L'Algérie s'indigne et s'insurge, les armes parlent, le sang coule et l'horreur se fait quotidienne.
L'Etat français instaurera un décret, celui que s'acharneront à dénoncer trois hommes de loi, des avocats.
12 février 1960, un décret est publié par le pouvoir français d'alors.
Tandis qu'un combat militaire se développe sur les terres d'Algérie, un autre conflit se met en place. Celui du terrain juridique.
La reconnaissance des accusés n'a plus de noms. Doit on reconnaître les événements d'Algérie comme un conflit opposant des combattants ou bien de simples malfrats qui détériorent des biens publics ou privés?
L'organisation judiciaire passe sous contrôle de l'Etat, les représentants de la loi s'insurgent et la colère se fait scandale d'Etat …..
…. l'histoire, ainsi se répète ….
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Verrons nous notre législation traditionnelle céder la place à ce que M. Michel Debré a appelé un jour, paradoxalement, " les droits légitimes de la colère " ?
La question est posée.
Interview de Roschdy Zem, pour son film "Omar m'a tuer" (2011), d'après le fait divers et le livre de Jacques Vergès.