Hier, à deux heures quarante du matin, au quartier général d'Eisenhower, le général Jodl, le représentant du haut commandement allemand, et l'amiral Dönitz, le successeur d'Hitler à la tête du Reich, ont signé à Reims la reddition inconditionnelle des troupes allemandes. Aujourd'hui, ce document a été ratifié et confirmé à Berlin. Les hostilités prennent fin officiellement à minuit ce jeudi huit mai.
Il m'a donné une telle assurance ! Quel plus beau cadeau un homme peut-il offrir à une femme ?!?
Tu choisis toujours la solution la plus facile.
Tu pouvais bien me faire des remarques sur mes nouveaux bas. Je ne les ai pas pris à des morts, moi.
Des bas en nylon ! J'en avais encore jamais vu.
J'ai toujours rêvé de passer la nuit dans une de tes fameuses chambres.
L'important était de ne pas rester indifférent, de t'engager, et tu l'as fait.
Regarde ce que vous avez fait de moi !
Le 3 septembre 1944, la Brabançonne résonne à nouveau sur le sol belge. Les alliés ont franchi la frontière à Rongy, libérant Tournai et fonçant sur Bruxelles. La déroute allemande s'accélère. Après 52 mois d'occupation, la capitale belge est libérée le 5 septembre. Le 6 septembre, c'est au tour de Liège dont la rive gauche de la Meuse est reprise par la résistance. Le lendemain, 7 septembre, vers 14h30, les américains pénètrent au cœur de la Cité Ardente. On les étreint, on les embrasse, tandis que la rive droite des explosions se font encore entendre. La chasse au collabo a déjà commencé. Des camions transportant les inciviques sont hués, des cris fusent : C'est un traître, un emboché, et c'est l'arrestation, les coups, les crachats. Les femmes qui ont fauté avec l'ennemi sont tondues sous les vivats et les rires de la foule en liesse. Le 16 septembre, les forces alliées prennent pied sur le sol allemand.
Les allemands battent en retraite, la victoire est maintenant assurée. Mais à quel prix …