AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,16

sur 147 notes
5
10 avis
4
6 avis
3
2 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
La République du Havre gagne en saveur, elle n'apparaît plus comme un mastodonte monodimensionnel (s'il ne l'a jamais été) un brin caricatural. Ses dirigeants tentent de déclencher un conflit ouvert avec Manticore afin de souder le peuple vers un but commun, l'esprit et les forces accaparées vers un ennemi identifié, détournant ainsi l'attention des problèmes internes. La mise en place du Comité de salut public par Robert Stanton Pierre et Oscar St Just sont directement inspirés de l'époque de la Terreur (les allusions sont quand même énormes pour les amateurs d'histoire, sans doute plus nébuleuses pour les américains). Cette ficelle et le régime politique même de la République pourraient paraître extravagants si l'histoire ainsi que l'actualité n'offraient pas pléthores d'exemples – la Corée du nord par exemple…

Les jeux de pouvoirs ne sont pas absents du Royaume de Manticore, surtout en matière de politique au sein de la Flotte. C'est à travers la position d'Honor Harrinton que tout s'illustre. Elle est capitaine de pavillon, soumise plus étroitement à la chaîne de commandement alors qu'auparavant elle bénéficiait d'une certaine autonomie. Cette situation est fort bien décrite et reflète la réalité de la gouvernance militaire (la montée en grade des officiers les intègre dans un dispositif plus contraignant au sein des états-majors). L'animosité – de Pavel Young entre autres – qu'elle s'attire en raison de ses succès et de sa progression de carrière revêt une vraisemblance de bon aloi et fait échos à la réalité de certains milieux; d'autant qu'il s'agit d'une femme, et la tendance machiste, au mieux voire, misogyne (Admiral Park) est une autre réalité de nos sociétés.

Notre capitaine tombe sous le charme d'un bellâtre, un coté gauche et timide dévoile sa vulnérabilité et les insécurités qu'elle dissimule fort bien habituellement. Même si l'intrigue amoureuse ne m'a pas ébahie par son originalité ou bien son aspect naturel, découvrir cette facette sensible de notre héroïne la rend plus humaine et attachante. Nous pouvons aussi faire le parallèle avec sa recherche constante de perfection ou son besoin de prouver sa valeur, pas seulement aux autres, mais en premier lieu à elle-même. Ainsi, sous une apparence de force et d'invulnérabilité, nous apercevons-nous que David Weber construit un personnage plus nuancé et plus profond ainsi qu'une femme novice, en recherche de repères.

Si la part belle est faite à l'action, j'ai trouvé ce troisième volume tourné vers la construction du personnage central, et de son univers. Nous rencontrons des protagonistes habituels – dont Nimitz, et un nouveau Alexander Hamish qui semble bien prometteur. En revanche, inutile de chercher de nombreuses subtilités, cette Sf militaire se lit essentiellement au premier degré, en profitant d'un spectacle intense.

Critique plus complète sur mon blog
Lien : https://albdoblog.wordpress...
Commenter  J’apprécie          132
Pour ce troisième tome de Honor Harrington les enjeux montent encore d'un cran. Le tome précédent nous dévoilait ce dont elle était capable au sein d'un détachement de combat, mais cette fois-ci la voila qui se retrouve affectée à un avant-poste qui serait en première ligne en cas de guerre avec la République Populaire du Havre en tant que capitaine de pavillon d'un groupe d'intervention complet ! Ce poste est l'occasion de prouver ce qu'elle vaut au sein d'un dispositif plus grand car elle est placée sous les ordres du très charismatique contre-amiral Mark Sarnow.

Avec cette nouvelle affectation lui vient un nouveau vaisseau: le Victoire, mastodonte d'un kilomètre et demi de long qui lui réserve quelques bonnes surprises comme la présence à bord de sa meilleure amie comme son commandant en second.
Mais Honor fera également de nouvelles rencontres comme le radoubeur Paul Tankesley, le capitaine Ernestine Corell, capitaine d'état-major de Sarnow ou s'attirera l'inimité de Sir Yancey Parks, commandant de l'avant poste Hancock ou elle est affectée ainsi que du capitaine de frégate Houseman.Et de vieux ennemis resurgiront pour la tourmenter.
La galerie de personnages présentée est toujours aussi diverse, solide et attachante ou haïssable en fonction de qui on parle.

