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sur 263 notes
Onze ans, c'est l'âge pour tuer un cerf. Mettre sa veste de camouflage, quelques bières dans le sac à dos, un fusil bien huilé, casquette avec visière pour ne pas être ébloui par le soleil californien et s'aventurer en pleine forêt, dormir sur place à même le sol sur un couchage de bric et de broc et surtout d'épines de pin. Cela a tout du portrait initiatique d'un père avec son fils. le grand-père accompagne, l'oncle aussi, comme une réunion familiale et masculine, un pacte de sang à la vie à la mort. Sentir et respirer les odeurs champêtres, un sentiment de bien-être qui se dégage de mon roman étiqueté nature-writing. Pas de grizzli à s'attendre, juste des champignons, des corbeaux et peut-être quelques heures à attendre que le cerf passe devant mon viseur. Juste un cervidé.

Cela pourrait faire un excellent roman initiatique, transmission générationnelle d'un père à un fils. Apprendre à manier une batte de base-ball ou un fusil de chasse, le cérémonial est presque le même. L'intensité aussi et ce plaisir de partager quelque chose avec son fils, et de le voir grandir dans le monde « adulte ». Pourtant, les conséquences peuvent être « assez » différentes.

David Vann s'éloigne de son Alaska, pour une région plus chaude, plus étouffante même. L'histoire est toujours aussi sombre, et reste fascinante. Les méandres de l'esprit humain se fourvoient dans la noirceur de la vie. Et de la mort. A quoi tient la vie ? A une lunette de visée et un tir de précision, probablement. Mais aussi, l'après-acte, l'après-drame. Comment le gérer ? Comment assumer un lourd secret… enfoui dans une nature que l'auteur décrit avec ravissement, les couleurs, les ombres et les lumières, les senteurs… de la lumière d'un roman de pur nature-writing à la noirceur de l'âme humaine.
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La lecture est décidément une passion bien surprenante...
Il suffit de peu de choses pour se laisser embarquer, captiver, interpeller et ce, parfois, à contre-pied de l'avis des autres lecteurs.

Les opinions sont partagées concernant Goat Mountain et je le comprends aisément.
On est plongé d'entrée de jeu dans une atmosphère oppressante, rude, implacable.
Comment admettre en effet qu'un gosse de 11 ans puisse être à ce point fasciné par les armes qu'il parvient à donner la mort sans rien ressentir ?
Homme ou gibier, aucune différence...
On lui a appris à chasser, à viser, à tirer, il s'exécute et ne comprend pas pourquoi son père et son grand-père, initiateurs de ce rituel, se braquent, s'offusquent.
Devenu adulte et narrateur, il relate et analyse.
Peut-il se trouver des excuses ?
Peut-on lui en vouloir d'avoir agi par instinct, d'avoir obéi à une pulsion ancestrale trouvant ses racines dans la Bible ?

Face à lui, deux hommes.
Son père, effrayé, tiraillé entre la peur, le dégoût et le lien paternel, et son grand-père, le patriarche admiré, craint, faisant figure de démiurge et donc détenteur du jugement suprême.
Quelle place est laissée à Tom, l'ami de toujours, impliqué malgré lui dans quelque chose qui le dépasse, dans un huis-clos familial qui l'effraie et le scandalise ?

David Vann signe ici un roman terrible dans tous les sens du terme.
Un parcours initiatique d'une brutalité suffocante.
D'autant plus violent qu'il s'en prend à la nature elle-même, profannant ce décor grandiose en répendant le sang.
L'importance de l'arme pour le gamin qui, même dans les moments calmes ne s'en sépare jamais, est effrayante.
Sa carabine, toujours dans ses mains, comme son alter-ego.
Et pourtant, on sent comme une dramatique innocence chez lui, une terrible erreur d'interprétation.

