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Citations sur La vie, l'amour, le sexe (35)

Les religions n'existent que grâce à la mort. Elles constituent même la conséquence première de la phobie de la mort. En effet, l'être humain est intelligent, il développe des solutions à ses problèmes. Je ne pense pas qu'il existe une seule religion qui ne réponde pas d'une façon ou d'une autre à cette question : que se passe-t-il après la mort ? Je ne crois pas que les religions auraient pu jouer le rôle qu'elles ont joué et qu'elles continuent à jouer si elles ne répondaient pas à cette question.
Ce qui est dramatique, c'est bien évidemment la réponse donnée puisque les religions veulent faire croire qu'il existe quelque chose après la mort, le plus souvent, une nouvelle vie — mieux : un paradis.

LA VIE, Les religions.
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Le principe de survie sous-tend un principe déjà exposé du " toujours plus ". L'individu n'est pas programmé pour être heureux, il est par nature un éternel insatisfait que la recherche du " toujours plus " protège des aléas et des dangers de la vie. Lorsque l'individu vit dans un environnement favorable, et que son corps dispose d'un surcroît d'énergie après avoir géré tant l'homéostasie que la conquête et la satisfaction de ses partenaires, ce reliquat d'énergie peut parfaitement et logiquement être affecté à la poursuite du second principe fondamental [c-à-d. le reproduction], et donc favoriser la sécrétion de lulibérine pour se focaliser sur d'autres proies.
Et ce, même si l'individu vit heureux en couple. Au-delà d'une certaine période, la passion disparaît dans le couple, ce qui ne remet pas en cause l'attachement que les partenaires peuvent éprouver l'un envers l'autre. Mais cet attachement, l'œuvre de l'ocytocine, est sans rapport avec l'objectif de féconder le maximum de partenaires possibles aux fins de transmettre ses gènes, et la lulibérine peut donc ressurgir à tout moment dans cet objectif. Un homme marié, sincèrement amoureux de sa femme, est donc susceptible d'éprouver une passion dévorante pour une tierce personne. Alors que cette situation est biologiquement naturelle, elle est considérée comme dramatique par les règles sociales.

L'AMOUR, Le paradoxe de l'amour et du sexe.
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Une information sur le potentiel du plaisir sexuel est indispensable pour que tous les individus sachent qu'ils pourront avec un minimum de pratique ressentir le nirvana de la jouissance, la quintessence de leur condition humaine. Une rééducation culturelle complète s'impose : celle qui fera passer le sexe de l'hideux et de la trivialité au beau, au sublime, à l'absolu.

LE SEXE, Fonction sociale du plaisir sexuel et ses conséquences.
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D'abord, le rien, à la différence de l'inconnu, n'est pas angoissant. Bien au contraire, rien, c'est apaisant. Ensuite, de façon générale, la vie est très dure. Des milliers d'éléments s'y mêlent, luttent, explosent, fusionnent, scissionnent, etc. L'univers n'existe pas pour la vie (qui est un avatar de l'univers) : la vie n'y a sa place que parce qu'elle l'a prise en développant des espèces qui abhorrent la mort et luttent contre les éléments. La vie est donc par nature un combat permanent.
Cette bataille, nous ne l'avons pas choisie. Elle nous a été imposée par notre naissance. A-t-elle un sens ? Rien n'est moins sûr. Il n'existe aucune raison objective de vivre en dépit de l'illusion créée par le premier principe fondamental et qui suscite spontanément un réflexe de répulsion à la lecture de ces lignes.

LA VIE, La mort.
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On regrettera d'abord et encore la pauvreté du vocabulaire de notre langue française. Aucun mot unique n'existe pour qualifier le " plaisir sexuel ", malgré sa place fondamentale dans la vie humaine. Le plaisir sexuel se définit comme tout plaisir ressenti lors d'actes à caractère sexuel. Il se distingue donc de l'orgasme, " plaisir suprême " qui achève la relation sexuelle, car il comprend également le plaisir ressenti lors des caresses, attouchements, ou plus généralement lors des préliminaires ou mises en scène à vocation sexuelle.

LE SEXE.
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