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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Véritable uchronie, le dernier Atlas, tome 1 multiplie les intrigues et le suspens. Si au départ deux histoires se développent parallèlement, l'une en Algérie et l'autre en France, elles vont finir par se rejoindre sur fond de science-fiction. Un scénario haletant et plein de rebondissements, je n'ai pas vu les 200 pages passer ! le traitement des personnages est vraiment l'un des points fort du récit tant leur psychologie est profonde et intéressante. Des personnages que je prendrais grand plaisir à retrouver dans les prochains tomes !

Le travail de Laurence Croix sur les couleurs est absolument sublime, des couleurs fortes, franches et lumineuses qui accompagnent merveilleusement le dessin net et précis d'Hervé Tanquerelle. Un grand soin est apporté aux détails, rendant d'autant plus réaliste le récit. Mention spéciale pour les scènes en extérieur qui nous transportent directement en Algérie.

// Dans le cadre du prix de la BD Fnac - France Inter 2020
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Ce roman graphique écrit et dessiné à quatre mains (ou plutôt huit si on suppose que chaque auteur en a deux !) est une belle réussite. Je ne m'attendais pas à une immersion aussi marquante dans cette uchronie, qui a pour particularité de ne pas expliquer toutes ses divergences d'avec la réalité. Il faudra attendre la fin du tome pour découvrir quelques clés, dans une postface qui aurait peut-être gagné à être transformée en prologue.

Dans cette situation temporelle je dirais juste que l'histoire des rapports entre la France et l'Algérie a subi de sérieuses déviations. Des robots géants, les Atlas, ont contribué à bâtir des villes entières avant d'être soudainement mis à la casse. La raison de ce revirement n'est pas très claire et j'imagine que tout cela sera explicité dans le second tome. le dernier de ces géants d'acier, qui se trouve à Mumbai mais n'a jamais été « désossé », comme il aurait dû l'être, se révélera probablement être providentiel face à une nouvelle menace qui émerge dans ce premier tome.

Les personnages, pour la plupart des truands violents et borderline, ne sont guère sympathiques. Mais j'ai quand même éprouvé un vif intérêt pour cette histoire intrigante et bien menée. Et j'ai très envie de lire la suite qui doit paraître dans quelques semaines.

Si le scénario est très réussi je juge le graphisme un peu en deçà, pas vraiment plaisant notamment avec ces trognes d'oiseaux de proie… Indéniablement ils sont pourtant tout à fait en phase avec l'histoire qui nous est contée, pas très réjouissante.

#LeDernierAtlas #NetGalleyFrance
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Je remercie les éditions Dupuis et NetGalley pour cette BD de Gwen de Bonneval et Fabien Vehlmann au scénario et de Fred Blanchard, Laurence Croix et Hervé Tanquerelle aux dessins et couleurs.
le dernier Atlas est présenté comme une uchronie sur fond de guerre d'Algérie et d'essais nucléaires français au Sahara ; dans la BD, l'Algérie n'a eu son indépendance qu'à la suite d'une catastrophe, en 1976, qui aurait fait 6 000 morts et conduit au démantèlement des robots nucléaires géants.

Quand j'ai lu « atlas » dans le titre, j'ai pensé à tout, sauf à un robot… Dans mon imaginaire, un atlas est un recueil de cartes géographique réunies autour d'un même thème ; C'est aussi un massif montagneux situé en Afrique du Nord… Dans la mythologie, Atlas est un titan qui soutient la voute céleste… Autant de clés de lecture à s'approprier et de références à décliner pour entrer pleinement dans cette histoire…

Ici, le dernier Atlas, c'est le George Sand, le seul de ces immenses robots français qui géraient des constructions titanesques jusqu'au milieu des années 1970 à ne pas avoir été démantelé, après un grave incident à Batna durant la guerre d'Algérie…
Dans la BD, l'Atlas est aussi le nom d'un café… Mais c'est juste un détail en passant.
Ismaël Tayeb est lieutenant dans un gang criminel. Son grand patron lui donne un ordre qu'il ne peut refuser : trouver une pile nucléaire... Pour cela il va devoir voler le dernier Atlas et le remettre en marche.
Au même moment, Françoise Halfort, ex- reporter de guerre, se retrouve confrontée, dans le parc de Tassili, à un phénomène sismique sans précédent qui va bouleverser l'équilibre du monde et à des perturbations écologiques : des insectes mutants, des oiseaux migrateurs regroupés et statiques… En outre, un objet non identifié surgit de la zone…

Le scénario est complexe, nous entraine de Nantes en Algérie, en passant par l'Inde… Les méchants sont sans scrupules, les policiers sur les dents…
Le graphisme est superbement associé à l'intrique avec de magnifiques planches pour les extérieurs, un grand soucis des détails, une belle illustration des différentes ambiances et des milieux décrits.
Le personnage d'Ismaël Tayeb est assez charismatique et très ambivalent, à la fois dur et mystérieux, violent et chevaleresque, lucide et halluciné.
Françoise Halfort est déroutante, en cinquantenaire alerte et prolifique, gironde et lascive, toujours pragmatique.
Ismaël et Françoise sont liés aux étranges phénomènes qui se produisent à Tassili ; chacun d'eux possède un élément de la solution, sans en avoir l'entière maitrise.
Les personnages secondaires sont, pour la plupart, très intéressants, drôles ou touchants, typiques ou originaux.
Le dénouement annonce une suite riche en possibles.

