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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Les éditions Bragelonne ont eu l'excellente initiative de publier l'intégrale de l'oeuvre de Julia Verlanger, connue aussi sous le pseudonyme de Gilles Thomas, Éliane Taïeb de son vrai nom.
Ce premier tome (l'intégrale en compte cinq) nous propose trois histoires d'une très grande qualité dans le genre post apocalyptique à savoir :
- L'autoroute sauvage
- La mort en bille
- L'île brûlée
Ayant déjà écrit mon ressenti sur ces trois titres, je vais plutôt insister sur les bonus inclus dans cette intégrale, à savoir quatre nouvelles dont la toute première de l'auteure, "Les bulles" parue en octobre 1956 dans la revue Fiction où elle publia ensuite une vingtaine de nouvelles jusqu'en 1963. Viennent ensuite "Le recommencement", "Nous ne vieillirons pas" et "Les derniers jours", qui se situent toutes déjà dans un univers post apocalyptique, elles sont toutes d'une excellente qualité.
Mais ce que j'ai apprécié le plus, ce sont ces témoignages, hommages et points de vue sur Julia Verlanger par ses pairs ou ses proches, c'est tout bonnement passionnant et touchant, cette femme était et j'ose le mot, assez exceptionnelle avec ses défauts et qualités.
Ces trente pages, j'ai été tenté de les mettre toutes en citation tant chaque ligne est instructive, elles nous parlent de l'auteure certes, mais aussi de son oeuvre et du contexte, un paramètre utile pour comprendre et se faire une idée de ses inquiétudes et sources d'inspirations, nous sommes alors en pleine guerre froide, et la peur de la catastrophe nucléaire est omniprésente à un point que l'on a du mal à imaginer aujourd'hui.
Les hommages de Laurent Généfort, Thomas Geha et autres pairs ayant été influencés par Julia Verlanger sont indéniablement empreints de sincérité, et l'analyse exhaustive de Serge Perraud (qui fut un proche de l'auteure) sur le style et la personnalité de Julia Verlanger est remarquable de pertinence, instructive et passionnante.
J'ai été touché par l'évocation du couple uni que formaient Éliane Taïeb et son mari, qui signait parfois par jeu, Jean-Pierre Verlanger.
Je pense que la lecture de ces bonus pourrait justifier à elle seule l'achat de ce volume, j'ai pris énormément de plaisir à cette découverte littéraire, j'ai de plus été séduit par la personnalité de l'auteure.
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Après l'apocalypse , Par le petit bout de la lorgnette ... Magistral .
Je connais bien ces trois romans , c'est mes trois premiers textes de SF ….
Ils sont réunis ici en une intégrale , avec quelques nouvelles de qualité . C'est une belle intégrale .
Le style est ciselé , méticuleux et il en découle : une ambiance assez unique assez dense . Une atmosphère où les personnages sont vivants et où l'univers suinte de leurs agissements et de leurs soliloques .
Les dialogues et monologues sont écrits avec brio . C'est le must absolu de la veine de SF populaire . La fameuse littérature de gare , pour citer les « je sais tout « .
Globalement l'auteur propose une réflexion incisive , assez mordante et enfin très pertinente sur la nature humaine. Les personnages sont palpables de réalité et ils affichent des caractères différenciés .
Ils sont donc des gens pas des icônes ou des métaphores .
Ce monde post apocalyptique est d'une présence invraisemblable et il supporte sans problème plusieurs relectures .
Beaucoup d'actions .. de paysages .. de microsociétés .. Sur un mode haletant . Cet univers , la France métamorphosée par des attaques chimiques dévorantes , n'est plus très douce .
Elle est plutôt vide et dangereuse . Il s'agit de trois romans qui nous baladent dans toute la France et même en Afrique du nord .
Le phrasé est très oral et ce style apparaît inimitable avec pas mal de mots qui sont du délicieux parigot , mais globalement , ces mots n'ont pas tellement vieillis et ils restent absolument savoureux .
C'est un monde aussi crédible et réaliste que effrayant et au final : La France de cette trilogie n'est plus très : " Douce France " ( hum ! ) , que cela soi-dit .
Le lecteur , très nomade comme les personnages , arpente ce monde totalement ravagé par une guerre impitoyable et des toxines redoutables , issues d'armes bactériologiques et chimiques . Ces textes sont un road moovie ( sans voitures ) .
Cette exploration , quelquefois aux allures d'exode , se fait en compagnie de personnages qui ont le goût de la solitude et qui pour certains savent parfaitement se donner les moyens d'évoluer seuls dans ce monde dangereux.
Quand je dis un univers réaliste , je veux dire que les personnages et l'univers sonnent vrais , mais certains aspects de cet univers sont ponctuellement relativement fantasques , mais de façons rationnelles .
Un des personnages principaux est une femme et la concernant , je dirais que le débat du féminisme , ou pas du féminisme , ne la concerne pas vraiment , car elle très autonome ( beaucoup ) , pas commode du tout . C'est une personnalité bien trempée et il ne vaut mieux pas la gonfler , même s'il s'avéra qu'elle a un grand coeur . Je le mentionne juste pour vous rassurer .

