AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,87

sur 83 notes
5
10 avis
4
12 avis
3
4 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
L'avantage de l'été est que le repos du corps et de l'esprit est propice à l'indulgence, à voir le verre à moitié plein plutôt que l'inverse, et c'est exactement ce qui a guidé ma lecture de Cendres ardentes de Marc Voltenauer, un auteur suisse de polar jusque-là inconnu chez moi (merci Vleel).

Après le chaos déclenché par le régime albanais dans les années 80, la famille Horti s'est divisée entre ceux restés au pays et ceux (le plus grand nombre) ayant migré vers la Suisse voisine. Mais tous ont continué à perpétuer le kanun.

Le kanun, c'est ce droit coutumier et ancestral de l'Albanie, ces tables de la loi claniques qui régissent le code des familles et se substituent au droit légal, ce qui se fait et ne se fait pas, et notamment la façon de réparer les outrages, le sang appelant le sang.

Opposée depuis plusieurs générations à la famille Hakami, les assassinats vengeurs se sont succédé des deux côtés avec la famille Horti mais pour certains de ses membres, le chef de famille Sokol ou la jeune génération, il est temps de s'adapter et de faire cesser le sang.

Sauf que Skënder Horti, le mafieux de la famille, ne l'entend pas vraiment ainsi et lorsque le lac Léman commence à faire remonter à la surface des morceaux de femmes enfermés dans des sacs poubelles, la vendetta semble s'intensifier…

Faisant mener l'enquête à son personnage récurrent, l'inspecteur principal Andreas Auer, Marc Voltenauer nous embarque dans un polar classique mais plutôt bien troussé, où son intrigue se complète de contenus historiques, scientifiques, sociétaux et religieux qui témoignent d'un grand travail de recherche.

Et dans ce cas, tout est une question d'équilibre. En d'autres temps, j'aurais trouvé qu'ils prenaient ici un peu trop d'importance digressive, sans toujours de lien direct avec la trame. Mais c'est l'été alors je n'ai gardé que le plaisir d'un pageturner agréable et instructif, ce qui en cette saison, me convient parfaitement !
Commenter  J’apprécie          280
Après un passage par la littérature pour ados, Marc Voltenauer revient cette année avec un récit vraiment glaçant dont certains passages où il faudra avoir l'estomac bien accroché pour supporter certaines descriptions cliniques comme ces actes particulièrement abominables dont je ne vous dis rien de plus.
A travers ce roman c'est également l'histoire de l'Albanie que l'auteur nous raconte. L'histoire de la diaspora qui vit en Suisse comme celle restée au pays. Un État longtemps resté refermé sur lui-même pendant la dictature communiste et qui utilise encore quelques règles coutumières dictées par un certain «Kanun » Il est censé représenter un code de conduite ancestral pour les familles albanaises qu'elles soient situées en Europe ou dans le Monde.
C'est notamment le cas de la famille Hoti disséminée entre la Suisse, l'Albanie et le Monténégro. L'un des membres de la famille vient de se faire tuer en Albanie alors qu'il était venu enterrer son épouse. Un meurtre attribué sans doute possible au clan Hakani avec qui les Hoti ont des relations conflictuelles depuis l'arrivée au pouvoir du dictateur Hoxha après la deuxième guerre mondiale. Si Sokol, le chef du clan Hoti est partisan de stopper la spirale funeste qui relie les deux familles régie par le Kanun, son neveu Skënder souhaite se venger en éliminant l'un des membres de la famille Hakani habitant en Suisse. Les deux positions semblent irréconciliables d'autant que Skënder, qui a développé divers trafics, souhaite en profiter pour éliminer un concurrent.
Quelques mois plus tard, on retrouve l'inspecteur principal Auer aux prises avec une sombre affaire de membres humains découverts dans le Lac Léman. Plusieurs fouilles sous-marines vont permettre de déterminer que d'autres membres se trouvent encore au fond du lac puis qu'ils appartiennent à plusieurs femmes d'âges différents. Leur examen détaillé par le légiste va par la suite mettre en lumière quelques morceaux de chair manquants comme s'ils avaient été découpés après la mort des victimes. Dans quel but ? Pour quel rituel ? L'équipe de la Brigade Criminelle, dirigée par Andreas Auer n'est pas au bout de ses (mauvaises) surprises.
Vous êtes prévenu : ce nouveau roman de l'auteur suisse ne fait pas dans la dentelle et nous fait basculer dans ce récit hors-norme sans aucun filtre. Plusieurs histoires se déroulent en parallèle dont on présume qu'elles finiront bien par se chevaucher à un moment : l'enquête de police dirigée par l'inspecteur principal Auer qui doit identifier les restes humains et tenter de trouver une piste lui permettant de remonter vers ceux qui ont commis ces crimes ; les pérégrinations de la famille Hoti et parmi elle , celles du sulfureux Skënder et de Sokol qui vient de disparaître ; la troisième histoire est l'enquête que mène officieusement Hubert, sourd-muet mais dont les autres sens sont très affûtés, qui cherche la trace de son ami Sokol en compagnie de la soeur Laura, une religieuse qui ne recule devant aucun sacrifice pour faire jaillir la vérité, aussi sombre soit-elle.
Comme à l'habitude Marc nous gratifie d'une écriture fluide qui vous embarque instantanément. Côté scénario, si le début vous semblera peut être manquer de rythme , gardez de l'énergie pour un final hallucinant.
Les autres retrouverons avec plaisir un Andreas Auer qui prépare un bel événement d'ordre privé même s'il doit garder la tête froide pour élucider une enquête aux multiples rebondissements.
Enfin concernant les personnages vous allez découvrir une fratrie albanaise en pleine turbulence, tiraillée entre les coutumes ancestrales et leur vie à l'occidentale.





