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Véritable uchronie, le dernier Atlas, tome 1 multiplie les intrigues et le suspens. Si au départ deux histoires se développent parallèlement, l'une en Algérie et l'autre en France, elles vont finir par se rejoindre sur fond de science-fiction. Un scénario haletant et plein de rebondissements, je n'ai pas vu les 200 pages passer ! le traitement des personnages est vraiment l'un des points fort du récit tant leur psychologie est profonde et intéressante. Des personnages que je prendrais grand plaisir à retrouver dans les prochains tomes !

Le travail de Laurence Croix sur les couleurs est absolument sublime, des couleurs fortes, franches et lumineuses qui accompagnent merveilleusement le dessin net et précis d'Hervé Tanquerelle. Un grand soin est apporté aux détails, rendant d'autant plus réaliste le récit. Mention spéciale pour les scènes en extérieur qui nous transportent directement en Algérie.

// Dans le cadre du prix de la BD Fnac - France Inter 2020
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Voici un premier tome d'un triptyque vraiment prometteur. C'est un projet vraiment ambitieux, une uchronie mêlant colonialisme, robots géants, et mafia et évènements surnaturels. le tout s'imbrique parfaitement, c'est du costaud, on sent un travail d'élaboration particulièrement approfondi, structuré avec minutie, aucune incohérence, aucun détail négligé, avec des personnages bien campés, même dans les rôles secondaires.
Le graphisme est aussi très efficace, avec une colorisation intense, des couleurs chaudes, un trait épais, tout cela contribue à l'ambiance lourde du récit. Et le rythme du récit nous embarque dans les mystères. J'ai particulièrement aimé que l'aspect uchronique ne soit pas révélé tout de suite, au départ, rien ne nous différencie vraiment de notre monde, et au fil de l'histoire, le fantastique s'accentue, dévoilant certains mystères, en ajoutant de nouveaux pour les tomes suivants. J'ai été scotché par ce récit, et j'ai vraiment hâte de découvrir la suite.
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Ce roman graphique écrit et dessiné à quatre mains (ou plutôt huit si on suppose que chaque auteur en a deux !) est une belle réussite. Je ne m'attendais pas à une immersion aussi marquante dans cette uchronie, qui a pour particularité de ne pas expliquer toutes ses divergences d'avec la réalité. Il faudra attendre la fin du tome pour découvrir quelques clés, dans une postface qui aurait peut-être gagné à être transformée en prologue.

Dans cette situation temporelle je dirais juste que l'histoire des rapports entre la France et l'Algérie a subi de sérieuses déviations. Des robots géants, les Atlas, ont contribué à bâtir des villes entières avant d'être soudainement mis à la casse. La raison de ce revirement n'est pas très claire et j'imagine que tout cela sera explicité dans le second tome. le dernier de ces géants d'acier, qui se trouve à Mumbai mais n'a jamais été « désossé », comme il aurait dû l'être, se révélera probablement être providentiel face à une nouvelle menace qui émerge dans ce premier tome.

Les personnages, pour la plupart des truands violents et borderline, ne sont guère sympathiques. Mais j'ai quand même éprouvé un vif intérêt pour cette histoire intrigante et bien menée. Et j'ai très envie de lire la suite qui doit paraître dans quelques semaines.

Si le scénario est très réussi je juge le graphisme un peu en deçà, pas vraiment plaisant notamment avec ces trognes d'oiseaux de proie… Indéniablement ils sont pourtant tout à fait en phase avec l'histoire qui nous est contée, pas très réjouissante.

#LeDernierAtlas #NetGalleyFrance
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Je remercie les éditions Dupuis et NetGalley pour cette BD de Gwen de Bonneval et Fabien Vehlmann au scénario et de Fred Blanchard, Laurence Croix et Hervé Tanquerelle aux dessins et couleurs.
le dernier Atlas est présenté comme une uchronie sur fond de guerre d'Algérie et d'essais nucléaires français au Sahara ; dans la BD, l'Algérie n'a eu son indépendance qu'à la suite d'une catastrophe, en 1976, qui aurait fait 6 000 morts et conduit au démantèlement des robots nucléaires géants.

Quand j'ai lu « atlas » dans le titre, j'ai pensé à tout, sauf à un robot… Dans mon imaginaire, un atlas est un recueil de cartes géographique réunies autour d'un même thème ; C'est aussi un massif montagneux situé en Afrique du Nord… Dans la mythologie, Atlas est un titan qui soutient la voute céleste… Autant de clés de lecture à s'approprier et de références à décliner pour entrer pleinement dans cette histoire…

