Même si le titre est explicite je ne m'attendais pas à lire un livre sur le deuil et ses coutumes par la voix de 3 jeunes enfants, alors église, mosquée ou synagogue. La grande affaire dans cette histoire, c'est la mort d'un escargot. Ecrabouillé accidentellement par Alice. Drame pour cette dernière alors que ses 2 amis commentent l'évènement. Puis tous trois prépareront l'enterrement, alors église, mosquée ou synagogue? Il faut aussi penser à la toilette du mort décrète Amin. Ce qui semble un jeu amène une conversation bien sérieuse entre les enfants, qui veulent faire cet enterrement dans les règles.
Un livre finalement bien sérieux, qui amène une réflexion et quelques informations que les jeunes ne se posent pas en général.
Y'a-t-il un Dieu pour les escargots? question universelle traitée avec une certaine gravité. L'auteure y greffe une histoire d'amitié et une amoureuse...
L'illustration est présente surtout sous forme de doubles pages. Tout en douceur avec des couleurs estompées et crayonnées.
Un roman étonnant sur le deuil qui ne peut laisser insensible tant les dialogues sont justes.
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Un petit roman qui aborde plein de sujets : la relation filles-garçons et les questions de religions car les enfants n'ont pas les mêmes rites funéraires mais qui ne rentre pas dans quelque chose de trop didactique non plus.
C'est une nouvelle collection après je me pose tout de même la question de la mention roman illustré car certes les illustrations sont là et sont sympas mais elles ne sont pas non plus très présentes pour avoir la mention de roman illustré à mon sens.
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J'ai adoré ce petit livre ! Je m'y suis tellement reconnue!!
J'ai dû moi aussi jouer à enterrer un escargot quand j'étais petite, cérémonie et tout le bazar.
Ils sont tellement mignons ces petits, et le tout sonne tellement vrai. Et les quelques illustrations sont toutes mimi !
Bref, je suis absolument conquise.
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Avec le bonus qu’est la magnifique jaquette qui se déplie pour se transformer en affiche, Quand les escargots vont au ciel est une petite pépite d’intelligence, subtile et drôle.
Lire la critique sur le site : Ricochet
- Heureusement que les catholiques peuvent manger tous les jours, parce que moi j'ai tout le temps faim.
Elle mit une main sur son ventre.
- Rien que d'en parler, j'ai envie d'un Savane.
- Y a pas des trucs que les catholiques ne doivent pas manger ? demanda Rachel ?
- Heu, non... Je crois que le vendredi, c'est mieux de manger du poisson... Du cabillaud, par exemple. Le cabillaud, y a pas d'arêtes, c'est ça qui est bien.
[p70-71]
- Quand un garçon apprécie une fille, il ne sait pas toujours comment lui dire. Alors il l’embête.
Alice fronça les sourcils.
- Par exemple, il la pousse dans la cour de récréation ?
- Par exemple.
- Mais maman, ce n'est pas du tout intelligent de faire ça.
- C'est vrai.
- Ils sont vraiment bêtes les garçons !
-Parfois, oui.
[p15]