Commenter  J’apprécie          194
Je remercie chaleureusement les Editons Slatkine et compagnie, pour l'envoi du dernier roman de Marc Voltenauer, en service presse. Je viens de me prendre une véritable claque, je suis littéralement scotchée.

Je ne connaissais absolument pas ses précédents romans, mais cela m'a nullement gêné dans ma lecture.

Ce roman est très complexe et addictif.

L'histoire commence avec la découverte d'un corps dans le lac Leman, un corps démembré. L'enquête est confiée Andreas Auer , et son équipe, qui va s'avère difficile à résoudre.

L'auteur nous emmène en Albanie, un récit qui se déroule 6 mois plutôt. Minjan retourne dans son pays, après plusieurs décennies, Il vient pour enterrer sa femme, mais malheureusement un voyage sans retour, il va être assassiné.

Hubert , sourd et muet, s'inquiète de la disparition énigmatique de son ami, albanais . Il dévoile son inquiétude à Soeur Anne.

Une histoire à multiples rebondissements, le rythme monte crescendo, un suspens haletant, une intrigue captivante.

Un livre complexe et enrichissant, je ne connaissais pas trop l'histoire de ce pays, qui fut totalitaire et dictorial, entrainant beaucoup d'albanais d'émigrer vers la Suisse. L'intégration pour certains a été facile, pour d'autres leurs racines sont ancrées dans leur mémoire, et ne font rien pour y remédier.

Au départ j'ai eu peur de me perdre et d'abandonner le livre, mais l'auteur a eu la bonne idée de mettre un arbre généalogique, qui m' a beaucoup aidé. Je me suis vite concentrée et il m'a été impossible de lâcher ce roman.

L'auteur a fait énormément de recherches, un livre trés documenté.

Un roman d'une extrême noirceur, un monde terrifiant , où rien n'est épargné. Un monde où la pègre, la violence subit par les femmes, la drogue, la vengeance, la vendetta, des atrocités plus terrifiantes les unes des autres, au delà de l'inimaginable, forment un cocktail explosif. Je dois avouer que la descriptions de certaines scènes m'ont mises mal a l'aise, il ne ménage pas ses lecteurs.

L'écriture est percutante et subtile La lecture est addictive captivante.

Un roman déroutant.