La guerre entre Manticore et Havre débute bien dans ce tome mais le récit ne s'emballe véritablement que dans les cent dernières pages. Pour en livre qui en fait environ cinq cent c'est peu. Cependant le récit reste intéressant, étant émaillé d'exercices de combat, d'intrigues politiques (que ce soit à Manticore ou Havre) et se penche aussi sur les relations entretenues par Honor. Cette dernière gagne encore en personnalité et en humanité dans ce livre, des événements marquants de sa jeunesse sont dévoilés et nous permettent d'entrer dans son intimité, nous rapprochant encore un peu plus d'elle.

En plus de creuser le personnage principal, ce tome s'intéresse beaucoup à la stratégie et aux équipement en service sur les bâtiments des flottes manticorienne et havrienne. C'est intéressant et malgré l'habituel jargon scientifique qui peut rendre le tout un peu difficile d'accès.

En bref Une guerre victorieuse et brève est dans la droite lignée de ses prédécesseurs. Cependant la construction crescendo des romans commence un peu à se faire sentir et malgré l'incontestable sentiment tension et d'urgence ressenti dans les scènes d'affrontement des les derniers chapitres du livre, il serait de bon ton que les prochains tomes soient un peu plus dynamique plus tôt dans le récit.
Commenter  J’apprécie          91
Pour résumer, ce troisième tome de la saga Honor Harrington confirme David Weber au panthéon des grands auteurs de hard sf. Il maîtrise toujours aussi bien son sujet et est hyper immersif. Si Une guerre victorieuse et brève contient moins d'action que les tomes précédents, il permet une évolution majeure sur le plan politique ainsi qu'un développement psychologique intéressant pour notre héroïne. Je recommande toujours autant cette saga aux fans de science-fiction mais attention. Ce n'est pas à la portée de n'importe quel lecteur et ce n'est certainement pas une lecture détente. On ne classe pas Honor Harrington dans la hard sf pour rien, vous êtes prévenus.
Lien : https://ombrebones.wordpress..
Commenter  J’apprécie          50
(...) Sur le fond, le schéma de ce tome 3 est assez semblable aux précédents: notre héroïne est envoyée sur un poste lointain qui va se retrouver en butte aux plans sournois de la flotte havrienne. Mais à sournois, sournois et demi: même en infériorité numérique Honor Harrington a déjà prouvé qu'elle avait du répondant.

Sur la forme, on est cette fois davantage dans les considérations politiques et on découvre un tas de choses sur Havre, sa population et ses dirigeants. C'est plutôt intéressant et on ne s'ennuie pas, même si j'ai regretté qu'on n'en apprenne pas également davantage sur Manticore. ça manque aussi parfois de subtilité, notamment à la fin (ceux qui ont lu comprendront, pour les autres je ne spoilerai pas).

Là où ce tome peut parfois sembler plus long que les autres, c'est qu'on s'attache un peu trop à la vie amoureuse de certains personnages. Mais j'ai surtout été exaspérée par la façon dont l'auteur traite l'évolution d'Honor et les blessures de son passé. Comme ce 3e tome manque vraiment d'action par rapport aux précédents (l'auteur n'aurait pas dû me faire prendre goût aux batailles spatiales si c'était pour leur faire une si petite part maintenant!), ça m'a dérangée (et énervée) qu'on doive en passer par ces considérations.

Même si Une Guerre victorieuse et brève reste une lecture assez addictive et se range dans la bonne SF au rayon Space-opéra, ce tome m'a moins plu que les précédents. J'espère plus d'action dans le tome suivant! (mais je vais faire une pause dans la série pour le moment, le temps d'oublier le négatif pour ne garder que le positif en tête 🙂 ).
Lien : https://bienvenueducotedeche..
Commenter  J’apprécie          50
Un tome que j'ai pu enfin finir après mon échec lors du précédent essai. Et je suis très contente d'avoir persévéré parce que finalement je l'ai bien apprécié même si je comprends aussi ce qui m'a fait l'arrêter la première fois.