Ici, le dernier Atlas, c'est le George Sand, le seul de ces immenses robots français qui géraient des constructions titanesques jusqu'au milieu des années 1970 à ne pas avoir été démantelé, après un grave incident à Batna durant la guerre d'Algérie…
Dans la BD, l'Atlas est aussi le nom d'un café… Mais c'est juste un détail en passant.
Ismaël Tayeb est lieutenant dans un gang criminel. Son grand patron lui donne un ordre qu'il ne peut refuser : trouver une pile nucléaire... Pour cela il va devoir voler le dernier Atlas et le remettre en marche.
Au même moment, Françoise Halfort, ex- reporter de guerre, se retrouve confrontée, dans le parc de Tassili, à un phénomène sismique sans précédent qui va bouleverser l'équilibre du monde et à des perturbations écologiques : des insectes mutants, des oiseaux migrateurs regroupés et statiques… En outre, un objet non identifié surgit de la zone…

Le scénario est complexe, nous entraine de Nantes en Algérie, en passant par l'Inde… Les méchants sont sans scrupules, les policiers sur les dents…
Le graphisme est superbement associé à l'intrique avec de magnifiques planches pour les extérieurs, un grand soucis des détails, une belle illustration des différentes ambiances et des milieux décrits.
Le personnage d'Ismaël Tayeb est assez charismatique et très ambivalent, à la fois dur et mystérieux, violent et chevaleresque, lucide et halluciné.
Françoise Halfort est déroutante, en cinquantenaire alerte et prolifique, gironde et lascive, toujours pragmatique.
Ismaël et Françoise sont liés aux étranges phénomènes qui se produisent à Tassili ; chacun d'eux possède un élément de la solution, sans en avoir l'entière maitrise.
Les personnages secondaires sont, pour la plupart, très intéressants, drôles ou touchants, typiques ou originaux.
Le dénouement annonce une suite riche en possibles.

Une excellente BD !

#LeDernierAtlas #NetGalleyFrance

Lien : https://www.facebook.com/pir..
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Le dernier Atlas est une uchronie conçue par Fabien Vehlmann et aborde (entre autres) les rapports complexes entre la France et l'Algérie. Qui dit uchronie, dit déviations par rapport au cours de l'Histoire. Et ces déviations sont riches et porteuses pour le récit. Indépendance algérienne tardive. Répression (il y a des choses qui ne changent pas...). Mitterrant président dans les années 70...

Mas surtout, le dernier Atlas, un gigantesque engin de chantier humanoïde alimenté par l'énergie atomique. le dernier Atlas s'appelle le George Sand et il est parqué dans une usine de recyclage en Inde. La mafia franco-algérienne (il y a d'autres choses qui ne changent pas...) envisage de mettre la main dessus. Mais quelque part dans le désert algérien, voilà qu'un robot vient de sortir de terre...

Personnellement, l'aspect fantastique lié à ce robot qui pourrait être d'origine extra-terrestre est l'élément le moins convaincant du tome. Cela demande à être un peu plus assimilé et intégré dans les tomes suivants. Les aspects uchroniques me suffisaient amplement, ils sont suffisamment riches pour meubler la BD.

Une BD intéressante à suivre, à mon avis.
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Très chouette uchronie française qui se passe entre Nantes, l'Algérie et l'Inde.
Elle méle des truands à la recherche d'uranium et des robots gigantesques construits dans les années 50 et 60, et on permit l'édification d'immeubles, la modernisation de la France jusqu'à ce qu'un incident mystérieux nécessite l'arrêt complet de la production et leur démantélement.
Des années après, à la recherche d'uranium, Ismael Tayeb, bras droit d'un truand nantais (qui place des machines à sous dans les bars) profite d'une demande particulière d'un chef de réseau algérien pour tenter de remettre en marche un de ces géants qui le fascinait étant gamin.
BD multiples, avec de l'action, du fantastique, sur une période peu utilisée en BD. L'uchronie est légère mais existante et permet l'existence des ces robots géants.
Bref c'est vraiment bien. Dessin précis, avec de vrais trognes, colorés.
A la base c'est prévu sur 3 tomes.
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Je ne sais pas, je ne sais plus, à quoi je m'attendais en ouvrant ce livre mais en tout cas, je ne m'attendais pas à cette histoire diablement ambitieuse, bien foutue, prenante et addictive.
L'aspect uchronique est directement implanté, de façon efficace et sans exagération, mais j'ai été plutôt surprise (et agréablement) par le tour pris par l'histoire.
Outre l'histoire principale, se développent diverses histoires secondaires dont on a hâte de connaitre la suite.
Les personnages sont aussi très imprégnés d'une aura teintée de mystère et je suis tout aussi impatiente d'en apprendre plus.
Côté dessin, c'est efficace, typé et très à propos.
Vite, la suite!
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Quand j'ai commencé cette bd, l'action se situait en plein désert algérien puis on a enchainé avec une autre scène qui se passe certainement à Paris mais ce n'était pas précisé et du coup, j'étais perdu dès le début de ma lecture. Il est en plus question d'un gros caïd qui revient au pays. Bref, un peu de précision n'aurait pas fait de mal pour ma compréhension.