Je vous le recommande

Une belle découverte.
Commenter  J’apprécie          71
Nous retrouvons l'Inspecteur Principal Andreas Auer de la Brigade Criminelle de la police cantonale vaudoise (accompagné de son adjointe – et amie – Karine Joubert) appelés sur la plage de la Maladaire (Lac Léman) après la macabre découverte par une nageuse d'un gros sac en plastique, contenant un corps (mutilé) en décomposition …

Dans le même temps, Hubert Pittier (sourd de naissance) un habitué du café de la Gare de Bex s'inquiète de la disparition de son ami Sokol Hoti, dont il est sans nouvelles depuis un moment et s'en confie à leur amie commune, Soeur Laura …

Six mois plus tôt, le frère dudit Sokol (Mirjan) est allé enterrer son épouse (Janina) au Monténégro, où il n'avait pas remis les pieds depuis une trentaine d'années (bien qu'albanais, ils y avaient vécu avant leur arrivée en Suisse …) Ignorant que son voyage se terminerait dans le cimetière où il s'apprêtait à dire adieu à sa femme …

Sokol et Mirjan n'ont jamais eu les mêmes points de vue que leur acariâtre soeur Dafina … Qui continue à vivre dans la rancoeur du passé … Et n'a jamais cherché à s'adapter aux moeurs helvétiques … Ils ont éduqué leurs fils dans la paix et l'honnêteté (Artan et Pjetër) alors que celui de Dafina (Skënder) est devenu un dealer (et pire encore ! …)

L'équipe d'Andreas (Karine, Kinga Novak et Bakary Zuma) va devoir découvrir le lien entre tous ces meurtres, pendant que Hubert, Sokol et Soeur Laura se démènent de leur côté, à leurs risques et périls …

Heureusement, notre héros peut toujours compter sur son compagnon Mikael et la fidélité de leurs deux amis à quatre pattes … (Même si une pensée insidieuse va pointer son nez au cours de l'épilogue …)

Cinquième opus des enquêtes de notre « inspecteur préféré », qui ne laissera décidément pas le lecteur de marbre ! Une intrigue prenante et fort bien documentée – mais aussi particulièrement sombre. Où vont s'entrecroiser des personnages d'une rare violence, sur fond de trafic de drogue, vendetta et querelles d'une autre époque …

Un grand merci aux Éditions Slatkine & Cie pour cet envoi, lu pratiquement d'une traite !
Commenter  J’apprécie          50
Après l'excellent "les protégés de Sainte Kinga " qui a été un coup de coeur , et qui est , à ce jour " le meilleur roman de Marc Voltenauer, je me suis jetée avec impatience sur son nouveau roman, sorti début 2023 , ( soit 3 ans après les protégés de sainte Kinga), toujours aux éditions Slatkine § Cie .
Un résultat qui n'est pas malheureusement à la hauteur de mes attentes , même si le plaisir de retrouver le personnage d'Andréas ( pour l'anedocte, j'ai lu avant ce roman le philatéliste de Nicolas Feuz, compatriote de Marc voltenauer, dans lequel on retrouve brièvement Andréas, un petit clin d'oeil sympa) un personnage que je trouve singulier - notamment parce que rare sont les héros homosexuels - est toujours intact.
La première partie e st longue à se mettre en place, avec notamment la présentation d'une famille albanaise nombreuse, je m'y suis perdue dans tous ces liens de parenté ... pour découvrir un peu plus tard qu'il y a un arbre généalogique à la toute fin du roman . A mon sens , il aurait été plus judicieux de le mettre au début .
Tandis qu'un ami s'inquiète de la disparition de son ami albanais, Andréas de son coté - toujours heureux en amour mais avec des doutes sur un autre plan- mène l'enquête sur un cadavre retrouvée au fond d'un lac , profondément mutilée .
deux enquêtes , l'une personnelle, l'autre professionnelle , qui vont finir par se rejoindre.
Un des points forts de ce roman est la mise en avant d'un pays que je connais peu, en tout ca que je n'avais pas vu encore dans mes lectures . On apprend beaucoup de choses , et sur plusieurs plans , sur un pays complexe, notamment doté de traditions vraiment surprenantes , avec un système de vendetta et un code de l'honneur très particulier .
Alors oui je me suis enrichie culturellement, mais l'intrigue en a pâtit, elle s'en est trouvée alourdie., avec un coté un peu trop encyclopédique à plusieurs reprises, et des dialogues qui manquaient de naturels .
Su l'intrigue elle même, si il y a une révélation surprenante ( et qui explique le titre d'un autre thriller quu m'attend dans ma PAL ) , il y a un manque de rythme pendant une grande partie du livre,même si ça s'accélère à la fin , qui était plus passionnante, avec des passages glauques comme je les aime. Mais le suspens m'a fait défaut.
Il y a une belle solidarité dans cette famille qui procure quelques moments d'émotions sympathiques, mais certains personnages, notamment le méchant de l'histoire, m'ont paru assez caricaturaux .
Quand la toute fin, elle nous laisse un peu dans le doute ..
Vraiment dommage que l"intrigue manque de punch, de peps et de mordant ( sauf la fin) parce que j'ai aimé le côté instructif du roman.
Par contre , je n'ai rien a dire sur un style d'écriture toujours aussi efficace .
Une petite déception qui n'entrave en rien mon envie de lire les prochains romans de l'auteur .


