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3,28

sur 405 notes
Beaucoup d'éloges des critiques littéraires pour ce roman. Pourtant il n'a pas la saveur des récits amoureux de Casanova bien qu'il en utilise le même ressort, mais avec un détachement de légiste qui disséque les passions. le plus digne d'intérêt à mon goût est encore les passages sur la vie sous le régime communiste hongrois.
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Lu en 2015. Un éloge de la femme, oui, mais surtout l'introspection d'un jeune homme en recherche d'amour durable.
Un moment pas désagréable de lecture, où sensualité et psychologie des personnages ne réduisent pas fort heureusement ce roman à un sommet d'érotisme. C'est une plongée dans les souvenirs d'un jeune hongrois, de sa découverte de la sensualité et de la sexualité, à travers des profils de femmes très différentes...
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J'ai aimé le sujet traité . Ce n'est un livre érotique classique c'est une ode à l'amour et du corps des femmes et une autre vision de la beauté féminine .

Attention livre a remettre dans le contexte du temps fin de la.seconde guerre mondiale ut et moeurs n'était pas les mêmes donc on crie pas dans ce livre au misaugine ou au drame suivant les termes utilisés

Il y a une phrase qui m'a mise sur le cul littéralement.je vais vous la coter sans vous spoiler sur le fond de cette autobiographie érotique .

Dans toutes vos liaisons amoureuses , préférez plutôt les femmes mûres aux jeunes filles ... Car elles ont une plus grande connaissance du monde .


C'est vraiment une ode a la femme et non la jeune femme belle telle que maintenant nous devons être toujours jeune jolie fraîche .

Mais a 35 40 ou 50 la femme est belle aussi même a 60 lisez ce livre même en tant que femme vous vous retrouverez dans ce livre et vraiment la plume fait briller la beauté de la femme ainsi que le fait que notre société nous met vite au rebus en nous faisant croire que nous sommes plus belles mais que nenni les rides sur le visages les marques sur le corps rappels que nous nous avons juste vécu mais le coeur et l'âme elle reste vif et curieuse de la vie .

Il n'y a pas d'âge pour aimé une femme .
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Éloge des femmes mûres/ Stephen Vizinczey
« Ce livre s'adresse aux jeunes gens, mais il est dédié aux femmes mûres ; et c'est des rapports entre ceux-ci et celles-là que je me propose de traiter. Je ne suis pas expert en pratique amoureuse, mais j'ai été un bon élève des femmes que j'ai aimées, et je vais essayer d'évoquer ici les expériences heureuses et malheureuses qui ont, je crois, fait de moi un homme. »
Ainsi commence ce roman de 240 pages, l'autobiographie partielle d'un certain Andràs Vajda, devenu professeur de philosophie, qui pourrait bien être l'auteur, réfugié hongrois au Canada au début des années 60.
On découvre d'abord un Andràs très jeune et souvent timide, mais déjà attiré par les femmes de préférence plus âgées que lui.
Et plus tard, il avoue qu'il reste toujours à l'écart des jeunes filles pures et à plus forte raison vierges, car elles redoutent les conséquences et lui il est terrifié par les préliminaires.
Andràs est un personnage composite souvent indéchiffrable, qui va en grandissant côtoyer beaucoup de femmes en nous faisant partager toutes ses expériences.
Ce livre de souvenirs est aussi un hymne au pays natal, la Hongrie et l'auteur alias Vajda évoque brièvement l'Histoire de la Hongrie, et notamment l'histoire contemporaine de la dictature soviétique et de la révolution matée d'octobre 1956 :
« La dictature est une leçon ininterrompue qui vous enseigne que vos sentiments, vos pensées et vos désirs n'ont pas le moindre poids, que vous n'avez pas d'existence propre, et que vous devez vivre comme d'autres en ont décidé à votre place. Une dictature étrangère vous apprend à désespérer doublement : vous ne comptez pour rien, et votre nation non plus. »
Ce roman écrit très simplement, sans aucune vulgarité, est une manière de roman d'apprentissage qu'il serait souhaitable d'offrir aux jeunes gens des deux sexes quand ils abordent les rivages enchantés mais angoissants de la sexualité. C'est du moins ce qu'exprime le premier paragraphe du livre.
L'érotisme léger et subtil rend la lecture de ce voyage initiatique, vivante et variée, le tout dans un style sobre et très naturel, non dénué d'humour, d'ironie et d'esprit. Stephen Vizinczey sait mettre en lumière les frustrations, les erreurs naïves et même les humiliations de son jeune héros, avec aussi la récompense du plaisir partagé.
Un résumé, un bon moment de lecture.
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Ce roman, lu longtemps après son succès de librairie (2001), encore plus après sa parution (1965), est le déroulé chronologique de l'éducation affectivo-sexuelle de l'auteur, de son enfance jusqu'à l'âge adulte. Autant j'ai adoré la partie qui évoque la débrouillardise du petit Andras dans la période troublée de la 2e guerre mondiale, autant la suite s'est révélée une succession ennuyeuse de portraits de femme, portraits réduits à la vision de l'amant, qui se plaît à se cantonner dans ce rôle, rarement plus investi que cela, que ce soit dans un hypothétique avenir ou même dans l'instant présent. Contrairement à l'attente générée par le titre, le lecteur en apprend peu sur les femmes mûres dont l'intérêt principal, finalement, réside dans le fait qu'elles ne demandent rien d'autre à leur amant que d'être ce qu'il est, un réveil de leurs sens émoussés par la routine. La différence entre un succès d'édition, ponctuel par définition, et un chef-d'oeuvre qui passe à la postérité tient sans doute à la manière dont il fait écho à l'air du temps, seule explication au succès de cet éloge au début des années 2000.
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C'est un livre que j'ai choisi alors que ne connaissais ni l'auteur ni le livre.