Par ailleurs des nouvelles excellentes sont jointes à la publication et ma préférée s'intitule : " Mais qu'est-ce qu'on va faire quand l'hiver s'ra là ? " .

Par ailleurs encore, les deux A de Thomas Geha ( chez rivière blanche ) sont des musts si on apprécie cette trilogie de l'autoroute sauvage . Ces deux textes exquis sont un hommage à la trilogie de l'autoroute sauvage de Julia Verlanger .
Il existe une autre série post-apocalyptique assez bonne également et sincèrement certains tomes sont exceptionnels , Voir : Les hommes sans futur , le tome 2 est époustouflant et tous les tomes se lisent séparément .
Le tome 2 Saison de rouille , est une pure merveille ...

Ces textes succulents de J . Verlanger sont un héritage et une conséquence directe de la guerre froide .
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Le post-apo de Julia Verlanger c'est un peu un idéal de divertissement. La trilogie « la terre sauvage » mérite bien son statut culte. J'ai dévoré cette intégrale dans laquelle j'ai trouvé tout ce que j'aime dans le post-apo, des récits alliant aventures ludiques et propos sur l'humain, une ambiance particulière, des personnages forts, des décors marquants. Les romans qui composent cette intégrale respectent parfaitement les codes du genre tout en ayant une véritable personnalité.

Le 1er roman, « l'autoroute sauvage », est sans doute celui que j'ai préféré. Si c'est un post-apo finalement classique, j'y ai trouvé une ambiance assez personnelle. Ce 1er volet m'a pas mal fait penser au très bon film « apocalypse 2024 » (« a boy and his dog »), adapté d'une nouvelle d'Harlan Ellison (que je n'ai pas lue mais comme il a écrit le scénario lui-même j'imagine que c'est une adaptation assez fidèle), en tout cas la 1ère partie du métrage. Dans les deux oeuvres, on retrouve cette opposition très marquée entre les groupes et les solitaires (dans le film on parle de « solos ») et surtout dans le roman comme dans le film la problématique de la frustration sexuelle, rarement abordée dans ce genre, occupe une place importante dans l'histoire. Je trouve qu'aborder ce sujet est plutôt pertinent dans un contexte post-apo qui exacerbe les rapports de domination et Verlanger le fait très bien. Elle est finalement moins cynique qu'Ellison, peut-être moins pessimiste aussi. Dans le monde de Verlanger, si la plupart des hommes sont des salauds ultra-violents, les héros restent des personnages globalement positifs, Gerald et Thomas ne sont pas dénués de sentiments et ont indéniablement conservé un sens moral. Ce n'est pas vraiment le cas dans « Apocalypse 2024 » où le héros incarné par Don Johnson ne semble pas pouvoir être atteint par des considérations morales et ne semble chercher à satisfaire que des instincts très primaires, en gros bouffer et baiser. Si cet aspect très amoral ne m'a pas dérangée dans le film, j'ai même trouvé ça intéressant et audacieux, j'ai aimé le fait que les personnages de « l'autoroute sauvage » restent positifs, le fait de m'attacher à eux a renforcé mon sentiment d'identification. le décor est parfaitement planté, le côté road movie est très bien mené, les péripéties s'enchainent bien dans une construction narrative solide et cohérente. L'ensemble est rythmé, on ne s'ennuie pas une seconde. L'écriture de Verlanger contribue grandement à la réussite du roman. Elle a un style qui claque, direct, incisif.

