et notre évolution sociale. La présence des gens qu'on aime est essentiel à un bon épanouissement.
Le manque d'affection de sa mère a totalement bouleversé sa vie et peut-être aurait-elle été différente dans le cas contraire. Mais ça nous ne le saurons jamais…

Lien : https://fantasydaniella.word..
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Ce septième tome de la collection Disney Villains marque un tournant dans la poursuite de la saga.
Tout d'abord par son manque de lien avec les tomes précédents (alors que les six premiers tomes sont à lire dans l'ordre), celui-ci peut tout a fait se lire indépendamment.

Ensuite, par le style d'écriture, puisque l'histoire est rédigée à la première personne du singulier, comme si Cruella racontait elle-même son histoire.

Pour terminer, là où dans les tomes précédents, l'histoire originale se poursuit en parallèle avec l'histoire du méchant ; ici, nous en apprenons énormément sur l'enfance de Cruella et le récit des "101 dalmatiens" tel que nous le connaissons ne prend que quelques pages.

J'ai bien aimé ce livre, même si surpris de tous ces changements. J'espère cependant pouvoir retrouver rapidement des liens entre toutes ces histoires, dans la suite des romans de la collection.
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Septième tome de cette saga.
J'aurai passé un bon moment avec ces héros et héroïnes, ces "méchants" de Disney que Serena Valentino a décidé de nous montrer sous leurs bons jours. Avant la bascule vers le côté obscur de la force. Ah non, ça c'est pas la bonne saga.

Autant, dans les six premiers, il y a un suivi dans les histoires et il est conseillé de les lire dans l'ordre, et je dirai même plus de manière assez rapproché, autant dans celui-ci, il peut-être lu à part.

Ce n'est pas mon Disney préféré, mais j'ai aimé suivre l'évolution de Cruella sur les 3/4 du livre puisque le dernier c'est ce que l'on connait des 101 Dalmatiens.
Elle m'a fait de la peine. Et on voit à quel point, elle a été façonné par sa mère. Elle a mal tourné car des événements l'ont détournées du droit chemin.
Elle n'est pas égoïste, puisqu'elle fait tout pour plaire à sa mère qui lui rend bien mal.
Elle s'est détournée des personnes importantes et qui avaient une réelle affection pour elles.

Bref, idéal pour se replonger dans son enfance.
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Après Maléfique, Ursula, Gothel ou encore la bête, c'est au tour de Cruella de nous raconter son histoire.
Son récit est quelque peu différent des autres car cette fois-ci, on ne retrouve pas les étranges soeurs. Cruella se montre vraiment indépendante par rapport à ses choix, son parcours même si l'on devine sans trop de difficulté que sa mère y est pour quelque chose, une femme froide n'aimant qu'elle-même et n'ayant proféré que peu de tendresse pour Cruella.
L'enfance de Miss d'Enfer aborde un sujet qui jusqu'à présent n'était jamais évoqué dans les livres de Serena Valentino: les différentes classes sociales, des plus riches aux plus pauvres en passant par ceux que Cruella surnomme les "entre-deux". A lire pour les amateurs de Disney!

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de l'avis de tous, cet opus était l'un des meilleurs de la collection : ambiance, psychologie, écriture... selon les différentes chroniques parcourues sur la toile, "Cruelle Diablesse" était une pépite. Au final, on ne sait pas ce qui nous laisse le plus perplexe : notre déception, ou notre persévérance dans cette série qui va de mal en pis depuis son second tome ?

Revenons un peu en arrière : il y a quelques années de cela, l'auteure Serena Valentino était contactée par Disney Press pour écrire un roman mettant en scène un grand méchant de l'univers Disney et ainsi raconter l'histoire dont il est issu depuis l'autre côté du miroir. En choisissant la Reine de Blanche-Neige et les sept nains, l'auteure avait offert aux lecteurs avec "Fairest of all / Miroir, Miroir", un conte sombre et inventif on ne peut plus réussi. Face au succès rencontré par le roman, Disney Press avait alors proposé à Serena Valentino de poursuivre l'aventure en publiant tous les ans un nouvel ouvrage conçu sur le même modèle et racontant l'histoire d'un "Disney Villain". Et là, ce fut le drame : dès le second ouvrage ( consacré à la Bête), la romancière avait décidé de transformer la collection en série, et de relier les différentes intrigues entre elles comme partageant un même univers, voire comme se suivant de l'une à l'autre.