Ce titre a une histoire toute particulière. En effet, il a d'abord été auto-édité avant d'être «découvert» et d'avoir un méga succès relayé largement par les médias.

Ça parle de : l'éveil sexuel et sensuel d'un (très) jeune garçon, attiré par les femmes mûres, dans la Hongrie de l'entre deux guerres.

J'ai aimé :
- le style très sobre mais irréprochable, la belle plume classique d'un amoureux des «Belles lettres», c'est subtil et maîtrisé. L'écriture est magnifique et jamais vulgaire.
- l'humour qui émaille le texte
- Découvrir la Hongrie de l'époque
- La première moitié, vive et alerte

J'ai moins aimé :
- le petit goût suranné de l'ensemble,
- le manque de modernité dans les propos et dans l'approche,
- l'image de la femme magnifiée mais plutôt comme «un bel objet»
- la seconde partie que j'ai trouvé moins intéressante

En bref : un parcours initiatique de la Hongrie au Canada, de l'enfance à l'âge mûr qui manque, à mon goût, d'un peu de matière pour être qualifié de «chef d'oeuvre de la littérature érotique» malgré la qualité de l'écriture.

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S'agit-il d'une histoire ? Ou plutôt de la chronique d'une suite de rencontres sexuelles. Un texte qui manque d'unité, trop répétitif, peu intéressant. Sans grandes surprises non plus, sans réflexions profondes, sans rencontres qui donnent à rêver ou à repenser à nos propres histoires d'amour.
A l'exception du début du livre qui raconte la découverte de la sexualité en temps de guerre, ce livre est une suite de banalités, parfois entrecoupées d'un bon mot.
Ainsi, une belle artiste lourdement
draguée depuis de longues minutes par un vieux critique accompagné de son épouse demande
« - Avez-vous déjà trompé votre femme? »
- Bien sûr que non, voyons ! (...) Je ne l'ai jamais trompée.
- Alors, ne me faites pas perdre mon temps ! ».
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Andras Vajda me fait penser au personnage du film de François Truffaut : « l'homme qui aimait les femmes » mais dans une version plus jeune. Paru en 1965 c'est à mon avis d'avantage un roman d'initiation amoureuse qu'un livre érotique. Certes, certaines descriptions sont précises et imagées mais de nos jours ceci est presque banal. L'intérêt de ce roman réside dans la psychologie des personnages et la description des années de guerre en miroir avec celles de la révolution hongroise car le héros va vivre 2 périodes d'exil à environ 10 ans d'écart. J'ai également découvert quelques passages de l'histoire de la Hongrie, pays maintes fois envahi et que je connais très peu. Pour autant le style est fluide et l'écriture facile à lire. Ne soyez pas choqué par le début avec les prostituées car le très jeune homme est tellement timoré (malgré son courage) qu'il ne se passe finalement pas grand-chose (hormis ses facultés d'observation et son esprit bouillonnant), il sera réellement initié un peu plus tard, quand il sera enfin prêt psychologiquement à « sauter le pas ». Les descriptions de femmes sont très belles et jamais vulgaires que ce soient des femmes aimantes ou des « garces allumeuses ». J'ignore si cette autobiographie est un peu romancée ou strictement réelle. En tout cas c'est un beau portait de jeune homme sur fond historique et sociologique et de beaux portraits de femmes.
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En Hongrie, avant la seconde guerre mondiale naît en 1933 l'auteur dans une grande famille unie, protectrice. Une famille catholique qui soutient le régime autoritaire en place. le père est tué par un jeune nazi opposant au régime en place
