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Critique de Folfaerie


Oui, je sais, je ne peux pas m'éloigner trop longtemps d'Adamsberg, alors voilà, j'ai filé à sa suite, en Normandie, où il se passe - encore - de drôles de choses. le roman se situe après "Un lieu incertain" et "Dans les bois éternels", on retrouve donc la même équipe, Veyrenc inclus. Je l'aime de mieux en mieux Veyrenc. Et aussi Zerk. le portrait craché de son père.

Bien sûr, Fred Vargas nous plonge presque immédiatement dans une atmosphère surnaturelle. C'est un peu sa marque de fabrique.

D'ailleurs, on ne lit pas un Vargas, on pénètre dans son univers pour y retrouver de vieilles connaissances, rencontrer des gens hors du commun, à la limite de l'excentricité, de doux rêveurs ou bien des caractères forts, de ceux qui marquent. Je ne sais pas pour vous, mais moi, je ne rencontre guère ce genre d'individus dans la vie réelle.

Pas d'Adamsberg, mais ça encore, c'est compréhensible, mais pas de Danglard non plus, ni de Violette Rétancourt, pas plus que je n'ai observé un comte au bras long ou une famille aussi singulière que les Vendermot. Alors je suis bien aise de les croiser, ici, dans les pages de ce très bon roman. Surtout que je me suis prise d'affection pour une autre figure féminine aussi épatante que Clémentine : Léo, l'amoureuse du comte de Valleray.

Tout est singulier dans ce Vargas. Cette enquête où on hésite entre de multiples suspects, une armée de morts qui punit les âmes noires (je ne connaissais pas la légende, mais j'avoue que l'idée est séduisante), un médecin criminel qui fait des miracles, un pigeon qui hésite à se civiliser, et un rebelle, adepte du yo-yo, qui brûle des voitures... La routine, quoi.

Je me demande si ce n'est pas mon préféré celui-là. C'est la première fois que j'ai autant hésité entre différents suspects, et puis cette légende macabre m'a fortement intéressée. Si en plus on parle du sauvetage d'un pigeon, alors là... ou bien c'est parce que, pour une fois, Camille est absente, et ce n'est pas plus mal. Elle est avantageusement remplacée par Zerk, le digne fils du commissaire. Il se peut aussi que ce soit l'émotion qui est entrée en ligne de compte. C'est mon dernier Adamsberg. Pas mon dernier Vargas, heureusement, mais mon dernier Adamsberg. Je suis un peu triste, forcément.

A quand le prochain ?
Lien : http://lectures-au-coin-du-f..
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