Un amour dérobé

En découvrant ce roman, on pourrait croire à une histoire d'amour, une romance sur fond de guerre mondiale. Un homme tombe fou amoureux d'une jeune femme attendant son fiancée parti sur le front. La guerre aidant, ils se rapprochent et finissent par vivre une passion débordante.
Et bien non, ce roman est bien plus profond, heureusement. Je me serais vite lassée si tout n'avait été qu'amour et romance.
Tout commence sur un épisode marquant de la première guerre mondiale. Les troupes allemandes et anglaises se font front en cette veille de Noël 1914. Les hommes des deux camps sont éprouvés, épuisés et au bord du désespoir. Ces combats qui ne devaient durer que quelques mois les ont entrainé dans un massacre sans précédent. S'installe alors naturellement un besoin de faire une trêve, Noël ne symbolise-t-il pas l'espoir et le partage ?
C'est en ce jour particulier que Hal, jeune officier anglais rencontre Wilhelm, son ennemi allemand. Avant la guerre, Wilhelm était professeur d'allemand en Angleterre et fiancée à Sam, elle aussi institutrice. Il demande à Hal de retrouver la jeune femme pour lui donner sa photo. Il désire savoir si la haine qui s'est installée entre les deux peuples aura eu raison de leur Amour.
Hal, blessé au combat, est rapatrié. Il part retrouver Sam. Mais dès qu'il la voit, il tombe amoureux et garde le secret sur sa rencontre avec Wilhelm. Commence pour lui une vie de secrets, de mensonges et de remords.
Plus que l'histoire de Sam et Hal, nous sommes ici face aux changements et aux conséquences de la guerre. le quotidien n'a plus court, les habitudes et les comportements changent. Les gens doivent apprendre à faire des sacrifices, à se soutenir ou à se forger une force de caractères pour survivre face au conflit.
Après un tel cataclysme, la vie ne reprendra plus comme avant. Les mentalités changent.
Mackenzie Ford nous dresse ici le tableau d'un monde complétement anéanti par un déferlement de violence et de haine, mais où l'Amour sera toujours la petite lueur d'espoir poussant les hommes vers l'avenir.