Dans un style particulier fait de phrases nominales, sans verbes, qui ajoute à l'ambiance oppressante, cassante, David Vann nous propose une réelle réflexion sur la vraie nature humaine et son côté obscur.
Il établit un parrallèle avec l'histoire sainte que seuls quelques initiés, sans doute, pourront apprécier mais qui n'est pas tout à fait dénué de sens.
En cette période pascale plus précisément, le lien entre morts et vivants interpelle indiscutablement.

Roman totalement immersif, Goat Mountain met mal à l'aise tant le récit est criant de réalisme.
Impossible de s'attacher à de tels personnages et des scènes parfois écoeurantes.

C'est pourtant cette capacité à absorber le lecteur, à le sidérer, qui fait de ce livre un bon livre.
N'en déduisez pas pour autant que je suis fascinée par la cruauté, mais j'avoue avoir été totalement immergée dans l'ambiance oppressante dont la montagne grandiose se fait le sombre écrin.

Avec moi, David Vann a atteint son but, je ne peux donc que m'incliner et lui décerner 4 étoiles.
Le style seul me fait émettre quelques réserves.
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On peut dire que David Vann a trouvé un filon depuis "Sukkwan Island"...Et que depuis il creuse, creuse, creuse toujours au même endroit.
Des relations familiales biscornues et violentes, des êtres écorchés ou dérangés, sans moralité sociale ou sans inhibition, et, pour le meilleur de ses livres, des paysages grandioses aux conditions de vie extrême.

"Nous étions toujours occupés à tuer quelque chose, c'était comme si nous avions été mis ici-bas pour tuer".

Homme ou gibier, quelle différence pour un jeune garçon de 11 ans, dans une famille de chasseurs? le braconnier était dans sa lunette de visée, il a tiré, touché et il a aimé cela.
Ce dernier roman démarre en fanfare! La partie de chasse à peine entamée en est à jamais plombée... Et qui devra porter le chapeau, de l'enfant ou des trois adultes?

Un monde d'hommes taiseux, frustres, insensibles, un cercle familial masculin sans tendresse, une suspicion collective sourde en huit-clos, un crescendo dans la bestialité...
Rincée par la noirceur des êtres, je reste impressionnée par le talent descriptif de l'auteur. Grace à lui, on voit, on ressent, on observe et on réagit.

Roman initiatique, réflexion sur l'éducation, sur la violence des pulsions, de l'animalité de l'individu.
Il n'empêche, je crains de ne plus faire, dorénavant, le voyage dans l'univers de David Vann.
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Depuis plusieurs années, un jeune garçon accompagne son père, son grand-père et un ami de la famille lors de l'ouverture de la chasse. L'année de ses onze ans, il aura enfin le droit de tirer son premier cerf. Mais alors que son père l'invite à observer un braconnier dans le viseur de son arme, le garçon commet l'impensable et n'en ressent aucune honte. « Chacun de nous ressentant une sorte d'élan. Aucune action anodine. Chacun de nos pas, un nouveau pas vers une fin. Je le savais depuis que j'étais en mesure d'avoir des souvenirs. » (p. 15) La chasse continue, encombrée d'un cadavre, et les trois hommes s'affrontent, chacun avec sa propre idée de ce qu'il faut faire. le père peut-il encore protéger le fils face à un aïeul qui cite des règles immémoriales et contre un troisième homme qui pense aux conséquences sociales de l'acte de mort. « Tu es mon fils. Je suis ici pour t'aider. J'essaie de comprendre ce que tu peux bien être, et j'essaie de t'empêcher de le devenir. » (p. 209) Ce sombre récit est porté par l'enfant devenu adulte, comme une introspection a posteriori, probablement trop tardive, mais néanmoins nécessaire. Sur les terres familiales de Goat Mountain, le garçon a tout appris de la vie en apprenant la mort, au cours d'une initiation brutale et sauvage.

