À un jeune journaliste de La Dépêche qui vient l'interviewer, elle reste avare de confidences, répond par petites phrases sèches mais limpides. Au cœur de l'entretien, l'aveu jaillit cependant : « Cajarc et mon enfance : un domaine exquis auquel il ne faut pas toucher. » Cajarc, c'est donc un vaste lieu de réminiscences et de correspondances. Sagan aime Baudelaire et Proust, elle sait qu'un lieu, c'est « un vase rempli de sons, de parfums et de fleurs ». Un lieu secret, rien que pour soi, où se tisse l'histoire, où se joue sa musique.