Bref, Un amour dérobé est un bon roman mêlant savamment romance et histoire. Il entraine le lecteur au coeur de la première guerre mondiale mais non sur le front. Il dépeint la vie quotidienne de tous.
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Je ne sais pas trop à quoi je m'attendais avant de lire Un Amour Dérobé, mais je m'attendais quand même à quelque chose avec plus d'actions entre les personnages principaux. Je ne suis pas déçue, mais je n'ai pas vraiment apprécié ma lecture.
Au début du roman, on rencontre Hal (de son vrai prénom Henri), lors de la trêve de Noël de 1914, dans les tranchées. Lors d'un échange de cadeau avec les allemands, le camp adverse, il rencontre Wilhelm, son homologue. Ce dernier lui demande de retrouver sa fiancée, Sam, pour lui donner une photo. Hal est déterminé à le faire, mais lorsqu'il rencontre Sam, il en tombe amoureux. S'en suit une histoire d'amour, combiné au récit que fait Hal lorsqu'il travaille.
Déjà, le fil conducteur du récit, donc l'histoire d'amour, n'est pas très recherchée. Comme souvent, le héros tombe amoureux au premier regard. Bon, passe encore. Mais j'ai trouvé que tout ça était plat, et je devais me forcer pour continuer ma lecture et pour ne pas abandonner tout court. L'écriture est parfois dure à lire, les descriptions parfois sans grand intérêt. Et les coups de théâtre ne sont pas surprenants. On ne s'y attend pas forcément, mais ils ne sont pas surprenants. Ils ne coupent pas le souffle, ils ne font pas stresser quant à la suite. En fait, je n'ai rien ressenti durant toute ma lecture. Je ne me suis pas attachée aux personnages.
Les personnages, venons en. Hal est un officier anglais, et suite à une blessure, il est retiré du front, et il ne peut plus avoir d'enfant. Cette partie semble horrible, et pourtant, je n'ai ressenti aucune compassion pour lui. Il m'a plus énervé qu'autre chose, toujours à se demander s'il doit dire la vérité à Sam ou pas, ce qu'il doit faire pour blesser le moins de personnes possibles. Sam, quand à elle... J'ai eu du mal à la cerner, à comprendre ces sentiments envers Wilhelm et Hal. Un rien lui rappelle son fiancée et l'empêche de s'attacher à Hal, puis elle aime le dernier, mais celui-ci fera ou dira quelque chose lui rappelant l'allemand, et ainsi de suite. Mais il y a bien un personnage que j'ai aimé. Isobelle, surnommé Izzy, la petite soeur de Hal. On ne la rencontre qu'au début, puis ensuite seulement dans des lettres, mais elle m'a fait rire avec sa naïveté et ses anecdotes sur ce qu'elle vit. Malheureusement, sa vie n'est pas heureuse tous les jours.
C'est Hal qui raconte l'histoire, on découvre la raison à la toute fin du livre. J'ai beaucoup aimé la fin, plutôt surprenante (Ah ! Quelque chose de surprenant !) mais très belle. La décision que prend Hal montre qu'il aime vraiment Sam et qu'il est prêt à tout pour qu'elle soit heureuse, épanouie avec Will.
En conclusion, Un Amour Dérobé est un récit qui tourne surtout autour d'une histoire d'amour pas forcément très recherché. On ne peut pas vraiment s'identifier aux personnages, même si certains nous font sourire. Toutefois, ce livre permet de nous faire découvrir un peu plus les conditions de vie des civils lors de la Première Guerre Mondiale sous un autre angle.
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Un livre pour le fait d'en avoir créé un mais sans véritable but. La lecture est longue et sans intérêt les personnages, les lieux, sont à peines décris. j'ai dû arrêté à la 65 ème page le supplice était trop grand. le thème abordé " piquer la femme d'un autre en temps de guerre était plus qu'intéressant à traiter!" Mais c'est lent, ça ne va nulle part, les dialogues sont pauvres, les faits insignifiants bref je n'irai plus piocher des livres à la bibliothèques au hasard je tombe souvent sur des déceptions. Je ne recommande ce livre à personne c'est une vrai catastrophe.

Par l'intermédiaire d'une histoire d'amour en toile de fond, Mackenzie Ford permet au lecteur de découvrir la première guerre mondiale sous des angles différents.

En effet le narrateur, Henry Montgomery, parlant parfaitement l'allemand, est recruté par les services de renseignements britanniques. Il dépouille la presse germanique dans le but d'y déceler d'infimes indices qui pourrait renseigner les Alliés sur l'armée allemande, par exemple les fluctuation de la bourse attachées à certaines entreprises spécialisées avant guerre dans les pesticides... Sa soeur, infirmière, est cantonnée sur le front, où grâce aux transfusions sanguines, elle sauve des vies. La vie en tant que civils, au coeur de Londres est aussi difficile, faite de restrictions, de bombardements, de mort, mais aussi de l'évolution de la vie des femmes qui participent à l'effort de guerre. le lecteur voit se profiler les changements sociaux qui découleront de cette Grande Guerre. (...)
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Avec ce résumé on s'attend a une romance pure et dure. Un trio amoureux, des mensonges, des sentiments, des trahisons. Oui, mais pas que ! La véritable atmosphère du livre est bel et bien la guerre. Elle est présente partout, tout le temps, dans les rues, dans les décisions et évidemment dans les esprits des personnages. Avec ce livre, on découvre le quotidien des anonymes de la guerre 14-18. Ceux dont on a pas l'habitude de parler, les soldats de l'ombre. Ceux qui ont tant donné à cette guerre, des membres de leur famille, une partie d'eux-même, leur confort de vie, leur sécurité, leur liberté, leurs projets d'avenir … Qu'ils soient dans l'espionnage, les renseignements, l'enseignement ou dans d'autres domaines, ils se dévouent pour aider a ce que cette guerre prenne fin.
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