Commenter  J’apprécie          40
Cendres ardentes est le dernier polar suisse de Marc Voltenauer et certainement le plus aboutit. le personnage récurent d'Andreas Auer, chef de la division homicide et intégrité de la brigade criminelle de la police cantonale vaudoise, accompagné de son équipe que nous retrouvons avec plaisir ainsi que la médecin légiste Parvati dont on sent que l'auteur pose des jalons pour une prochaine intrigue dont elle pourrait être le centre. (C'est l'impression que j'ai eu).
Un corps de femme tronqué est retrouvé flottant dans le lac Léman. L'enquête patine mais d'indices en indices, elle se dirigera vers la communauté albanaise émigré en Suisse. J'ai trouvé cette enquête passionnante parce qu'on y apprend énormément de chose sur l'Albanie. Notamment sur ses codes d'honneur régit par un ancien livre de l'époque médiéval nommé Kanun. Souvent l'auteur commence un chapitre avec une citation tirée du Kanun qui s'applique précisément à l'histoire. C'est brillant et bien vu. Une intrigue mettant en jeu des personnages attachants et originaux comme celui de Sokol et de sa famille nombreuse albanaise, pas d'inquiétude un arbre généalogique nous est fournit. Il n'y a pas qu'en Sicile que l'on trouve des mafias et des vendettas. Une plongée dans dans la noirceur de l'âme humaine où tout peut arriver surtout le pire. Une multitude de thèmes abordés, l'homme n'a jamais le meilleur rôle et dévoile toute sa perversité. le seul bémol de mon humble point de vue tient au style d'écriture, des dialogues peu naturels, qui ne sonnent pas comme dans une conversation réelle et une façon systématique de donner une description vestimentaire des personnages qui n'a que peu d'intérêt et alourdit le texte. Mise à part cela, j'ai apprécié ma lecture, instructive et dont le travail de recherche ne fait aucun doute. On en apprend un peu plus sur la vie privée du couple que forme Andreas et Mikael son compagnon journaliste et là aussi une suite s'impose. Bonne lecture.
Lien : http://latelierdelitote.cana..
Commenter  J’apprécie          40
Dans la chronique consacrée au précédent épisode de la série Auer, Les protégés de Sainte Kinga, j'avais évoqué l'idée que ce roman ressemblait à un tournant, après les trois premiers épisodes. Un tournant vers des intrigues moins familiales, convoquant plus largement des éléments historiques. Et cette nouvelle livraison semble bien confirmer ce virage.

Ici, après la Pologne où l'intrigue précédente puisait une partie de ses racines, c'est du côté de l'Albanie, de son histoire et de ses traditions que Marc Voltenauer est allé chercher. La première chose que je me suis dite, c'est que la Suisse doit accueillir un certain nombre d'albanais, et, par voie de conséquence, être confrontée à des problématiques judiciaires avec certains d'entre eux, puisque l'on retrouve la mafia albanaise chez plusieurs auteurs suisses, comme Nicolas Feuz, Joseph Incardona (auteur italo-suisse), et maintenant Marc Voltenauer !