Par la suite et pour corser le tout, je n'ai pas réalisé tout de suite qu'il s'agissait d'une uchronie sur la situation de notre pays face à l'Algérie. C'est tout à la fin de l'ouvrage qu'il y a un dossier qui explique le déroulé de cette uchronie. Dommage de ne pas avoir pu bénéficier de cette information auparavant.

Vous aurez compris que la lecture a été plutôt délicate. On peut faire mieux voir beaucoup mieux. Dans ce récit, je déplore un manque de construction logique et précis. Si on ne pose pas de bons jalons, on peut perdre une partie du lectorat.

Ceci dit, je resterai indulgent dans ma notation car j'ai tout de même passé un bon moment de lecture avec cette histoire plutôt originale où les hommes ont construit des robots géants avant d'arrêter leur fabrication.
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Un premier tome totalement génial, accaparant, subjuguant et hallucinant.
Vous ne le savez pas, mais il y a 20 ans en arrière (oui je suis vieille), les bandes-dessinées étaient mon dada. J'en lisais à la pelle et avait ma préférence pour Lanfeust de Troy et XIII. Au fils du temps, cette passion s'est estompée et reportée sur les romans.


J'étais loin de me douter du plaisir que j'ai pris en lisant ce premier tome. LE DERNIER ATLAS est une uchronie se reposant sur des faits réels. L'Algérie, colonie française, qui réclame son indépendance, une ville au sud-Est d'Alger, Batna, théâtre de nombreux événements. Si ce point temporel est le point de départ de l'intrigue, le fil de l'histoire appartient à la fiction.


Le gouvernement français décide de construire des Atlas. D'énormes robots capables de soulever des charges phénoménales et ainsi de construire des immeubles impressionnant à l'architecture unique. Ces robots malheureusement suite à des accidents notables doivent être démantelés. Ismaël Tayeb a eu la chance d'en avoir vu un au cours de son enfance, même si cela relève d'un mauvais souvenir. Il n'en retient que la majesté de ces machines. Tayeb n'a rien d'un ange. Lieutenant au sein d'une grande organisation, il vit de larcin en tout genre et de commerce illicite. Il se dénote par son intelligence et par sa capacité à garder un calme olympien dans toutes les situations. Quand « Dieu le père », un russe exilé, décide de l'embarquer dans une nouvelle affaire en lien avec les djihadistes, Tayeb se trouve confronter à « quelque chose de plus grand ». Suivre son pressentiment devient une obsession qui le portera en Indes. Un défi pour sauver l'humanité ? Qui le suivra dans cette quête improbable ?


En parallèle Françoise Halfort, ancienne journaliste, se trouve sur les terres de Batna dans le désert afin d'étudier d'étranges curiosités. Des oiseaux agglutinés au même endroit, des insectes difformes avec une marque aux formes étranges, des tremblements de terre. Et les surprises sont loin de s'arrêter là !


Ce premier tome introduit avec habileté les personnages, l'environnement et une intrigue qui promet monts et merveilles par la suite. Bien évidemment les scénaristes, Vehlmann et de Bonenval, cultivent parfaitement l'ambiguïté et la curiosité qui poussent le lecteur à aller de l'avant. Un scénario sombre qui plonge le lecteur dans une atmosphère noire et glauque où le mal règne sans partage et concession. le scénario ne doit l'intensité qu'aux dessins de Tanquerelle et Blanchard qui saisissent sur le papier avec une étonnante et effroyable facilité les émotions des personnages. Des traits parfois plus grossiers et caricaturaux quand cela s'y prêtent et d'autre part des traits plus fins et harmonieux et angéliques.


En bref, je suis vraiment enchantée par ce premier tome. Un histoire rocambolesque et des personnages intrigants qui n'ont pas encore révélé toutes leurs facéties. le tome 2 sortira début avril et surtout n'ayez crainte de vous le procurer en version numérique, le rendu est top !
Lien : https://lesmisschocolatinebo..
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En explorant les thèmes de l'uchronie, du polar et de la science-fiction le 1er tome de cette BD nous embarque dans une aventure des quartiers de Paris à ceux d'Alger en passant par Mumbai, ponctuée de péripéties totalement rocambolesques. Une BD qui a été primée par le Prix René Goscinny 2020, une belle réussite.

En effet, on a de très belles illustrations, un récit parfaitement maîtrisé avec des dialogues extra (dont certains m'ont bien faire rire), le tout autour d'une intrigue très bien ficelée.

On assiste à pas mal de rebondissements mêlant mafia, politique et une pointe de surnaturel, un savant mélange des genres qui nous transporte à toute allure.

Franchement surprise d'une part par la vitesse à laquelle j'ai dévoré cette BD, et aussi par la lecture sur tablette qui est hyper qualitative, c'est une très belle découverte pour moi.

J'ai hâte de suivre cette série, le tome 2 devait sortir début avril mais au vue des événements récents peut-être qu'elle sera différée. À suivre de près...
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