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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Tous les romans que j'ai lu précédemment de Simone van der Vlugt sont vraiment très bons, enfin, moi je les ai beaucoup aimé ! Ce dernier est bon mais … Je m'attendais à autre chose, il y a une légère tromperie sur le titre.

Première partie, 1872, village au nord d'Amsterdam, Lydia, femme indépendante, veut construire une fromagerie avec les dernières innovations technologiques. Deuxième partie, les premiers conflits de la première guerre mondiale en Belgique et en Hollande, pays neutres. Et comme tous les romans de van der Vlugt, on met l'accent sur les femmes qui luttent pour leur émancipation dans une société patriarcale qui limite fortement leurs choix de vie.

Il y a toujours le sens de l'intrigue, des faits historiques bien documentés, une histoire agréable … mais, j'ai été surprise par l'arrivée de la guerre dans le récit. Oui c'était à propos mais, le quatrième de couverture ne l'annonçait absolument pas … grosse surprise donc ! Avoir su, peut -être aurais-je apprécié davantage ce roman ?
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La Fabrique est le 4è livre de Simone van der Vlugt que je lis. Autant -, j'ai été séduite par Bleu de Delft, Neige rouge et la Maitresse du peintre autant j'ai été déçue par la Fabrique. le premier tiers du livre est le plus intéressant; celui qui traite de la mise sur pied de la fromagerie par une femme. le deuxième tiers raconte les difficultés d'être femme aux Pays-Bas, ce pays fut-il à l'avant garde de la libération des moeurs. Les choix de Lydia, fondatrice de la fromagerie et les reperçussions sur la vie de sa fille prennent à mon sens beaucoup trop des pages dans l'ouvrage ce qui donne un sentiment de dilué à l'histoire. Enfin, le dernier tiers traite de l'entrée en guerre de la Belgique en 1914 jusqu'à l'enlisement du front à cheval sur les frontières du Nord de la France et la Belgique. Les Pays-Bas ont conservé leur neutralité et n'ont pas pris partie au conflit. Comme historienne, je connaissais déjà cette page d'histoire. Je n'ai donc rien appris. Ceci dit la lecture reste très plaisante. Simone van der Vlugt a une belle plume bien rendue par la traduction. J'attends avec impatience de lire la Ville dévastée, dernier opus de l'autrice sur le terrible bombardement de Rotterdam en 1940. Les Pays-Bas ont abandonné leur neutralité et se sont engagés dans le 2è conflit mondial.
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En 1892, Lydia Oorthuys vit à Amsterdam. Fille unique, elle vient de perdre son père (sa mère n'était déjà plus de ce monde …)

En prenant possession du bureau du défunt – et de ses papiers personnels (elle a enfin retrouvé la clé près d'un ouvrage, dans la bibliothèque …) Lydia y découvre un grand et curieux cahier noir. Son père prévoyait, avant sa brusque mort, de construire une fabrique de fromages et d'en laisser la direction à un fermier-fromager, un certain Huib Minnes …

Lydia va s'empresser de prendre contact avec l'homme et tous deux mettront en oeuvre le dernier projet du père de la jeune femme. Ils créeront ainsi, une fort précieuse complicité professionnelle (« et plus, si affinités » …)

Un roman agréable dans son ensemble, un récit (sur plusieurs décennies) mettant en exergue les tous débuts de l'émancipation féminine, dans une société qui a bien du mal (comme c'est encore le cas un peu partout en Europe) à s'ouvrir à plus d'autonomie et de liberté. Dans un monde qui est à l'aube d'un terrible et sanglant bouleversement …

Je craignais – je l'avoue – que l'intrigue, basée sur la fondation d'une fromagerie, m'ennuie au plus haut point … Mais je me trompais ! En effet, la diversité et la pertinence des sujets traités par l'auteure néerlandaise ont rapidement balayé mon inquiétude ! du coup, j'ai pris du plaisir à cette charmante lecture ! Un assez bon moment passé aux Pays-bas, à l'entrée d'un siècle nouveau.
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Plutôt déçue par ce livre, je m'attendais à lire un roman traitant de la difficulté pour une femme d'ouvrir sa propre usine au XIXe aux Pays-Bas, mais il se révèle qu'une grande partie du roman traite de la 1ère Guerre Mondiale. Quoique parfois un peu mièvre, le roman traite de manière intéressante cette phase de l'Histoire telle que vécue en Belgique et aux Pays-Bas depuis l'arrière, et l'on y apprend également quelques éléments sur l'essor du féminisme au début du XXe en Europe.
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Lu l'an dernier. Un roman qui oscille entre romantisme, sociologie et histoire.
L'on suit l'émancipation d'une jeune femme qui, grâce à son héritage, choisit de créer une fabrique laitière mécanisée avec l'aide d'un fermier expérimenté, en dépit des convenances sociales et de la mentalité de son époque... Cette saga historico-sentimentale se lit plutôt facilement et j'en ai apprécié la majeure partie, bien que le style ne soit pas des plus renversant et que les derniers chapitres (consacrés à la première guerre mondiale ) traînent un peu en longueur.
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