Emma dans la nuit

👭 Emma dans la nuit - Wendy Walker 👭
Traduction : Karine Lalechère @editions_pocket

Une nuit, Emma et Cassandra Tanner, deux soeurs de 15 et 17 ans disparaissent. Tout est envisagé : fugue, enlèvement, meurtre. Trois ans plus tard, Cass revient, seule. Et raconte. La fuite d'Emma cette nuit-là, Cass qui l'a suivie, un couple d'inconnus, une route, un bateau, une île transformée en prison, puis son évasion. Lorsque Abby Winter, psychiatre du FBI, recueille le témoignage de Cass, elle est envahie par le doute. Son récit comporte de troublantes zones d'ombre...
Voici mon dernier retour de l'année 😊.
J'ai eu quelques doutes après les premiers chapitres, je trouvais que l'histoire avançait trop lentement et se perdait dans des détails superflus (mon côté toujours impatient avec les thrillers...) mais ils se sont rapidement dissipés. L'auteur se devait de mettre des fondations solides à son histoire pour bien nous faire comprendre l'ambiance familiale et les personnalités de chacun des personnages. Une fois le socle solidement posé, l'histoire passe à la vitesse supérieure et nous voilà ferrés 😁. Cass raconte son histoire, le soir de leur disparition, la vie sur l'île, la relation qui les liait au couple, son évasion. Son récit est entrecoupé de flash-back, elle nous parle de son enfance, de leur mère narcissique, de leur père faible et dépressif, de leur beau-père M.Martin et de son fils Hunter et bien sûr de sa soeur, au tempérament de feu, impétueuse, qu'elle a toujours aimé et admiré.
J'ai été happée par l'intrigue, par l'histoire de cette famille dysfonctionnelle, j'ai cherché la vérité moi aussi et je n'ai pas été déçue par la fin.

Ça y est, je tiens mon vainqueur pour le prix étranger des Nouvelles voix du polar 2019 ! J'ai même frôlé le coup de coeur pour ce thriller psychologique qui surfe sur le trouble de la personnalité narcissique : fascinant !

Pendant plus de 350 pages j'ai cherché à comprendre ce qui avait bien pu arriver à Emma, disparue depuis 3 ans avec sa soeur Cass et qui, contrairement à elle, n'a pas refait surface un beau matin devant la porte de sa mère. Pourquoi les filles que l'on croyait enlevées voire assassinées se sont-elles enfouies du jour au lendemain ? En quoi la personnalité déviante de leur mère a-t-elle pu peser dans leur décision de partir et pourquoi Cass est-elle rentrée seule ? Où se cache Emma ?

De nouvelles questions voient le jour à mesure que Cass raconte à sa mère et aux agents du FBI ses années d'errance en compagnie de sa soeur et qu'elle se souvient des jours qui ont précédé leur départ. Mais il y a quelque chose qui cloche dans tout ça… Pourquoi Emma n'est-elle pas là elle aussi et qui parviendra à la retrouver ?

Bienvenue dans le monde merveilleux d'une famille dysfonctionnelle et recomposée menée par une mère cinglée qui trouve normal de demander à sa fille, pour la punir, de l'appeler madame et non plus maman. Ce genre de personnalité perverse me fascine et dans le cas présent je me suis délectée de découvrir comment cette mère avait pu devenir le pire cauchemar de ses filles. Entre l'intrigue tournant autour de la disparition d'Emma et le portrait dressé de sa mère, j'ai littéralement dévoré ce roman. Pour moi il est sans commune mesure avec l'autre titre en lice : Toute la vérité. Ici vous trouverez des personnalités fouillées et une intrigue ciselée, du suspense et des révélations, du rythme et de l'action et un dénouement qui explique tout. du pur bonheur pour qui aime les thrillers (vraiment) psychologiques.


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Organisé par les Éditions Pocket, le Prix Nouvelles Voix du Polar, a pour but de défendre et promouvoir de nouveaux auteurs. Parmi une sélection du catalogue Pocket, les libraires ont choisi deux thrillers d'auteurs français et deux d'auteurs étrangers. Les quatre titres en lice sont ensuite envoyés au jury composé de lecteurs qui doit désigner un lauréat pour chaque catégorie. Ayant l'honneur d'être jurée, j'ai reçu les quatre titres en compétition. Emma dans la nuit de Wendy Walker concourt dans la catégorie étranger.

