L'écriture est assez fluide mais j'ai eu du mal à m'y retrouver dans les changements d'époque d'un chapitre sur l'autre. Je n'ai pas trouvé d'intérêt à cette méthode de narration, d'autant qu'elle n'arrête pas de faire allusion à des faits qu'elle ne nous a pas encore raconté.
J'ai vraiment eu du mal à supporter l'invocation du racisme à tout propos.
Par exemple, quand les enfants sont arrêtés pour avoir fait explosés des boites aux lettres, pour l'auteur c'est du racisme. Pour elle, ils ont été arrêtés parce qu'ils sont noirs et pas parce qu'ils ont commis un délit fédéral et risqué de blesser quelqu'un (imaginez que quelqu'un soit passé à coté des boîtes aux lettres au moment où elles explosaient).
Ou encore, elle prétend que c'est parce qu'ils sont noirs que ses cousins ont du quitter l'école, puis quelques lignes plus loin, elle nous dit qu'ils restaient au fond de la classe en chantant et en faisant des bruitage pendant les heures de cours. Mais bien sûr, cela n'est pas la raison de leur éviction de l'école…
Quant aux différentes morts qu'elle évoque, je n'arrive pas à trouver de lien entre le racisme et le destin, certes terrible, de ces jeunes gens.
C'est vraiment un beau gâchis, mais j'ai eu le sentiment que ces jeunes hommes se laissaient sombrer face à une spirale de l'échec tandis que les femmes se doivent de se battre et de tenir le coup, ce que tout le monde trouve normal.
L'auteur leur trouve toutes les excuses ce que j'ai trouvé très dérangeant.
Je n'ai pas été convaincu par son histoire, je n'ai pas ressenti de compassion pour ces jeunes, pas autant que ce que j'aurais imaginé ressentir devant des gamins qui meurent à un âge pareil.
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