Le 2ème volet intitulé « la mort en billes » est aussi une très belle réussite. Tout d'abord, il y a le plaisir de retrouver des personnages auxquels on s'est fortement attaché. Ensuite, l'auteure parvient à renouveler son récit en proposant de nouveaux développements intéressants qui s'intègrent naturellement à son univers. Et pourtant, la structure narrative reste à peu près la même que dans le 1er roman. Mais, elle parvient à modifier ses enjeux de façon finalement assez subtile.

Le dernier roman de la trilogie, « l'île brûlée », est sans doute celui qui m'a le moins séduite. Mais cela reste un bon roman. Verlanger a clairement essayé de renouveler encore une fois son récit en l'emmenant sur des chemins assez inattendus. On ne peut pas lui reprocher de s'être contentée de refaire le même roman, ce n'est pas le cas. Encore une fois, la structure narrative est assez semblable aux autres mais les enjeux et les développements sont très différents. Dans ce tome, l'auteure déploie une belle imagination et s'attache à proposer un récit un peu plus touffu que les précédents. Et c'est justement le reproche que j'ai à lui faire, ce qu'il gagne en densité il le perd en simplicité et je trouve que c'était là ce qui faisait la force des deux premiers romans. Ce côté direct d'une intrigue épurée au maximum, le héros doit se rendre d'un point A à un point B et au cours de son périple il doit affronter des épreuves, est d'une efficacité redoutable. Je trouve que dans ce 3ème volet » on a un peu moins ça. Ceci dit, le roman reste très plaisant, les personnages toujours aussi attachants et le style encore une fois très accrocheur.

4 nouvelles viennent compléter cette intégrale. « Les bulles » est particulièrement intéressante. Ecrite en 1956, elle annonce déjà certains éléments des romans mais le ton est assez différent, plus sombre et moins ludique. « le recommencement » est la suite de cette nouvelle même si elle a été écrite bien plus tard, en 89. C'est une bonne nouvelle également. J'ai beaucoup moins aimé « nous ne vieillirons pas » qui ressemble plus à mon sens à de la poésie en prose qu'à une véritable nouvelle. Et j'avoue que je ne suis pas très cliente de ce registre, ça manque de fil narratif à mon goût. Enfin, « Les derniers jours » clôt cette intégrale de belle façon avec un récit prenant.

Si les nouvelles proposées dans ce volume sont bonnes et intéressantes, j'en ai tout de même moins apprécié la lecture que les romans. le ton des nouvelles est plus sombre. Ce que j'ai particulièrement apprécié dans la trilogie c'est son côté série B assumée. Les romans font la part belle à l'action. Que c'est généreux ! Voilà de la belle littérature populaire. Il va falloir que je me penche sur les autres écrits de Verlanger. Je suis curieuse de voir si elle est aussi généreuse et efficace dans d'autres registres.
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Ouille. C'est excellent, dans le glauque !
Précision : il s'agit de l'intégrale contenant les 3 romans : "l'autoroute sauvage", "la mort en billes", et "l'île brûlée".
Ecrit dans un style ultra-moderne, avec des phrases courtes, c'est percutant et sans concessions.

Dans un monde post-guerre qui a tout ravagé (certaines zones ont été totalement désertifiées), les survivants, isolés, se sont plus ou moins organisés. On en est à la seconde génération, avec un héros qui n'a pas vraiment connu "la civilisation" d'avant-guerre...
Plusieurs façons de survivre, avec les "groupés", qui ont pour la plupart un chef (tyran), des loups (les gardiens) et des moutons (ceux qui bossent), et les "solitaires", qui survivent seuls (plus ou moins. Sans instructeur à la survie, il est impossible de s'en sortir, ce qui fait que les solitaires sont souvent 2, un plus âgé et un jeune qui apprend le "métier", on va dire).