Je ne vais pas vous refaire une présentation de la série, on est ici sur de la science fiction militaire spatiale, qu'illustre parfaitement la couverture du livre. Elle n'est pas militariste pour autant, mais je ne vais pas rentrer dans le débat, si vous voulez en savoir plus je vous conseille de fouiller un peu le blog Albédo qui en parle bien mieux que moi dans sa chronique du premier tome ^^.

Ce tome ci ce concentre pour sa grande majorité sur Honor, et moins sur la situation générale qui est résumée par l'éditeur. C'est un tome ou on découvre des facettes du personnage qu'on ne connaissait pas avant.
Je ne parlerais pas vraiment d'évolution du personnage même si l'évolution est la au niveau de sa carrière mais plutôt d'exploration du passé du personnage. Car oui le fait qu'elle retrouve un personnage de son passé est vraiment le point central de 60% du livre, en plus de son évolution en commandement.
Et c'est ce point qui a sans doute provoqué mon abandon. En effet du coup le rythme est vraiment particulièrement lent au final, on n'a que de l'introspection, de la mise en place, des dialogues sur ce sujet, et au final l'histoire principale elle n'avance pas du tout.

Surtout qu'Honor n'est ici limite qu'en spectatrice, car elle héberge l'amiral de la flotte et donc c'est lui qui prend les décisions et elle qui les exécute. On est très loin de la Honor en liberté des tomes précédents. En plus elle ne participe qu'a une seule des batailles de la fin du livre, ce qui est un peu frustrant mine de rien dans un livre de SF militaire, surtout si se sont vos moments préférés. Et c'est aussi ce changement qui m'avait un peu rebuté la premier fois. Même si j'avoue que c'est bien mieux passé lors de cette lecture.

Tout ceci mis à part, lors de cette lecture je ne me suis pas ennuyée, même si j'ai remarqué la lenteur. Je pense que l'auteur à voulu faire un tome plus calme, un tome pour comme je le disais explorer son personnage plus en profondeur, lui donner un passé, et nous le faire partager. Et ce n'est pas une mauvaise idée en soi.

Après en tant que femme je suis aussi un peu fatiguée qu'on finisse par rajouter des histoires de viols (ou qui s'en approchent) aussi souvent. Ce n'est pas un reproche fait spécifiquement à cette série bien sur, mais plus un fait général de ce que j'en ai pensé.
Je fini par trouver ça un peu facile. Pas pour le personnage bien sur, mais pour la situation général, le fait de nous la rendre sympathique en tant qu'ancienne victime qui a su s'en tirer malgré tout. du coup un petit bémol pour moi sur ce point même si il a bien marché, et marchera toujours bien j'imagine.

Au final ce n'est pas pour moi le meilleur tome de la série pour l'instant, vous l'aurez compris. J'ai néanmoins passé un bon moment mais je serais contente de passer au suivant en espérant retrouver un personnage plus actif dans l'action et une histoire plus portée le coté militaire que personnel.

15.5/20
Lien : http://delivreenlivres.blogs..
Commenter  J’apprécie          40
(Chronique commune aux quatre premiers tomes, écrite à l'occasion de la parution des tomes suivants)
Lus il y a six ans (2012-2013) lors de leur parution, j'avais dévoré ces quatre premiers tomes d'une longue saga, avant que J'ai Lu n'arrête de les publier. J'avais ainsi plongé dans l'univers de cette commandante de navire de guerre, avec des séquences dignes de romans de pirates mais transposés dans un futur dans lequel les humains ayant colonisé de nombreuses planètes à travers la galaxie s'affrontent avec des croiseurs et des super-cuirassés de l'espace de plusieurs kilomètres de longs.

Les batailles spatiales y sont épiques, et les aventures de cette femme passionnantes, qui fait face à tant d'adversités. L'auteur prend le temps de développer les tenants et aboutissants des situations géopolitiques de cet univers particulièrement vaste, ça peut un peu trop s'étirer parfois, mais ça donne un ensemble d'une grande richesse qu'on a envie d'explorer encore et encore.
Commenter  J’apprécie          10


Lecteurs (397) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4897 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *}