Nos cheveux blanchiront avec nos yeux

Si la première partie m'a emportée dans le long voyage de Walther, si j'ai apprécié la plume de Thomas Vinau dans le début de son ouvrage, si …. La seconde partie m'a davantage ennuyée, et lassée. La magie de l'originalité de la construction de ce court roman, s'est assez vite épuisée. le voyage intérieur de Walther m'a paru long, et un peu trop décousu. le souffle s'est tari, aminci. J'ai comme l'impression d'un vide dans la seconde partie. Il manque une histoire à cette histoire ; l'écriture, c'est bien….mais quand il y a le reste, c'est mieux !!
J'attendais un coup de coeur. J'en avais tellement entendu de bien…je suis déçue, frustrée… ….tout ça pour ça… … Je n'aurais dû lire que la première partie, j'aurais été plus enthousiaste.
J'ai son second roman qui m'attend…du coup, j'en ai nettement moins envie….

Lien : http://leblogdemimipinson.bl..

Beau style d'écriture et structure du livre innovent mais je suis passée à côté du livre. J'ai pas compris l'histoire. Dommage ..
peut être qu'il faudrait que je lise d'autres livres du même auteur pour mieux comprendre celui ci ?
Je ne le récompenserais pas spécialement.

Un ovni dans ma bibliothèque.


On peut chercher, on ne lui trouvera pas de parentèle dans les livres déjà en ma possession. Il a atterri chez moi suite à une offre Fnac ; je me laisse toujours tenter/avoir. Bon, d'entrée de jeu, le titre, le résumé, le style… ce n'est pas le genre à se retrouver dans ma liste d'achat livresque. Pas le genre du tout. MAIS ! Je ne suis pas réfractaire à la nouveauté. Allons-y pour la découverte.

La première partie, je pouvais au moins suivre Walter à défaut de comprendre où il voulait aller à fuir comme ça. Quitter quelqu'un pour mieux le retrouver est profondément étranger à ma nature, je crois. Chacun sa route, chacun son chemin, dit la chanson, alors je l'ai laissé filer sans jugement de valeur, lisant, simplement.
Mais la deuxième partie… Je l'ai trouvé mal construite, un genre de fourre-tout de son quotidien, la vie, la femme, le gosse. Des sentiments mal transcrits. Des assemblages de mots. Vides. La simplicité des choses trop souvent parasitée par des descriptions amphigouriques qui ne doivent trouver d'écho que dans la profonde introspection à laquelle aime se livrer Walter. Il m'évoquait des images qui ne parlaient qu'à lui. Entre mes mains, les lignes de mots défilaient sans me toucher, mises bout-à-bout. S'il y a de jolis passages, je n'ai pas été transcendée par une quelconque beauté qui émanerait du texte. J'aime pourtant les petits riens qui font une vie. Visiblement, je n'aime que les miens.

( Au-delà du trait d'humour, je ne me suis sentie aucun lien avec les angoisses, les hauts, les bas, de ce livre-là. Ni dans la façon de les vivre, ni dans la façon de les décrire. )


Comme quoi…
… La langue universelle ne se parle pas.