Dans un monde ultra-violent et où l'être humain sert de repas quand il ne sert pas d'objet sexuel ou d'esclave, ils n'ont pas vraiment le choix, ils doivent apprendre à se battre, et pour tuer le plus efficacement possible.
On va suivre Gerald, un solitaire, et ses aventures au jour le jour, dans ces 3 romans assez courts et très prenants, même si j'ai eu un un coup de mou sur le début du 3ème, et je m'en expliquerai un peu plus tard.

Au final, les solitaires apprécient la compagnie d'autres solitaires aussi bien armés et combatifs qu'eux. D'autant que des machins mutants apparaissent, et que la survie se complique au fil des tomes...

Le personnage principal est attachant, ceux qui apparaissent au fil des tomes aussi (les positifs, parce que les affreux sont vraiment affreux, méchants, sadiques, violents, j'en passe et des meilleures). C'est ultra-réaliste, très pessimiste dans l'ensemble, même si l'auteur instille un peu d'espoir au travers de communautés moins violentes que la grande majorité (LE Bernard et son irrémédiable bonté !).

J'ai eu, oui, une petite lassitude au début du 3ème tome, parce que j'ai eu l'impression de relire la même chose que dans les deux précédents (les constructions des 3 sont identiques...). Et puis finalement, je me suis laissée de nouveau embarquer dans les (més)aventures de Gerald, avec plaisir.
Je ne spoilerai rien du tout sur ce qu'il s'y passe, dans ce tome 3, mais si on avait mauvais esprit (que je n'ai pas), on pourrait assez facilement taxer l'auteure de racisme primaire (comme on aurait pu la taxer de machisme primaire dans les deux premiers); sauf qu'elle aussi, elle ne fait que décrire une réalité réaliste... Même si on est en pleine science-fiction.

Bref, ça n'arrête pas une minute, c'est formidablement bien écrit, et extrêmement bien vu sur la nature humaine en général. J'ai vraiment adoré, plus encore que "Le Facteur" de David Brin, plus "naïf"...
Cela ferait une série TV du feu de dieu, d'ailleurs !

Les nouvelles, à la fin de l'intégrale, sont encore plus glauques que les romans, voire désespérantes...
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Lectrices, lecteurs, bonjour !
📗📘📙
#souvenirdelecture: L'intégrale de Julia Verlanger.

J'inaugure avec ce tome 1 "La Terre Sauvage" une série qui me tient particulièrement à coeur, puisqu'il s'agit de l'intégrale des romans de Julia Verlanger. Bragelonne a fait l'honneur de consacrer les cinq premiers volumes de ses "Trésors de la SF" à celle qui publia ses premières oeuvres sous le nom de Gilles Thomas, dans la collection Fleuve Noir Anticipation.

Julia Verlanger, c'est de la science-fiction d'aventure, des personnages et de l'action. Elle a ce talent de poser un décor, une intrigue et un protagoniste dès les deux premières pages de son roman, et elle vous emmène jusqu'au bout de son univers sans jamais décrocher.

Ce premier tome regroupe trois romans post-apo formant une trilogie.

Dans le premier, "L'Autoroute Sauvage", nous suivons Gérald, un survivant de la Grande Guerre bactériologique, dans un monde où seule la violence fait loi. Pour faire plaisir à une jolie donzelle rencontrée au hasard de sa route, il accepte une mission des plus risquée.
Dans "La Mort en billes", Gérald et ses amis devront lutter s'ils veulent préserver leur nouvelle vie si durement acquise, et pas seulement contre la barbarie humaine.
Enfin, "L'île brulée" verra Gérald contraint de revenir à l'état de combattant sauvage pour le bien de sa communauté.

Du post-apo comme je l'aime, qui ne s'attarde pas sur les causes de l'effondrement mais plutôt sur ses conséquences à l'échelle de l'individu, une trilogie d'anticipation et de survie qui ravira les fans comme moi de "Mad Max", de "The Walking Dead", de "Jeremiah", etc...