Une excellente BD !

#LeDernierAtlas #NetGalleyFrance

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Le dernier Atlas est une uchronie conçue par Fabien Vehlmann et aborde (entre autres) les rapports complexes entre la France et l'Algérie. Qui dit uchronie, dit déviations par rapport au cours de l'Histoire. Et ces déviations sont riches et porteuses pour le récit. Indépendance algérienne tardive. Répression (il y a des choses qui ne changent pas...). Mitterrant président dans les années 70...

Mas surtout, le dernier Atlas, un gigantesque engin de chantier humanoïde alimenté par l'énergie atomique. le dernier Atlas s'appelle le George Sand et il est parqué dans une usine de recyclage en Inde. La mafia franco-algérienne (il y a d'autres choses qui ne changent pas...) envisage de mettre la main dessus. Mais quelque part dans le désert algérien, voilà qu'un robot vient de sortir de terre...

Personnellement, l'aspect fantastique lié à ce robot qui pourrait être d'origine extra-terrestre est l'élément le moins convaincant du tome. Cela demande à être un peu plus assimilé et intégré dans les tomes suivants. Les aspects uchroniques me suffisaient amplement, ils sont suffisamment riches pour meubler la BD.

Une BD intéressante à suivre, à mon avis.
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Très chouette uchronie française qui se passe entre Nantes, l'Algérie et l'Inde.
Elle méle des truands à la recherche d'uranium et des robots gigantesques construits dans les années 50 et 60, et on permit l'édification d'immeubles, la modernisation de la France jusqu'à ce qu'un incident mystérieux nécessite l'arrêt complet de la production et leur démantélement.
Des années après, à la recherche d'uranium, Ismael Tayeb, bras droit d'un truand nantais (qui place des machines à sous dans les bars) profite d'une demande particulière d'un chef de réseau algérien pour tenter de remettre en marche un de ces géants qui le fascinait étant gamin.
BD multiples, avec de l'action, du fantastique, sur une période peu utilisée en BD. L'uchronie est légère mais existante et permet l'existence des ces robots géants.
Bref c'est vraiment bien. Dessin précis, avec de vrais trognes, colorés.
A la base c'est prévu sur 3 tomes.
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Cette BD est construite sur le décalage du regard et du point de vue. Alors que l'année 2018 est indiquée dès les premières cases, l'ambiance générale pourrait faire penser aux années 70/80. Les personnages semblent ainsi hors de leur époque et de ses préoccupations. Ismaël est membre d'un gang de quartier, une sorte de petite frappe. Personnage insaisissable, il est d'un charisme violent indéniable tout en développant une sorte de fragilité face à la police. le double-jeu du personnage est l'un des atouts de cette fiction. A chaque moment, on se demande de quoi est-il vraiment capable ? Une sorte de folie l'habite. Cet état d'esprit rend alors tout à fait convaincante l'arrivée de ces robots géants. En puisant dans la fascination de l'enfance et le pouvoir de l'imagination, les auteurs développent leur histoire en accumulant les outrances de tous leurs personnages. Au milieu de certains caricatures (notamment dans cette Mafia), la sincérité d'Ismaël et celle de tous ceux qui adhéreront à son projet sont bouleversantes. La compréhension est très efficace. Les personnages ont de vraies « gueules », dissimulant des postures mais également réceptacles magnifiques pour pointer les fragilités de ces personnages. Chaque armure se fend violemment et le choc des couleurs participe à cela. de la clarté lumineuse des appartements à l'obscurité profonde de la rue en passant par le rouge vif de certaines scènes ensorcelantes, la palette graphique permet de soutenir la richesse de cet univers. de nombreux personnages se retrouvent mêlés à cette belle et dense uchronie. Ils perdent leur sang-froid, leurs repères. Les corps sont véritablement attaqués, malmenés et la solution viendrait d'une immense machine métallique. En tout cas, c'est comme cela qu'Ismaël le rêve. le regard du protagoniste sur la couverture nous montre les nuances de cette rêverie, autant de peur que de fascination.
Lien : https://tourneurdepages.word..
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Le Dernier Atlas ou tout simplement l'un des titres les plus divertissants du moment en bande dessinée. Cette uchronie est d'abord paru en 10 fascicules. Elle était éditée comme une véritable série télé dotée de multiples rebondissements. Désormais, nous pouvons la trouver en librairie dans une version intégrale, soit un premier volume de plus de 200 pages.
Au départ, j'étais assez perplexe devant cette uchronie. L'intrigue se déroule d'abord en France où nous suivons les petits escroqueries d'un malfrat d'origine algérienne nommé Ismael Tayeb puis nous suivons ce dernier sur sa terre natale où, alors qu'il travaille pour un dangereux criminel il retrouve un impressionnant souvenir de son enfance...
L'uchronie se définit ici par l'invention d'une série de gigantesques robots appelés les Atlas conçus notamment pour bâtir des immeubles. Ces inventions se sont déroulées durant les années 50, une période pleine de tension entre l'Algérie et la France. Un accident tragique mettra fin à la fabrications des Atlas ainsi qu'au conflit entre les deux pays. Mais l'ombre de cette guerre venimeuse est toujours là ainsi que la technologie issue de ce passé tumultueux...
C'est à partir d'un fort cadre réaliste dont le traumatisme est toujours d'actualité que les compères Fabien Vehhlmann et Gwen de Bonneval tisse une intrigue palpitante et un récit plutôt addictif. La trame est doté de multiples rebondissements. Au départ, nous sommes un peu perplexe car nous ne savons pas vraiment où les auteurs veulent nous emmener. En effet, nous suivons d'abord la vie de Tayef, un petit malfrat de Paris, qui se se fait remarquer par un dangereux gangster français surnommé Dieu le père, un personnage un peu allumé.
En parallèle, une journaliste fait une importante découverte sur le sol algérien dans un lieu surchargé de radiations, découverte qui ne sera pas sans conséquences !
L'uchronie est d'abord discrète et puis peu à peu son ombre devient plus présente, plus menaçante. Ces gigantesques robots Atlas ont t-ils tous disparus de la surface, ont t-ils tous été démantelés ? En combinant différentes pistes et en proposant une galerie de personnages marquants et marqués, les auteurs signent là un scénario de qualité. L'intrigue monte crescendo en accordant une grande place aux différents personnages (même secondaires) tout en accordant un certain mystère à ces Atlas.
Au dessin , Tanquerelle fait preuve d'une patte graphique stylée tout en proportions , en visages épatés, durcis par le soleil algérien où la grisaille parisienne. Je ne connaissais pas le dessin de cet auteur et après quelques secondes de perplexité, on peut remarquer l'efficacité de ces traits bourrus donnant vraiment une impression de force et de volonté à chacun des personnages.