Une nuit, Emma et Cassandra Tanner, deux soeurs de quinze et dix-sept ans disparaissent. Tout est envisagé : fugue, enlèvement, meurtre. Trois ans plus tard, Cass revient, seule. Et raconte. La fuite d'Emma cette nuit-là, Cass qui l'a suivie, un couple d'inconnus, une route, un bateau, une île transformée en prison, puis son évasion. Lorsque Abby Winter, psychiatre du FBI, recueille le témoignage de Cass, elle est envahie par le doute. Dit-elle toute la vérité ?

Emma dans la nuit est avant tout un thriller psychologique. Dès les premières pages, l'auteure nous plonge au sein d'une famille dysfonctionnelle dont la mère narcissique et manipulatrice est le personnage central. Dès lors, comment se construire avec une telle figure maternelle ?

Afin d'immiscer le doute, de mettre le lecteur sous tension, Wendy Walker alterne le récit de Cass et l'analyse d'Abby Winter, psychiatre du FBI. Au gré des chapitres, les personnalités des membres de cette famille se révèlent. S'il est acquis que la mère souffre de troubles psychologiques, ses filles ne semblent pas être en reste. Depuis la séparation de leurs parents, elles évoluent dans un climat malsain, où le père et la mère se livrent une bataille sans nom pour obtenir leur garde. Prête à tout pour sauver les apparences et conserver son statut de mère parfaite, Judy n'hésitera pas à manipuler ses enfants. Mais les filles seront à bonne école et apprendront vite, très vite à s'arranger avec la vérité. Seule une psychiatre parviendra à déjouer les pièges.

Bien que l'auteure ait fait preuve d'une certaine imagination pour mettre en place l'intrigue dont le final est assez inattendu, bien qu'elle dissèque les mécaniques familiales retorses qui ont mené au drame et qu'elle explore les dégâts du narcissisme, il m'a néanmoins manqué un je ne sais quoi pour que je sois emportée par cette intrigue. En effet, les personnages m'ont semblé trop froids, le manque d'émotion, les multiples digressions de la psychiatre notamment, ne m'ont pas permis de rentrer pleinement dans cette histoire.

Lorsqu'un thriller psychologique n'emporte pas le lecteur, c'est forcément décevant. Cela l'a été d'autant plus qu'Emma dans la nuit est l'un des deux finalistes dans la catégorie étranger du Prix Nouvelles Voix du Polar. Je m'attendais à vivre un moment d'angoisse mémorable, ce ne fut pas le cas. La prochaine fois peut-être...

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Fine analyse psychologique de personnages, on découvre le trouble de la personnalité narcissique et tous ses ressorts à travers une famille dysfonctionnelle à souhait, dont chaque membre va peu à peu apparaître sous son vrai jour. Quand Cass, 18 ans, réapparaît à la porte de sa mère et son beau-père après avoir disparu pendant 3 ans, elle va déclencher une réaction en chaîne savamment orchestrée. Qu'est devenue sa soeur Emma, disparue en même temps qu'elle ? Est-elle encore retenue prisonnière sur cette île que Cass décrit minutieusement au FBI ainsi qu'à Abby Winter, la psy qui suit l'affaire depuis ses prémices ? Et qu'en est-il du bébé d'Emma, né sur l'île, mais dont on l'a empêché de s'occuper ? Qui sont les ravisseurs, et d'ailleurs, sont-ils réellement des ravisseurs ? Quel rôle ont joué Judy Martin, la mère des jeunes filles, son mari Jonathan et le fils de celui-ci, Hunter ? Toutes ces questions et bien d'autres feront l'objet de bien des spéculations et le suspense est maintenu jusqu'à la fin avec une grande maîtrise de l'auteure. En dire plus gâcherait la lecture ...

Un polar psychologique centré sur la pathologie du narcissisme ainsi que sur l'art de la manipulation avec l'utilisation du mensonge. Les relations "conflictuelles" mère/fille sont également évoquées..

Malgré tout, on comprend assez rapidement (du moins en ce qui me concerne) que la famille, et, plus particulièrement la mère, n'est pas blanche comme neige dans la disparition des deux soeurs, mais, tout réside dans le raisonnement mensonger, et, le comportement calculateur de Cass afin d'arriver à ses fins, tout en assouvissant une "petite" vengeance à l'encontre de sa mère.

Même si ce titre peut parfois dérangé, et, mettre parfois mal à l'aise (peut être dû justement aux sujets évoqués plus haut, ou tout simplement par le fait qu'il s'agisse d'un roman policier "dit" psychologique), je reconnais qu'il se lit d'une seule traite, et, qu'il est pratiquement impossible de le lâcher avant d'avoir lu le dernier mot.