Attention, texte dense et étouffant ! Impurs présentait déjà une jeune personne flirtant avec trop de plaisir avec la violence et la mort. Sukkwan Island et Désolations montraient les violences que l'on s'inflige au sein des familles. Avec Goat Mountain, la boucle est refermée, ainsi que l'annonce l'auteur en postface. « Ce roman consume les derniers éléments qui, à l'origine, m'ont poussé à écrire : les récits sur ma famille et sa violence. Il revient également sur mes ancêtres cherokees, et leurs interrogations lorsqu'ils furent mis face à l'idée de Jésus. » (p. 249) Sur une terre nord-américaine qui a bien changé depuis la découverte du Nouveau Monde, les récits de la Bible se mêlent au folklore américain et ce mélange culturel interroge l'être humain. « Je me fiche bien de Jésus, mais l'Ancien Testament est un recueil d'histoires d'un temps ancestral, des ombres ataviques parmi lesquelles j'erre sans cesse dans l'espoir d'y trouver une confirmation. » (p. 86) En faisant de l'enfant un tueur naturel, le texte questionne le rapport de l'homme à la mort et au meurtre. « Ce qui est instinctif porte soudain le poids d'une conséquence, notre nature animale trahie par la conscience. » (p. 150) le narrateur est obsédé par la figure de Caïn, le premier assassin dont l'offrande refusée a été remplacée par un sacrifice païen. Les réflexions métaphysiques et religieuses du narrateur sont finalement profondément humaines : dans un monde et une civilisation en décrépitude, sur des terres vidées de leurs grands troupeaux, l'homme expérimente l'enfer de son vivant, toujours en quête de réponse et de sens. « Dans ce que nous considérons comme inviolable, quelle quantité n'est qu'aléatoire, sans aucun fondement ? » (p. 112)

Dans ce roman, David Vann fait montre d'un style extrêmement percutant, où les phrases ne manquent pas leur cible. Avec une économie de mots et une écriture resserrée qui sait tout dire en ne nommant pas tout, l'auteur porte son texte à un degré de précision que n'avaient pas ses précédents romans. Fluide et obsédante, la narration place le lecteur en lieu et place de l'action : il est impossible d'être un simple spectateur, de ne pas sentir le sang, de ne pas entendre les chairs se déchirer et les coeurs battre au rythme fou des pulsations cosmiques. Et ce constat du narrateur peut devenir celui du lecteur, s'il se laisse prendre au piège du texte. « Une partie de moi-même n'aspirait qu'à tuer, constamment et indéfiniment. » (p. 21)

Profondément ancré dans le courant du nature writing, ce roman époustouflant pourrait également s'inscrire dans ce que j'ai déjà appelé l'human nature writing, l'homme étant sans cesse exclu et partie prenante de la nature. Goat Mountain est un récit âpre, barbare et infanticide : lecteurs qui entrez ici, abandonnez toute innocence.
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Difficile de conseiller un livre aussi éprouvant et pourtant, c'est ce que je vais tenter de faire en quelques lignes, parce qu'un bon roman, c'est un roman qui provoque des émotions, même si ces émotions sont douloureuses.
Dans Goat Mountain, on part à la chasse. Un jeune garçon accompagne son père, son grand-père et Tom, un ami de la famille.
Le jeune garçon a onze ans, il est donc en âge d'abattre son premier cerf. Tout ne se passera pas exactement comme prévu car le premier cadavre de l'enfant sera celui d'un braconnier!
Dès les premières lignes, la tension est palpable, le malaise s'installe subtilement.
Roman psychologique à l'atmosphère oppressante et au décor sublime, la lecture de Goat Mountain m'a perturbée par la violence de certaines scènes. La mort du braconnier m'a presque semblée banale face à la violence des descriptions lorsque l'enfant abattra son premier cerf, un carnage insoutenable suivi du rite initiatique cannibale dont je ne peux parler tant le dégout que j'ai ressenti est encore présent.
Je ressors de cette lecture profondément perturbée, mais pas seulement, j'ai ressenti une sorte de fascination qui m'a tenue en haleine tout au long de « cette épreuve littéraire ».
Pourquoi suis-je allée jusqu'au bout de cette épreuve ? Peut-être par compassion pour l'enfant ou alors tout simplement parce que David Vann est un grand écrivain, la description des paysages est sublime, la psychologie des personnages est disséquée avec minutie. David Vann excelle dans l'art de mettre au jour la noirceur de l'âme humaine dans des récits où la nature est prépondérante.
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1978, Nord de la Californie. Un pick-up emprunte des chemins escarpés qui mènent à un territoire isolé en pleine montagne. A son bord, un garçon, son père, son grand-père et un ami de la famille s'apprêtent à chasser pendant quatre jours. Le rituel est le même chaque année pour l'ouverture de la chasse, à un détail près : le garçon âgé de onze ans a la permission de tuer son premier cerf. Et s'il y parvient, il devra manger le foie et le coeur de sa victime, prouesse qui fera de lui un homme. Mais la partie de chasse initiatique espérée va être marquée par un grave accident et se transformer pour le narrateur en un « rêve lugubre et intermittent peuplé de formes scandaleuses ».