Le dernier atlas est une bonne petite réussite dans le domaine de l'uchronie qui n'hésite pas à aborder une phase sombre de l'Histoire de France pour en faire un récit trépidant plutôt hors-norme.

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Le projet de cette bande dessinée est un peu fou. La guerre d'Algérie a lieu quelques années après la date réelle. C'est un peu déstabilisant car c'est une uchronie très très proche et je n'en voit pas trop la raison, même à la fin de la lecture de la bande dessinée. Des gros robots géants ont été créer pour aider l'humanité à construire des immeubles, faire la guerre. Il s'est passé quelque chose pendant la guerre d'Algérie, à Batna, qui a stopper le fonctionnement de ces gigantesques robots. J'avoue que j'ai failli arrêter la lecture de ce tome. Je ne voyais rien de futuriste au début. C'était une histoire de mafieux sans intérêt, en tout cas si la BD s'appelle « le dernier atlas ». Les quelques petits mystères qui restent à la fin de la bande dessinée me pousse cependant à lire le tome 2.
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Des truands embringués dans des trafics bien louches, des méchants, bien méchants semblent ils.
Des lieux que rien ne semblent réunir dans une histoire et pourtant !
Un moment dans l'histoire de notre pays où la France et l'Algérie se sont déchirées.
Un scénario qui réinvente les faits, bien construit, je me suis surprise plusieurs fois à rechercher chez Mejesaistout des précisions sur des événements évoqués.
Des planches qui mélangent des cases très travaillées quand le récit se pose sur une situation donnée et des cases très épurées quand l'action se bouscule et nous bouscule.
Des couleurs soignées qui nous permettent de naviguer à travers des univers très différents sans jamais nous perdre.
Une belle réussite qui nous donne une très grande envie de découvrir la suite de cette équipe de bras cassés prête à sauver notre planète.
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Ismaël est lieutenant d'une organisation mafieuse qui fait dans le trafic de jeux d'arcade. Depuis tout petit, il est passionné par les Atlas, ces robots géants humanoïdes mis à contribution dans les plus grands chantiers. Mais depuis la mystérieuse “catastrophe de Batna” en Algérie, ces géants de métal ont été démantelés un à un… sauf le maudit “George Sand”. Ismaël va mettre le doigt dans un engrenage qui l'amène en Algérie où des phénomènes étranges font leur apparition, puis en Inde, jusqu'aux Atlas.
Cet épais premier tome est prenant. L'angle est original, avec une SF ancrée dans le passé franco-algérien. Les dessins sont dynamiques, et les personnages plutôt réussis. Une série qui démarre bien !
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