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Critique de OnceuponatimeinLondon


Dans ce roman policier de Fred Vargas qui est paru à la suite de "Sous les vents de Neptune", le commissaire Adamsberg est de nouveau aux prises avec son passé. En effet, alors qu'il vient d'acquérir une nouvelle maison qui a la réputation d'être hantée, une affaire qu'il avait résolu il y a des années refait surface : celle de l'infirmière tueuse, l'"Ange de la Mort". Entre sa vie privée qui prend un nouveau tournant avec la naissance de son fils et les complications avec certains membres de sa brigade, le commissaire a beaucoup à faire...

L'ambiance générale de "Dans les bois éternels" m'a moins plu que celle du précédent roman : "Sous les vents de Neptune". En effet, l'enquête patine un peu, rendant les près de 500 pages presque de trop. de plus, les nombreux problèmes entre membres de la brigade et l'aspect un peu glauque et malsain du mode opératoire du meurtrier m'a rendu la lecture moins agréable.

Ce qui a fait que j'ai entièrement oublié les quelques aspects négatifs cités au-dessus en refermant ce livre, c'est la qualité de l'intrigue : j'ai été littéralement épaté par la complexité et le développement de la trame de l'enquête. le nombres de rebondissements - toujours en finesse et en cohérence - est ahurissant ! Fred Vargas a parfaitement réussi à m'entrainer dans les pièges où sont tombés ses personnages et lorsque la situation se retourne complètement, on se dit "évidemment, pourquoi n'y avais-je pas pensé ?!" C'est encore une fois la démonstration de l'Art magistral que pratique cette autrice dans ses romans policiers. Je ne me suis évidemment pas attendu du tout au dénouement final (si des personnes avaient deviné le nom du meurtrier, qu'ils me le disent dans les commentaires, vous aurez tout mon respect ! ;-) ).

Bref, c'est donc dans la dernière partie du récit que tout s'accélère et que le roman devient vraiment prenant, faisant totalement oublier les méandres du début... Et, de nouveau, le soin apporté aux personnalités des personnages est fabuleux : Vargas leur invente à chacun des tics de langages, des particularités, des habitudes auxquelles elle réussit à faire allusion tout en finesse durant l'intégralité de ses pavés. du grand art !
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