Une disparition d'enfants … enfin, de deux adolescentes … une famille dysfonctionnelle, une psychologue qui travaille pour le FBI et qui se sent très impliquée dans l'enquête.
Pourquoi une telle implication ? Car elle retrouve dans la famille de Cassandra et d'Emma les mêmes problèmes de narcissisme que dans sa propre famille.

Quelques pages intéressantes sur les manipulations exercées par les pervers.e.s narcissiques. Ce sont des termes que l'on lit de plus en plus souvent sur les réseaux sociaux, ou dans les livres de développement personnel. de même que de plus en plus d'enfants et même d'adultes sont maintenant HP, le nombre de pervers.e.s narcissiques qui m'entoure est devenu exponentiel … J'étais intéressée d'en connaître davantage sans lire d'ouvrages scientifiques pour autant.

J'ai pris du plaisir à lire cette enquête qui traîne parfois en longueur mais qui donne aussi à voir quelques aspects de la société américaine tels que l'inscription dans une école pour sa renommé plutôt que pour les cours qu'elle dispense par exemple.
La description de la manipulation exercée par la maman, ensuite par la soeur cadette d'Emma (l'élève qui dépasse le maître), ces pages étaient intéressantes à lire.
Mais je ne parlerai pas d'un coup de coeur, une lecture facile qui s'oubliera probablement vite.

Emma et Cass, 2 jeunes filles, disparaissent ne laissant que la voiture et les chaussures d'Emma sur une plage. de Cass, rien, aucune trace.
Elle reparait, seule, 3 ans plus tard et le FBI avec Léo et Abby, la psy, sont là pour écouter son récit et enfin comprendre, peut être, ce qui s'est passé.
Alors Cass raconte. La fuite avec Emma enceinte, le couple qui les accueille sur leur île, l'accouchement, l'appropriation du bébé par ce couple en mal d'enfant.
Elle raconte comment ils s'accaparaient du bébé. Comment elle a tenté une fois de s'échapper. Comment apprenant de son erreur elle a étudié patiemment son environnement.
Elle raconte pourquoi Emma ne l'a pas suivi, ne voulant pas abandonner sa petite fille.
Désormais Cass n'a plus qu'un seul souhait, que le FBI identifie l'île et retrouve sa soeur et le bébé.
Mais Abby commence a avoir quelques soupçons sur ce témoignage. Elle a bien compris que les filles ont souffert dans leur famille recomposée avec une mère narcissique. Elle comprend aussi que Cass a très bien préparé son histoire.
Alors ... où est Emma ?
Que cherche Cass ?
Vont-ils retrouver cette île perdue au milieu des centaines qui jalonnent les côtes du Maine ?

Des informations sur cette étrange famille distillées au compte gouttes qui donne une atmosphère entêtante.

Des chapitres qui alternent entre les voix de Cass et elle d'Abby pour nous faire progresser dans cette étrange aventure avec le regard de l'une et l'analyse de l'autre.

Un roman qui commence très doucement, ce qui m'a laissé une impression de platitude.
Puis on passe progressivement aux divers évènements qui jalonnent cette famille. On entre dans une ambiance plus lourde et angoissante, dans un malaise qui s'accroît au fil des pages, dans une atmosphère qui dérange et étouffe.

Une écriture bien travaillée, des personnages bien campés, un beau travail de l'auteure sur le narcissisme et ses conséquences.
Une montée crescendo jusqu'à la révélation finale et bluffante.

Alors ... où est Emma ?

Des longueurs et de l'ennui pourtant sur un thème qui aurait pu être passionnant. Des lourdeurs liées au style, à l'écriture. Une accélération sur les 50 dernières pages. Ce livre trônait dans ma pile à lire depuis quelques temps déjà, il va repartir dans une boîte à livres peut être pour le plaisir d'une autre personne sachant que ses critiques sont plutôt bonnes. Déception pour moi.

Leurs seuls souhaits est de retrouver Emma mais on es tout de, suite dans l'histoire,c'est très bien j'ai adorée suivre les aventures de ses jeunes filles.
Je ne peux que vous dire ce livre
Je lirais sûrement " Tout n'est pas perdu"
Je suis sortie de Ma zone de confort et j'ai bien fait

@wendywalkerauthor moi qui n'aimes pas les polars c'est un sans faute

Un polar de bonne facture avec quelques longueurs mais une approche psychologique bien documentée.
Toujours pas le livre du siècle mais une lecture divertissante.