Pour justifier cette dramaturgie, Serena Valentino avait été obligée de créer des personnages secondaires insipides, leur seul intérêt étant de servir de "liant" ; malgré cela, ces derniers ont au fur et à mesure de plus en plus d'ampleur, au point de reléguer parfois lesdits "Disney Villains" à l'arrière plan. Cela dit, on avait quelque espoir avec ce Cruelle Diablesse de voir le niveau se relever : Les cent un dalmatiens ne se réclamant pas du conte de fées, l'auteure était obligée de s'affranchir de sa mythologie de papier mâché créée bon an mal an pour ses précédents titres, au moins pour celui-là. Malgré le contexte spatio-temporel et l'ambiance du Londres du milieu du XXème siècle (des atouts de taille pour imaginer une intrigue à la hauteur du personnage), "Cruelle Diablesse" est un ratage quasi total, dans la continuité des précédents opus.

Alors, certes, il y a quelques bonnes idées : l'histoire est racontée par Cruella elle-même, qui rédige ses mémoires, ce qui tend à une lecture immersive prometteuse, et il apparait clairement que Serena Valentino a lu le livre de Dodie Smith. En effet, comme dans le roman original des "Cent un dalmatiens", Cruella souhaite épouser un homme à condition qu'il accepte de prendre le nom des de Vil / d'Enfer afin de poursuivre la lignée. Malgré ces quelques points, les origines et la tournure que l'auteure donne à la relation Cruella / Anita manquent de crédibilité, de même que les relations qu'entretient Cruella avec sa mère sont assez peu réalistes ; de façon générale, les personnages ont vraiment peu d'épaisseur et on s'ennuie ferme. L'écriture (ou la traduction ?) y est certainement pour beaucoup : le style du texte français est (mais c'est déjà quelque chose qu'on avait pu reprocher aux précédent opus de cette collection) assez pauvre, ce qui n'aide pas à apporter de la teneur à quoi que ce soit, protagonistes ou péripéties. Serena Valentino ne parvient au final pas à s'empêcher de tisser un lien avec la mythologie fantastique imaginée pour les autres romans de sa collection, expliquant presque la folie du personnage par une malédiction en lien avec l'univers des contes de fées, un subterfuge dramatique assez grossier... Enfin, ultime reproche que l'on peut faire à l'auteure si elle a effectivement lu le roman de Dodie Smith : elle parvient même à passer complètement à côté de LA caractéristique du personnage ; à aucun moment en effet elle ne s'attarde sur la conduite déraisonnable et bruyante de Cruella dans les rues de Londres, LE signe distinctif de Lady d'Enfer après sa couleur de cheveux, pourtant rappelé maintes fois dans le roman original ainsi que dans les autres adaptations et variations autour de cette grande méchante...

En bref : Malgré le grand potentiel de départ du personnage, Serena Valentino s'englue un peu plus dans le ratage total qu'est aujourd'hui la saga des Disney Villains. Manque de relief des protagonistes, intrigue inégale, style pauvre... Cruella d'Enfer méritait infiniment mieux...

Lien : http://books-tea-pie.blogspo..
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Je suppose que je pourrais commencer mon histoire ici, à Castel d'Enfer, où tous mes merveilleux plans ont pris forme dans les ténèbres. Mais je préfère revenir au tout début, ou suffisamment loin dans le passé pour vous expliquer pourquoi j'ai agi comme je l'ai fait. Bien sûr, vous connaissez l'histoire de ces pitoyables dalmatiens et de leurs insipides propriétaires, Roger et Anita; je suis même prête à parier que vous avez espéré de tout votre coeur qu'ils échappent au monstre qui les pourchassait. Mais n'ai-je pas le droit de raconter ma propre version de l'histoire ? La véritable histoire. Elle est formidable, après tout, Imaginez donc : mon histoire. L'histoire de Cruella d'Enfer !
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"Maman, si belle dans ses manteaux de fourrure, ses robes élégantes rehaussées de bijoux éblouissants. Maman qui filait vers des lieux plus excitants les uns que les autres. Grande et mince, assez déginganée, elle avait des cheveux d'un noir superbe et des yeux marrons si foncés qu'ils paraissaient noirs, eux aussi."
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"Finalement, rien n’est jamais aussi noir et blanc que le pelage d’un
chiot dalmatien dans la vie, même pour une femme diabolique telle
que Cruella d’Enfer."
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"Je tâtonnais dans les ténèbres, incapable de trouver une issue ou
un rayon de lumière pour me tirer de là. Je pleurais jusqu’à
l’épuisement. "
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J'avais soif de liberté. Je ne voulais être enchaînée ni à un foyer ni à un homme.
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