Il faut dire que cette mafia, avec son hyper-violence, ouvre probablement des perspectives aux auteurs de polars…

Tout au long du livre, nous alternons donc entre l'enquête confiée à l'équipe d'Andreas Auer et le clan Hoti. Tous les chapitres « albanais » débutent par une citation tirée du Kanun de Lekë Dukagjini. le Kanun est un recueil (en 12 volumes) de droit coutumier, datant du XVe siècle, est qui fixe toutes les règles de la vie quotidienne – hospitalité, famille, mariage, travail… le régime dictatorial d'Enver Hoxha a tenté de faire disparaître ces coutumes, mais on l'a vu réapparaître après l'effondrement du régime. Il en existe diverses versions, c'est ici celle qui a été établie sous l'autorité de Lekë Dukgjini, noble et chef de guerre, qui est citée. Les clans albanais d'aujourd'hui, et notamment les clans mafieux, en retiennent essentiellement la gjakmarrje, dont les règles sont décrites dans le 8e livre du Kanun, et qui définit la façon dont un clan peut réagir lorsqu'un de ses membres a été tué par un membre d'un autre clan. On peut en retenir les règles d'une vendetta pure et dure, au nom de l'honneur, ou s'emparer de la possibilité et des règles du pardon. Saurez-vous deviner de quelle partie la mafia a choisi de se prévaloir ?

Dans une première partie – et, même si sur le moment le lecteur peut se poser quelques questions -, on suit le rythme de l'enquête. En effet, Andreas Auer et ses collègues n'ont pratiquement aucune piste, aucun fil à tirer. Pour ne pas nous donner l'impression de piétiner, Marc Voltenauer en profite pour nous faire découvrir la démarche même d'une enquête, jusqu'aux schémas de réflexion… c'est vraiment intéressant ! Cela pourra sembler lent à certains, mais c'est probablement ce qu'il y a de plus proche de la réalité d'une enquête. Y compris sur les différents insectes, et la façon dont les légistes et spécialistes peuvent en tirer des informations… évitez juste de lire ces passages pendant un repas… ce ne sont pas les moments les plus ragoutants !

Et puis, tout s'accélère. Et, là, cela devient haletant. Tout semble s'aligner d'un seul coup. Et les pages se mettent à tourner, sans s'arrêter – ben oui, une fois que vous êtes en apnée, vous avez intérêt à ce que ça ne dure pas trop longtemps non plus !

Alors… soyons vraiment exigeants. S'il y avait un – tout petit – reproche à faire à ce livre, c'est que Marc Voltenauer semble avoir hésité à être trop dur avec ses personnages. Peut-être n'a-t-on jamais eu une telle proportions d'acteurs « amateurs » dans un livre de Voltenauer. Et quels amateurs : une bonne soeur, un sourd… Et, bien qu'ils se confrontent, parfois avec un brin de naïveté, à la mafia albanaise dont la violence n'est pas une légende, tous s'en sortent indemnes… presque miraculeusement, serait-on tenté de dire.

Enfin, un dernier mot. Juste pour souhaiter que l'auteur garde toute la distance nécessaire avec son héros, et réciproquement. On sait que Marc Voltenauer et Andreas Auer partagent des points communs, cigares, whisky… Mais c'est bien assez !
Lien : https://ogrimoire.com/2023/0..
Commenter  J’apprécie          30
Andréas Aur et son équipe ont bien des soucis avec des corps en morceaux.
Une famille albanaise conflictuelle dans une vendetta des plus sanglantes. Un dealer psychopathe, pervers, tueur est le mouton noir de cette famille.
L'enquête se révèle très difficile....
Pas le meilleur de ses livres !!
Commenter  J’apprécie          31
Un livre que j'attendais avec impatience ! Je l'ai gardé précieusement, je l'ai savouré pendant 15 jours et je l'ai adoré ! Même si au début le côté hyper documenté m'a un peu gênée, le dénouement m'a agréablement surprise ! Je dois dire que je j'avais pas vu venir cette conclusion et c'est ce qui m'a le plus plu dans ce roman ! le côté documentaire sur l'Albanie est très intéressant, c'est un pays que je connais peu et j'ai apprécié cette découverte ! Maintenant, je vais attendre la suite avec impatience !
Commenter  J’apprécie          30
L'auteur nous emmène au bout de l'horreur avec cette nouvelle enquête d'Andreas.
Entre L'Albanie et la Suisse une sordide histoire, prostitution, trafic d'organes et cannibalisme sont au programme. L'Albanie et sa dure loi du Kanun. Un combat fratricide entre Sokol et Skënder..
Le plaisir de retrouver la plume de l'auteur pour cette nouvelle lecture.
Commenter  J’apprécie          10




Lecteurs (210) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2879 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}