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3,52

sur 4085 notes
Un très bon premier roman qui constitue une très belle surprise.
L'héroïne a une quarantaine d'années : elle est heureusement mariée avec un homme plus riche qu'elle et ils ont deux enfants très sages et une belle maison. Elle a tout pour être heureuse comme on dit.
Elle est belle et enseigne l'anglais tout en traduisant des romans.
Cela fait 15 ans qu'ils sont mariés et elle est toujours amoureuse de son mari comme au premier jour, passionnément, voire à la folie.
Le roman raconte une semaine de leur vie,de son point de vue à elle. Elle décortique tous les actes, les paroles et gestes de son mari et a peur qu'il ne l'aime plus autant. Elle manque de confiance en elle et est totalement obsédée par son mari .
Des moments drôles, un ton différent mais aussi une sorte de malaise qui s'installe.
Moi j'ai aimé.
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La narratrice voue un amour inconditionnel, proche de la folie, à son mari. Elle va décrire sa vie sur une semaine, avec un chapitre par jour, en nous faisant bien comprendre à quel point ses sentiments exacerbés sont malsains.

Cette femme dont la vie est en apparence extrêmement classique - la quarantaine, quinze ans de vie commune avec son mari, deux enfants, professeur d'anglais et traductrice, avec une jolie maison de banlieue, dans un milieu bourgeois - s'interroge sur les moindres faits et gestes de son mari en tenant un carnet des punitions : tout est sujet à interprétation et châtiment.

Votre conjoint vous a-t-il déjà comparé, dans un jeu ou un portrait chinois, à un fruit ? Attention, selon celui qui sera choisi, cela peut très mal se passer… Avec cette belle couleur orange vintage sur la couverture, pour les rideaux, les cheveux, les textes, quel fruit sera associé à cette épouse ? La clémentine et cela ne lui plaira pas du tout ! Personnellement, je trouve ce fruit pourtant plutôt agréable dans ce qu'elle déteste : facile à emmener partout, avec des quartiers prédécoupés, signe donc d'adaptabilité et d'organisation, mais elle y voit surtout un fruit de seconde zone, trop répandu et sans attrait.

Toutes les réflexions de cette épouse, obnubilée par son mari, sont fondées sur un système de valeurs hors du commun. Certaines parties peuvent être assez cocasses. En cela, je comprends l'engouement pour ce roman qui se démarque.

Cependant, il m'a semblé aussi un peu artificiel, superficiel et répétitif.

Les éditions Iconoclaste ont à nouveau trouvé un premier roman pour la rentrée littéraire 2021 qui fait parler de lui, comme cela avait été le cas avec La vraie vie d'Adeline Dieudonné en 2018, mais j'avais de beaucoup préféré cet autre roman décalé.


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Merci à Maud Ventura pour ce premier roman.
J'espère qui sera adapté en pièce de théâtre .

Le style est rafraîchissant par la manière de l'écriture.
J'ai trouvé originale le fait que la temporalité se passe sur une semaine.
Il y a des scènes de sexes chacun se fera son avis.

On ne verra plus la Clémentine de la même façon après la lecture de livre.

J'ai trouvé la couverture du livre sublime .

Le fond de l'histoire montre de manière caricaturale se qui passe au sein du couple.
La question que l'on peut se poser à la fin de la lecture qui manipule qui.
Jusqu'à ou peut t on aller par amour.
L'amant de Marguerite Duras est la note de fond de ce roman.

On peut se demander jusqu'à ou peut ton aller pour ne pas perdre la personne que l on aime.

Un conseil lisez d'une traite c'est plus agréable.

C'est l'une des rares lectures ou il faut attendre les dernières lignes pour être sur de la finalité de l'histoire.
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La première de couverture très kitsch de ce roman semble vouloir nous entraîner dans une série américaine à la "Desperate Housewives". Si l'ambiance du récit peut parfois y faire penser, notre héroïne, la narratrice, est bien française. La quarantaine épanouie, deux enfants, elle est professeur d'anglais et traductrice, mais ce qui la caractérise surtout, c'est l'amour qu'elle éprouve pour son mari qui depuis 15 ans n'a pas pris une ride (l'amour, pas le mari !). Les premiers chapitres plongent le lecteur dans un véritable conte de fées. Mais au fil de la semaine qui s'écoule (7 chapitres, 7 jours de la semaine), il va rapidement s'apercevoir que ce sentiment vire à l'obsession. En effet, elle ne supporte pas que l'amour de son mari pour elle se soit affadi avec le temps. Chacune de ses erreurs, chacun de ses faux pas, est scrupuleusement noté dans un carnet secret. Question évidente, où veut nous entraîner l'auteure dans ce roman d'un nouveau genre que je découvre : le thriller domestique ?

