(…) "Qu'est-ce que c'est que le chagrin ?" (…) "Pour moi, ce sont toutes les images que je ne vois pas clairement … Mais que je porte en moi quand même." (…) "Oui. Ce sont les images qu'on porte." (…) Le chagrin, c'est les images qu'on ne peut pas voir, mais qu'il faut porter quand même.
(…) "Ca c'est bien l'avarice du Jacob Gronelv. Il peut pas souffrir que d'aut'voient mes cheveux. Not'Seigneur est pas aussi avare que le Jacob. Ou alors les aurait pas fait pousser !" (…) "Tu t'exposes !" (…) "Ben, si j'avais été un cheval ? ou un bateau ? Alors j'aurais eu l'droit d'me montrer ? Alors que la Dina, elle doit rester invisible ?"
wouahhh... j'aia été emportée par Dina et sn vent de liberté....
Au moment même où le traîneau partait dans le vide, la peau de mouton glissa, laissant à nu le visage de l’homme. Il ouvrit alors l’œil qui n’était pas crevé et le fixa sur la femme. Muet. Un regard incrédule et désespéré.
Je suis Dina, entraînée à la suite de l’homme dans le tourbillon du torrent écumant. Puis il passe de l’autre côté. Je n’arrive pas à saisir le dernier instant, ce qui m’aurait fait découvrir ce que tout le monde redoute. Le moment où le temps s’arrête.
Qui suis-je ? Quand, et à quel endroit ? Suis-je à jamais damnée ?