Pour son quatrième roman,
David Vann n'a pas fini de nous surprendre.
Trois générations se retrouvent sur les terres familiales pour chasser le cerf, épreuve obligatoire pour devenir un homme. le narrateur n'a que 11 ans et la loi californienne n'autorise à tuer un cerf qu'à partir de l'âge de 13 ans. C'était sans compter sur un grand père nihiliste et une loi familiale au dessus de tout, la loi du clan.
Seulement tout dérape dès le début, le narrateur commet l'irréparable, le père complètement dépassé essaye tant bien que mal de remettre les choses dans l'ordre, c'était sans compter sur le grand père véritable bête des montagnes.
Un véritable chef d'oeuvre d'écriture qui nous porte à travers les chapitres sans qu'on puisse deviner où l'auteur veut nous emmener. Avec
David Vann on retient son souffle à chaque page. Une écriture haletante et sous tension magnifiquement orchestrée. On retrouve dans les descriptions des paysages une pointe de
John Muir et parfois un soupçon de
H. D. Thoreau.
Commenter  J’apprécie         50