C'est le succès rencontré par ce titre sur Babelio qui m'a poussée à le réserver à la médiathèque. Je reconnais que Maud Ventura a fait preuve d'une grande originalité dans la construction de son intrigue. Pourtant, si au début, c'est drôle (la comparaison avec la clémentine...), au fil des pages, l'héroïne devenant de plus en plus névrosée, égoïste et pathétique, elle tape un peu sur les nerfs. L'auteure a cependant bien joué son coup car la tension est croissante (lu en à peine 2 jours) et tout l'intérêt, il faut bien le dire, réside dans le dernier chapitre.
Une lecture addictive mais horripilante, à l'humour grinçant, à laquelle j'accorde un 13/20.
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Après 15 ans de vie commune et deux enfants, elle est toujours amoureuse de son mari. Amoureuse comme au premier jour, amoureuse tendance maniaque, de celles qui comptent tout, qui craignent chaque jour que l'amour ne diminue, qui tentent d'interpréter chaque petit fait ou geste... jusqu'au pire ?

Dans cet étrange premier roman, Maud Ventura nous plonge dans la tête d'une femme qui semble au premier abord tout à fait normale (professeure d'anglais et traductrice, mariée, deux enfants, une vie confortable), peut être juste un peu trop amoureuse et obsédée par son mari. Mais au fil des pages et de son récit, le doute s'installe : la narratrice nous fait partager ses moindres pensées et surtout les moindres faits et gestes du mari, jamais nommé autrement que "mon mari", comme s'il n'était pas doté d'une existence propre en dehors des yeux de sa femme. On commence par sourire de ses doutes existentielles, de ses colères ou frustrations disproportionnées en se disant qu'elle est juste hypersensible et inquiète. Et au fil des pages son journal intime devient de plus en plus inquiétant et le sourire se transforme en angoisse latente, cette femme est-elle complètement folle ? Va-t-elle commettre l'irréparable ?

J'ai tout d'abord adoré ce roman pour son originalité et son humour. J'ai tourné les pages à toute vitesse en me délectant des anecdotes loufoques que l'auteur met en scène. Malheureusement j'ai trouvé que ce roman s'étirait en longueur et devenait vite répétitif. On finit par se lasser des manies de la narratrice et de certaines scènes répétées ou étirées à l'envie. La tension qui monte et fait craindre le pire ravive un peu l'intérêt du lecteur mais j'ai trouvé qu'elle ne suffisait pas à porter ce roman jusqu'au bout et j'ai eu hâte de voir arriver la fin... qui heureusement réserve au lecteur assidu une magnifique pirouette finale qui a adouci un peu mon jugement. Un premier roman prometteur avec de très bonnes idées mais qui pour moi s'est avéré finalement assez décevant de par son rythme inégal et trop plat.
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C'est l'histoire d'une femme follement amoureuse de son mari ou plutôt d'une femme dont l'état amoureux verse vers la folie, l'obsession, la superstition. L'homme qu'elle aime est donc réduit à son seul statut de mari, MON mari, le désigne -t-elle ; sans prénom, il est l'objet de sa femme et père de façon secondaire puisque même leurs deux enfants sont des personnages parasitaires.
Tout d'abord drôle , voire comique , le récit de cette femme ( dans le sens épouse) créé même un certain malaise au bout d'un moment tant ses délires laissent à penser à un possible passage à l'acte criminel , d'autant plus que le récit chronologique pourrait faire redouter un compte à rebours tragique, mais point de thriller ici , nous restons dans un humour caustique, un rire jaune . L'épilogue fait sourire et baisser la tension, quoi que ... jusqu'où iront-ils ces deux-là ? Bon roman original , quelquefois répétitif, mais ne boudons pas notre plaisir.
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Les états d'âmes d'une femme complément névrosée : voilà qui résume bien ce roman.

Professeur d'anglais à mi-temps et traductrice de roman, une femme bourgeoise, la quarantaine, reste éperdument amoureuse de son mari après plus de 15 années de vie commune.

Le livre, découpé en 7 parties selon les 7 jours de la semaine, nous plonge dans les névroses et les états d'âmes de cette femme qui préfère largement son conjoint à ses enfants.

Ses suspicions, ses manies compulsives et son obsession à vouloir tout contrôler virent à la folie.

Roman très singulier auquel je n'ai pas vraiment adhéré car il y a trop de répétitions (le sujet de la clémentine, les volets fermés ou ouverts, la température de la douche...)

On ne peut s'empêcher de penser à la série DESPERATE HOUSEWIVES avec le personnage de Bree van de Kamp (peut-être influencé par la couverture du roman)

Point positif : le dénouement du livre est très étonnant.

Au final, je ne suis pas réellement convaincu par ce roman !
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'Mon mari' ou comment garder attentif un lecteur en le connectant uniquement au ressenti ‘live' de la plus irritante des nombrilistes parvenues.

Elle semble tout avoir, un double métier qui la passionne, une famille dont on rêve (bien qu'être mère n'était manifestement pas une priorité pour elle), une maison splendide, une ascension sociale vertigineuse et surtout, surtout,  un mari qui occupe toutes ses pensées, qui l'obsède ou même l'envoute !

Mais comment est-il possible de faire preuve de tant d'égocentrisme et de ne penser, à travers ce que l'on vit dans son couple, qu'à sa petite personne pour le moins agaçante, en crainte permanente de perdre l'amour de son mari, non pas pour la simple disparition  de cet amour, mais également  pour les précarités que cela supposerait, matérielle ou affective voire pour la mise à mal de son égotisme surdimensionné et peut-être même (sûrement même) maladif.

