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EAN : 9782266078740
150 pages
Pocket (09/04/1998)
3.08/5   6 notes
Résumé :
Il est des moments où les mots deviennent superflus.
Superflus pour évoquer l'émerveillement de Boris et de Vick qui a laissé partir son train pour passer un long week-end avec lui dans le huis clos d'une chambre d'hôtel. Elle le connaît à peine, elle l'a seulement longuement observé pendant le stage d'aquarelle, en se disant que ce sera lui... Il est des moments où les mots deviennent vains pour traduire leur vertige érotique, leur faculté d'entendre ce que... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
« L'érotisme est une drogue forte sans danger quand on respecte le coeur humain. »


Ne vous fiez pas aux citations, ce sont les seules "bien" que j'ai réussie à tirer du livre. Parlons-en:

Le contenu n'est pas à la hauteur du résumé.

Je m'attendais à un roman léger et agréable, dans lequel j'aurais pu me plonger avec amusement, et pourquoi pas m'imaginer avec l'homme que j'aime. Mais... de tout ceci je ne garde que l'hôtel. le reste ? sans façon, merci. Paul Verguin décrit à travers « été indécent », sa façon à lui de concevoir les rapports entre un homme et une femme.

Il utilise parfois des mots forts déplaisants, qui ne mettent en valeurs ni l'acte ni la personne qu'il décrit. Et le pire dans cette observation, c'est que l'auteur pense bien faire! Les dialogues sont inexistants, et pour le peu qu'il y en ait eus, c'était ni attirant, ni séduisant, ni excitant.

C'était mauvais.

J'ignore qu'elle femme éprouverait du plaisir ou une montée de désirs à l'écoute de:

«Vic, merci, merci, Vick, Vick, merci, Vick, merci, merci... »,...
(juste parce-qu'elle lui dévoile ses fesses.)

Quoi que même là, les personnages en eux-même sont spéciaux. Elle qui cache la moitié du temps son visage devant une touffe de cheveux, et qui mange comme une crève la faim, et lui qui n'est pas cohérent dans ses pensées et qui parle si mal...

Paul Verguin ne fait pas qu'émettre son avis, il en fait une valeur sûre. Il affirme que les hommes crieraient à certaines pratiques, et que les femmes devraient « toutes » se comporter d'une telle façon. Si ce monsieur rêve de se faire pénétrer par le doigt d'une femme, grand bien lui fasse! Je doute que tous les hommes fantasmes à ce sujet.

Aucun sentiment entre les personnages, mais ce n'est pas ça qui m'a dérangée. Non, c'est l'écriture de l'auteur : les descriptions des actes « hors sexe », ( bien qu'encore...), elles sont fouillis. du mal à se repérer. Il mélange la narration à la troisième personne de celle de la première. Ce qui est très perturbant, d'un paragraphe à l'autre !

Mais le pire, ce qui m'a fait grimacer et presque navrée, c'est qu'il compare des actes fait pendant le sexe, de la pure baise, à des gestes d'enfant ou de bébé.... ce qui est pour moi très limite! Dérangeant. Malsain. D'ailleurs il le fait tant de fois, que je m'en poserais des questions !

En conclusion, j'aime pas.

Et je m'abstiendrais des conseils de l'auteur, pour le bonheur et le plaisirs de mon chéri Gr.. !

L.G
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Une grande déception pour ce livre…Je ne sais pas dans quelle catégorie le classer, érotique peut-être malgré que j'en aie lu d'autres de cette catégorie qui m'ont laissé un meilleur souvenir. Aucune chaleur, aucun sentiment n'émane de ce texte. Les phrases s'alignent, décrivant les moments passés par les deux amants comme des actes purement mécaniques. Apres quelques pages, je me suis lassée de ma lecture que j'ai quand même continuée en espérant une quelque évolution dans le style. En pure perte, ce fut juste un moment d'ennui que je ne conseille absolument pas.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
"Amour tendre, érection flambante et cuisses écartées, voilà l'aquarelle secrète qu'il voulait travailler dur. En faire une splendeur légère, impalpable, qu'on ne peut pas regarder trop fort mais qui ne vous lâche plus."
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"Il savait maintenant qui elle était et ce qu'elle lui voulait. Répondre à cette attente justifiait toute sa façon de vivre, le consolait de toutes les solitudes, lui donnerait tous les courages. Il voulait qu'elle jouisse pour qu'elle s'endorme dans ses bras."
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