Il reste seul avec sa mère qui le couve et qui le laisse assister à toutes ses rencontres avec ses amies. Il s'habitue donc tôt au plaisir d'être entouré et choyé par des femmes mûres. Pour le protéger des bombardements, il est envoyé dans un collège militaire à la frontière autrichienne. Là il subit une discipline de fer et un harcèlement des élèves plus âgés envers les plus jeunes. Les russes envahissent la Hongrie, commence alors une fuite des élèves à travers l'Autriche. Il n'a que 11 ans et découvre les horreurs de la guerre, les cadavres, la faim, le froid, la peur. Il est recueilli par des soldats américains qui l'accueille dans leur caserne.Là il se rend utile en particulier pour aider aux transactions avec les prostituées locales. Il est interprète. Parfois ce sont des femmes de bonnes familles qui viennent là vendre leur charme par besoin ou en se justifiant par le besoin. Cette situation l'émoustille, il connaît ses premiers émois. Il revend aussi les restes de nourriture des américains se constituant ainsi un petit pactole que le commandant du camp, père d'un enfant du même âge et compatissant, lui garde pour prévenir d'achats irresponsables.
De retour à Budapest, l'argent épargné permet à sa mère de trouver un logement dans la capitale. Il retrouve la vie mièvre au regard de ses expériences passées de lycéen. Il n'est paradoxalement pas doué avec les adolescentes. Elles le tournent plutôt au ridicule.
Il mène avec sérieux et réussite ses études. Il a une liaison avec une voisine mariée d'âge mûr qui va faire son éducation sexuelle. Il tombe enfin amoureux d'une jeune fille de son âge. Mais celle-ci aime un professeur plus âgé. D'autres aventures suivent.
Il mène la vie des étudiants hongrois des arts de la scène et du cinéma sous un régime communiste dans les années 50. La question de l'avortement est évoqué, les homosexuels non tolérés par le régime en place.
Le pays est régenté par les russes qui imposent le défilé annuel du 7 novembre, dans le froid, pancartes en main, pour fêter la naissance de l'union soviétique.
L'histoire de la Hongrie et de son peuple fier qui a su se relever après toutes les invasions subies tartare, ottomane, allemande, russe est en toile de fond.
Livre intéressant à bien des points de vue : l'histoire de la Hongrie des années 1930 à 1960, l'éveil à l'amour d'un adolescent, ses rencontres, ses analyses sur les relations entre un jeune homme et des femmes mûres. Facile à lire.
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Andras Vajda est une jeune Hongrois qui relate ici, son apprentissage sexuel avec des femmes beaucoup plus âgées que lui.
Des femmes souvent mariées, déçues de l'amour mais qui peuvent lui en apprendre beaucoup et l'initié aux joies du sexe .

On le suit sur une vingtaine d'années et au travers ses relations, on le voit grandir.
Il fait son éducation avec douceur et élégance.

Ici, rien de trash au contraire, le sexe est poétique et empreint de sensualité.

Sur fond historique, l'auteur décrit les 1ers émois d'un jeune homme marqué et un peu perdu.

Ce bouquin n'est point vulgaire, il est touchant et parfois drôle.

Andras est un personnage attachant qui finalement, comme tout le monde, est en quête de l'amour durable.

Ce roman autobiographique traduit en français en 2001, est devenu un best-seller.

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