Le roman a pour cadre une nature inhospitalière et décharnée : vallée de pins, routes poussiéreuses, rivière asséchée, mer d'herbe fanée percée ça et là de rochers abrupts, de buissons de manzanita ou de sumac vénéneux. Les crotales se confondent aux branches cassées. Un sommet domine ce terrain : Goat mountain, la montagne de la chèvre, une des formes du diable, qui semble imprégner ici la nature et le coeur des hommes.

La lecture de ce roman est – avouons-le - éprouvante. Le récit est marqué par une forte intensité dramatique, les descriptions sont faites en phrases hachées et dépourvues de verbe, les rapports entre les personnages sont passionnés et chaque moment revêt une forte portée symbolique. Les événements narrés dans ce roman sont le prétexte de réflexions sur de nombreux sujets : le bien et le mal, la culpabilité et la rédemption, la nature face à la société, les fondements de la loi morale. Ces questionnements trouvent un écho dans la Bible et la mythologie et les croyances ancestrales. Nous sommes renvoyés à nos origines ; une fois le vernis de la civilisation gommé, nous redevenons ce que nous sommes, des êtres primitifs guidés par leurs instincts, le premier d'entre eux étant de tuer.

« Goat mountain » est si sombre et si violent qu'il peut indisposer un lecteur déjà éprouvé par un style rugueux. Mais le roman parvient à nous éblouir par ses passages sublimes et son questionnement profond sur la nature humaine.
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La lecture de « Sukkwan Island » m'avait estomaqué et je savais que je venais de découvrir un nouvel auteur fétiche. Avec « Goat Mountain », je m'attendais donc à être éperonné de la même manière, sans effet de surprise, mais David Vann a tout de même réussi à m'ébranler. Tout d'abord par le style. Si sa plume dans « Sukkwan Island » était fluide et agréable, je n'y avais cependant trouvé aucun particularisme notoire. Mais ici, l'auteur fait éclater une sorte de brutalité lapidaire, un rythme tranchant qui magnétise. Ensuite, il y a ce traitement du récit, à la manière d'une parabole biblique sur la perpétuation de la violence et des instincts primitifs, où le conflit transgénérationnel sert de terreau à l'émergence d'une virilité perverse. Mais attachons-nous à l'histoire…

« Automne 1978, nord de la Californie. Un garçon de onze ans, son père, son grand-père et un ami de la famille se retrouvent sur Goat Mountain pour chasser. A leur arrivée, les hommes aperçoivent au loin un braconnier qu'ils observent à travers la lunette de leur fusil. le père invite son fils à tenir l'arme et à venir regarder. Et l'irréparable se produit. »

