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Citations sur On va dans le mur... (13)

Le problème n’est pas de savoir si les Français veulent travailler, mais quel emploi ils acceptent de prendre, ou au contraire de ne pas prendre. Et c’est là que le bât blesse, car il faut bien reconnaître que parfois l’emploi n’est que très marginalement plus rémunérateur.
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« On va dans le mur », voilà ce qu’ils nous disent tous entre les lignes sans oser l’exprimer sur la place publique. Ce « on va dans le mur » chuchoté dans les couloirs, on n’en peut plus de l’entendre. Au fil des rendez-vous, les grands commis de l’État, les ministres, les anciens ministres, les entrepreneurs, les économistes, les syndicalistes nous le sortent d’un air résigné. Ce mur, rien n’est fait pour l’éviter.
Ils ont baissé les bras et leur première erreur est de croire qu’ils savent déjà tout.
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Les Français, plus dociles qu’on ne le dit, ont fait le dos rond, acceptant les dérives sans rien dire ou presque. Presque, car les pigeons, les poussins et autres bonnets rouges se sont réveillés avec la gueule de bois (fiscale). Tout le monde est maintenant d’accord (ou presque), de la gauche à la droite : simplification, flexibilité, baisse de la dépense publique, baisse des impôts. Alors, qu’est-ce qui manque pour passer à l’action ? Trois séries de freins existent et se nourrissent les uns les autres : l’accumulation des structures et des textes a produit une complexité sans précédent. Complexité qui, elle-même, multiplie les occasions d’abus et de dérives.
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Ce que l’on appelle le paritarisme est un système dans lequel employeurs et salariés se concertent au sein d’instances décisionnelles où les deux parties sont représentées en nombre égal. Un système bien français qui permet à chacun d’être président ou administrateur de quelque chose et forme l’aboutissement de cette tour de Babel moderne qui bloque la société française.
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L’empilement est donc dramatique puisqu’il pèse sur le portefeuille des Français et met notre avenir en danger. Mais, heureusement, l’État-providence sait comment se faire pardonner. À chaque augmentation d’impôt, il rappelle combien nous sommes chanceux de bénéficier de sa prodigalité. Les aides sociales, c’est un peu la potion magique d’un État qui nous dorlote pour mieux nous endormir.
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La France est championne des taxes, impôts et cotisations, mais il n’existe pas de liste exhaustive ! Explication : « Pour ce qui concerne la liste des prélèvements obligatoires, vous en trouverez une à la fin du rapport économique, social et financier annexé au projet de loi de finances avec leur rendement. » En clair : les statisticiens ne veulent pas s’embarrasser avec les très petits impôts, il y a donc des regroupements en « autres recettes diverses », ce qui est pour le moins flou. Par ailleurs, cette multiplicité des « taxes diverses » a également un effet pervers : lorsqu’elles sont trop émiettées, on les contrôle mal ; certaines tombent en déshérence et on se préoccupe finalement assez peu de leur rendement, ce qui pousse, contre toute attente, à leur multiplication.
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Que la population soit pauvre, captive ou dépendante ne gêne nullement les législateurs qui recommandent de surcroît d’accroître la pression fiscale lorsque la baisse de consommation est constatée. La vérité, c’est que les taxes sont en réalité indispensables sitôt votées. Et c’est l’État qui, du même coup, développe une addiction particulière à ces recettes fort contestables.
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Les spécialistes expliquent aussi que lorsque l’addiction est trop forte, il devient impossible d’arbitrer vers d’autres substituts plus sains. En conséquence, la taxe manque sa cible. On observe même un phénomène où les consommateurs sont d’autant plus captifs qu’ils sont pauvres ou en état d’addiction, voire âgés. Et cette configuration est précisément la plus stable budgétairement pour l’État : ainsi le but du projet de taxation du Nutella n’était pas tant d’encourager les Français à en manger moins que de remplir les caisses.
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En France, nous paraissons incapables de passer de l’assistanat à l’insertion professionnelle. Rappelons-le : avec plus de 5 millions de chômeurs, n’est-il pas temps de réviser notre doctrine ? Faut-il rappeler qu’au moment de l'instauration du RSA, les critiques les plus virulentes provenaient de l’extrême gauche, accusant la réforme de promouvoir "une philosophie de l’obligation de travailler" ?
(p.99)
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Même quand ils sont officiellement fermés, certains régimes de retraite comptent toujours des affiliés : ainsi, le régime de retraite de l’ORTF administre encore 186 (heureux) bénéficiaires et le régime spécial de l’Imprimerie nationale fonctionne encore... pour deux personnes !
(p.173)
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