-Edouard Jhil-
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Quel excellent bouquin!! Facile à lire grâce notamment à son style qui convient bien au sujet traité. On ne s'embarrasse pas de fioritures, on est là pour survivre quite à bouffer ses semblables. Les personnages n'ont pas d'états d'âmes, surtout le héros, également narrateur, ce Gérald bien français, solitaire, qui refuse de se lier à un groupe, qui refuse de "suivre le mouvement". Il s'en sort seul et compte bien vivre de vieux jours sans rien changer à ses habitudes de vieux ( il n'a que 25 ans!!) solitaire mâle jusqu'au bout des couteaux. Et pourtant dans ce monde apocalyptique où même l'être humain est redevenu bestial, sauvage, cannibale, notre ami Gérald va croiser sur sa route des gens qui vont chambouler toutes ses habitudes, toutes ses règles. Et l'on assiste à la métamorphose de ce Gérald, qui retrouve peu à peu son humanité, au contact de ses semblables d'abord en la personne d'Annie, sa "gosse", sa "femelle", sa "propriété", qui devient peu à peu sa douce, son seul véritable amour, puis de ce Thomas, un solitaire comme lui, avec lequel il va s'installer du respect, de la reconnaissance, de la confiance, de l'amitié. puis grâce également à d'autres rencontres de moindres importances mais qui joueront quand même leur rôle socialisant.
L'on suit donc les pas de Gérald embringué malgré lui dans une course à un remède possible à la peste bleue, fléau de la race humaine et responsable de la grande Pagaille à travers différents périples qui frisent le fantastique. en effet l'auteur a choisi de distiller un fantastique, lorgnant parfois vers l'horreur, à travers différentes manifestations originales, discrètes mais bien présentes, auxquelles les protagonistes n'attachent pas plus d'importance sinon de leur caractère hautement dangereux. Ils ne cherchent pas d'explications à ces phénomènes, à l'existence de ces créatures ( chapeau pour les bulles!), qui sont présentées d'ailleurs comme indestructibles. Comme je le disais plus haut, pas de fioritures, on survit, on n'a pas le temps des explications et de l'analyse. Et c'est également ce qui m'a plus dans ces 3 romans, le fantastique y est telle une menace omniprésente, qui surgit parfois quand on l'y attend le moins.
Ces 3 romans sont addictifs, impossible de poser le livre avant d'avoir atteint la fin.
Les nouvelles permettent d'aller plus loin dans cet univers et finissent de bien montrer tout l'atrocité dont peut faire preuve la race humaine. Mais au final, même si l'histoire contée est relativement sombre et nous montre les facettes les plus horribles de l'être humaine, je ne peux m'empêcher de déceler une infime part d'espoir dans l'écriture de Julia Verlanger, qui semble être au fond le moteur de ce livre, indispensable dans la bibliothèque de tout fan de SF post apocalyptique....
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je voudrais vous parler d'une femme, Héliane Taïeb, Auteur d'anticipation que j'ai crus longtemps être un homme.
adolescent mes finances me permettait quelques achats de roman de la collection Fleuve Noir. "Anticipation".
Je m'étais offert la trilogie de Gilles Thomas, pseudo qu'elle utilisée a l"époque
l'Autoroute Sauvage, la Mort en Billes et l'Île brûlée
Dans les années 70 nous vivions tous avec la peur Atomiques comme épée de Damoclès, c'est pouquoi ces trois tome ont eus un énorme succés, je me rappelle que je les avais fait lire autour de moi tellement je les trouvais bon.

Si vous aimer les récits de survie après un cataclysme nucléaire, ou comme on dit maintenant post-apocalytique, je ne peux que vous conseiller l'achat de l'intégrale Tome 1 de Julia Verlanger aux éditions Bragelonne que je me suis empressée d'acheter
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Alors, si je ne peux conseiller qu'un premier livre pour découvrir cette formidable Auteure , pour moi, c'est celui ci !!!
Une fois commencé on ne peut plus le lâcher et quand on sait que ce roman a été le précurseur de Mad Max et compagnie ....
Un must have ou tout du moins Must read !!!!
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La terre sauvage est une excellente intégrale (1er volume sur 5 des éditions Bragelonne) pour tout bon fan de post-apocalyptique ainsi qu'une bonne entrée en matière pour découvrir l'auteur.
Les trois romans sont des classique (pour moi) et les nouvelles sont aussi de très bonne facture.
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Un livre qui m'a redonné l'envie de lire !
Un rythme bien ciselé, on est au coeur de l'action, impossible de s'ennuyer, merci Julia, merci Gille...
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