Sentiment très mitigé après la lecture de Goat Moutain. Dieu sait que j'aime
David Vann - mes précédentes critiques en attestent - mais là, je suis partagé, juste histoire de ne pas dire déçu.
À son crédit, comme toujours, une capacité sans beaucoup d'égal à installer une atmosphère angoissante, puis à la faire monter en puissance, page après page, jusqu'à arriver à positionner le lecteur au coeur d'un huis-clos pourtant situé en plein coeur de la grande nature californienne.
Ses personnages sont étudiés, sondés, léchés jusqu'à l'os, avec la famille pour fallacieux trait d'union qui n'unit rien.
Mais dans
Goat Mountain, je ne suis jamais rentré dans sa métaphore christique et là, le livre devient vite long. Très long. Trop long pour moi même si, comme d'hab', je l'ai fini.
Mais pas deux fois, David...
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