Albatros, tome 1 : Shangaïé

Tout les lecteurs l'ont souligné : cela ressemble à du Loisel mais cela n'en est pas. Il est clair que cet auteur de talent a fait des émules qui tentent de suivre une certaine direction artistique. Pourquoi pas ?

Cela se laisse lire agréablement mais le scénario manque singulièrement de profondeur même si on sent bien que cela s'améliore par la suite. On devine quand même assez vite les aboutissants, en tout cas pour les lecteurs les plus aguéris. Il y a certains passages qui se lisent assez rapidement. J'ai bien aimé cette scène qui rappelle le film d'épouvante d'Alfred Hitchcock, à savoir "Les oiseaux".

Maintenant, il s'agit de rétablir les choses. le dessin est superbe. Cependant, l'histoire reste trop légère pour convaincre totalement. Il y a manifestement de la vitalité et de la sensibilité.

A découvrir mais uniquement dans le cadre d'un emprunt !

J'ai aimé la couverture, alors je l'ai emprunté. Et l'histoire ne m'a pas déplut. J'ai plongé dans ce monde étrange, où les goélands sont devenus des prédateurs féroces, dans une ville un peu étrange qui essaie de se débarrasser de ces nuisibles.
Je ne sais pas pourquoi cette cité m'a fait penser à St Malo.... alors forcément, ça me plait encore un peu plus.
C'est le premier tome d'un triptyque, dont il faut lire les différents volumes à la suite les uns des autres pour profiter de toute l'histoire.
Vivement la suite

Le titre sonne déjà comme un poème… un de ceux que je préfères “l'albatros” de Baudelaire. Et voilà que je croise des pirates de haut vol qui naviguent dans les airs. Voici une belle petite fable poétique et sombre qui parle des choix que l'ont fait, de la difficulté de quitter nos habitudes pour devenir soi entièrement. Des attaches, des erreurs, des regrets Ombeline va en connaître. Sa voie il faut qu'elle la trouve même si ça fait mal, même s'il faut dire parfois adieux à certaines choses auxquelles on est attaché. Il faut savoir prendre son envol seul et ne plus regarder en arrière même si des fantômes resurgissent.

Vincent m'a emmenée dans un rêve poétique sombre et superbe dont on voudrait bien voir la suite…que va devenir Ombeline? Et pourtant la série s'arrête à ce troisième tome… snif! Une ambiance steampunk, des dessins magnifiques, des oiseaux à toutes les sauces, de très bons personnages auxquels je me suis attachée…
on retrouve un peu du Peter Pan de Loisel… c'est beau, c'est triste… la mélancolie traîne pas loin … Bref…je ne pouvais qu'apprécier !
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Une petite bd qui se lit assez vite malgre des dessins très beau je n'ai pas réussi à accrocher à l'histoire, c'est dommage parce que le principe de base me plaisait beaucoup ! Les personnages sont asez insipides pour ne pas dire pires et je ne sais pas si je lirai la suite

Ce que j'en pense: Albatros retrace en trois tomes la destinée d'Ombeline une jeune fille qui s'échappe d'un bordel.
L'intrigue de cette BD est brève, rapide mais bien rythmée. On y trouve du suspens et des rebondissements, bref tous les ingrédients pour créer une super histoire. J'ai suivi avec joie Ombeline dans ses mésaventures.
Les personnages sont au départ très nombreux mais on se repère assez facilement. le personnage principal est très travaillé, il a toute une histoire et de multiples facettes que l'on découvre au fur et à mesure de l'histoire.
Les dialogues sont vraiment sympas très bruts et parfois un peu sombres comme l'est l'ambiance globale de cette BD. En effet, la force de ces trois tomes réside en leurs illustrations. Vincent crée une ambiance très sombre mais détaillée. Les décors et l'atmosphère y sont très industrielles. Albatros est un triptyque obscur à l'ambiance unique dans laquelle on suit Ombeline. Bizarrement, j'ai su m'y repérer et m'y plaire.
Bref: Une bonne BD avec tout un univers et une histoire très sympa. A découvrir!
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