D'ailleurs, est-elle persuadée de cet amour ? L'amour dont elle abreuve ses attentes en permanence existe-t-il ?

Étrange roman que ce monologue introspectif écrit à la première personne et construit comme le journal d'une semaine complète, chaque jour ayant une particularité hebdomadaire selon l'autrice.
Tout ce que vit ce perfide personnage pernicieux,  elle le décortique, l'analyse obsessionnellement à s'en rendre malade,  prêtant aux autre (à son mari, à leurs amis ou collègues) des intentions qui ne sont pas formulées, mais uniquement imaginées par elle. Elle redétricote aussi bien les paroles rêvées de son mari la nuit précédente que les voeux forcés qu'il a dû prononcer lors de leur mariage.
Tout est sujet à questionnement,  TOUT, et à vengeance ou à punition !!

Et quand l'épilogue s'approche, l'autrice trouve un nouveau méandre pour en rajouter au suspens insoutenable dans lequel elle nous a plongé. Toutes les fins sont alors possibles, même dans les vingt ultimes pages :
- Va-t-elle trucider son mari ?
- Est-ce lui qui va l'éliminer à moins qu'il ne la quitte ?
- Songera-t-elle au suicide ?
- Ce mari à  l'origine d'un amour si absolu existe-t-il réellement ou n'est-il qu'un fantasme ! Comment peut-il être atteint d'une telle cécité ?
-Tout va-t-il simplement continuer ainsi ?
Et quand la fin arrive vraiment alors…je n'en dirai rien, gâcher le plaisir d'un tel roman serait…criminel !

Je ne suis pas médecin, je n'ai aucune connaissance en maladies psychiatriques mais ce personnage pourrait faire cas d'école, à n'en pas douter, se construire avec autant de perversité relève quand même d'une sacrée performance.

Sympathique roman addictif à lire d'une traite combien même son héroïne est singulièrement insupportable, bon moment de lecture récréative en cette période festive de Noël.
 
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Un roman original. Une épouse très éprise dans un milieu bourgeois. Constamment en attente de plus, elle qui a déja tout. Mais ne pas se fier aux apparences... et je vous conseille de lire les 3 dernières pages avec attention, sinon vous risquez de passer à côté de l'intrigue.
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Maud Ventura signe là un premier roman autant déroutant que jouissif sur le quotidien d'un couple à l'apparence des plus banale mais au fonctionnement des plus loufoque ! le narratrice prend le parti de nous raconter une semaine de sa vie conjugale, n'omettant rien de ses tracas, ô combien perturbants : elle aime son mari, passionnément, à la folie… et pour elle, il est évident que c'est un problème !

« Dans ma vie, le mauvais goût est toujours resté un péril constant, car j'ai vite compris que l'argent de mon mari ne m'achèterait ni l'élégance ni les bonnes manières. » le choix de l'auteure d'utiliser une narration omnisciente permet au lecteur de ressentir très vite une certaine empathie envers cette quadragénaire qui doute d'être aimée par son mari autant qu'elle- même en est éprise. La différence sociale est- elle cependant un prétexte au comportement de la narratrice ? Certaines de ses pensées font en tout cas, bien sourire…

« J'espère que mon mari n'arrivera pas à se rendormir et que son insomnie lui laissera tout le temps nécessaire pour réfléchir à sa trahison. C'est important qu'il s'interroge : comment a-t-il pu réduire sa propre femme au rang de vulgaire clémentine ? Et pourquoi pas une banane ? » Alors qu'elle a une vie parfaite, un mari qui semble idéal et deux enfants bien élevés, cette professeure d'anglais et traductrice de romans à succès est persuadée d'être la femme la plus malheureuse du monde. Chaque moment passé avec son mari est analysé, décortiqué, et raconté dans un carnet.

« Quand j'aime, je deviens sévère, triste, intolérante. J'installe une ombre de gravité autour de mes amours. J'aime et je veux être aimée avec tellement de sérieux que cet amour devient vite épuisant (pour moi, pour l'autre). Bref, j'ai l'amour malheureux. » Et quel gâchis, peut- on penser ! Mais en même temps, cet amour fou à en être loufoque, ces rituels ridicules, ces raisonnements pitoyables que l'on découvre, éberlué, au fil des pages qui se tournent toutes seules, ne sont-ils là que pour pointer du doigt un phénomène sociétal poussé ici à son paroxysme? Cette obsession qui tourne à la folie de ne pouvoir tout contrôler s'exprime dans une phrase du premier chapitre : « Mon mari n'a plus de prénom, il est "mon mari", il m'appartient. »

Au final, un très bon moment de lecture ! Maud Ventura possède un style bien particulier qui permet au lecteur d'avancer de surprise en surprise. J'ai bien cru que la narratrice se ferait tôt ou tard avoir à son propre jeu, et je n'ai absolument pas vu cet épilogue arriver !!! D'ailleurs, je ne sais toujours pas qu'en penser : époustouflant ou monstrueux ? Vous, qui l'avez lu ; vous en pensez quoi ?!!
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