Alors ce Vargas, est-ce un bon, un très bon, un moyen ? Elle nous a tellement étonnés avec ses polars qui n'en sont pas, ses fantaisies, sa malice et ses personnages imprévisibles, qu'on lui demande beaucoup ! Cette fois c'est un (très) bon (on avait été nombreux à être déçus par "
Sous les vents de Neptune").
Adamsberg nous sort un bon vieux meurtre de sous les fagots, probablement commis par une infirmière septuagénaire récidiviste, avec un élixir de longue vie à la clé, à base de cheveux de vierge morte, d'os de coeur de cerf et de bave de serpent (j'exagère à peine). Ajoutez à cela une querelle enfantine qui a mal tourné et qui met face à face, quarante ans après, Adamsberg et le nouveau, Veyrenc, qui s'exprime en alexandrin quand l'heure est grave.
Oui franchement on a bien notre Vargas des meilleurs jours, on est surpris et charmés par ses trouvailles, et c'est çà qu'on aime chez elle.
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