Cette quatrième de couverture ne laisse aucun doute sur la nature de l'irréparable, et l'effet de culmination dramatique dans les toutes premières pages du récit place d'emblée les quatre personnages et le lecteur qui les regarde dans une ambiance infernale où le temps se cristallise, où les repères éclatent, où la morale est dépecée comme une bête, où l'innocence d'un enfant est éventrée et ce qui en sort exposé comme des entrailles fumantes. Les jours vont s'égrener au sein d'une nature magnifique et sauvage, et dans ces paysages où les symboles jaillissent de la conscience, vont se succéder les phases de sidération, de défiance, et d'entrechoquements. David Vann explore la mécanique des rites initiatiques, leurs racines profondes et ce qu'elles révèlent sur la nature humaine, les instincts que nous combattons et ceux que nous transmettons de génération en génération.
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Plongée dans Goat Mountain, réserve naturelle luxuriante...

Fougères en pagaille, terres humide, cerf en visuel, faune florissante et parfum d'humidité...
Un vrai bol de nature tout au long de ces pages qui retrace le parcours initiatique d'un petit d'homme de 11 ans qui part devenir un homme avec sa carabine... et cela s 'apprend.
Cette histoire virile parmi ce quatuor de voix masculines m'a plongée dans des guerres de pouvoirs, d'actes et de lois a l'image de Cain face a Abel

Alors Qui fait le bien qui fait le mal?
Enfoui sous le feuillage, ce besoin de nature m'a fait du bien ma foi.
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Fabuleux huis clos en plein air si je puis dire, où les grands espaces servent de décor à un conflit familial tragique, déclenché par le meurtre volontaire d'un braconnier, assassiné par le garçon de onze ans lors de son initiation à la chasse au cerf. le cadavre trimballé pendant plusieurs jours suite aux dissensions sur ce qu'il convient d'en faire servira de révélateur aux haines recuites, aux pulsions meurtrières, aux rivalités et à tout ce qui est enfoui dans chacun d'entre nous. Abel tué par Caïn, Oedipe tuant son père, les grands mythes ancestraux sont relus à travers une histoire assez glauque dans un style poétique, tourmenté qui révèle le délitement de chaque personnage en général et du jeune héros (ou plutôt anti-heros)en particulier. Famille je vous hais ? C'est bien pire que ça ! Lieu de confrontation et de conflit de pouvoir, la famille devient le lieu même des grands règlements de comptes humains. A la fois fascinée par la façon dont l'histoire est menée et subjuguée par un style déroutant mais qui en est l'essence même j'ai beaucoup aimé ce livre en dépit d'une certaine tendance de l'auteur à tourner en rond à force de vouloir appuyer son propos.
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Sukkwan Island m'avait laissé une tellement forte impression que lorsque je vu ce titre dans une boutique d'occasion, je l'ai pris sans lire le 4e de couverture... simplement parce qu'il s'agit de Vann... J'ai ouvert le livre, en ne sachant pas du tout de quoi il en retournait... J'ai retrouvé encore une fois la nature omniprésente, les grands espaces, la communion avec l'environnement, même si cette fois, il y avait quelque chose de plus sanglant, dans cette chasse constante au cerf à tuer. Il y a bien évidemment la relation conflictuelle entre son père et son fils, qui s'articule cette fois sur trois générations... Un triangle de relations complexes, avec ses non-dits, ses secrets, ses emprises, ses rancunes... Et puis, le meurtre... cette fois, c'est le jeune fils, qui, avec sa carabine tuera un braconnier... Que faire du corps ? Dénoncé à la police ? Châtier celui qui a commis ? L'histoire se déroule sur quelques jours, ou même quelques heures et l'oppression et l'impression étrange qui se dégage de ce roman n'est que plus intense. J'ai aimé ma lecture, mais ce n'est pas le coup que j'attendais. J'ai trouvé quelques longueurs et j'avais quelques fois que ça tournait un peu un rond... Et les paragraphes sur l'allégorie à Caïn et Abel ne servait pas entièrement à l'histoire, et nous sortait, à mon sens, de l'immersion dans cet univers... Mais j'ai tout de même très envie de lire d'autres titres de Vann...
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