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Honor Harrington tome 3 sur 25

Florence Bury (Traducteur)
EAN : 9782290356883
477 pages
J'ai lu (22/03/2007)
4.16/5   147 notes
Résumé :
Un vent de révolte souffle sur la République populaire de Havre. Mais la caste dirigeante connaît le remède : rien de tel qu'une guerre de conquête pour remplir les caisses et refaire l'union sacrée. Une guerre victorieuse et brève. Or l'ennemi est là : le Royaume de Manticore à la prospérité insolente. Alors les incidents de frontière se multiplient...
C'est dans ce climat tendu qu'Honor Harrington reprend du service après une convalescence difficile. Elle ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
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Pour cette troisième aventure, notre héroïne désormais Dame Honor Harrington, comtesse Harrington, Seigneur de Grayson, chevalier de l'Ordre du roi Roger, croix de Manticore, étoile de Grayson (ect...) se retrouve aux commandes du HSM Victoire, croiseur de combat long de 1500 mètres sur plus de 200 mètres de large, jaugeant 879.000 tonnes et embarquant 2105 personnels.

Cette fois-ci, Honor n'opère plus en solo. Elle est capitaine de pavillon au sein d'une escadre de croiseurs de combats, affectés à Hancock, sous les ordres du contre-amiral Sarnow. (Une petite carte des positions respectives de Manticore et de Havre vous aidera à mieux vous y retrouver).

Si la bataille finale n'arrive que très tard (vers la page 400), tout le long du roman est émaillé d'escarmouches, de simulations et entraînements tactiques qui raviront les amateurs d'action pure.
Pour les autres, l'auteur aborde une nouvelle faille de son personnage : son noviciat en matière de relations intimes la rendant ainsi encore plus humaine.
Le roman est toujours très politisé et on en apprendra encore plus sur Havre, les raisons d'entrer en guerre et sur la mise en place du Comité de salut public par Robert Stanton Pierre (Rob S. Pierre) et Oscar Saint-just (ah, histoire quand tu nous tiens...). Côté Manticore, les jeux de pouvoirs et la politique au sein de la Flotte ne sont pas à négliger.

Weber travaille beaucoup les sentiments et la psychologie de ses personnages, et ce depuis le début, arrivant ainsi à éviter la caricature. Il nous offre un roman d'une très belle tenue, dans un univers qu'il étoffe à chaque tome. L'intérêt du lecteur, tenu en haleine, ne faiblit pas. Encore un très, très bon moment passé avec notre héroïne préférée.

En fin d'ouvrage, pour les plus mordus, un chapitre sur la marine, sa doctrine et ses conceptions navales, l'armement spatial et l'équilibre des forces entre Havre et Manticore ajoute une touche de crédibilité supplémentaire et permet d'encore mieux appréhender l'oeuvre.
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Quel plaisir de retrouver cette série !

Un an après le tome précédent, Honor se remet de ses blessures. La femme officier supérieure du Royaume de Manticore ne rêve que d'une chose : reprendre le service.

Manticore, regroupant plusieurs planètes, s'attend à ce que la République du Havre déclenche la guerre, aussi Honor est rappelée et affectée au commandement du croiseur de bataille HMS Victoire. Cette nomination prestigieuse marque une nouvelle étape dans sa carrière. En effet, Honor est de plus en plus reconnue comme talentueuse et stratège, sa réputation se répand… même si certains restent suspicieux sur son comportement.

Pour la première fois, nous voyons Honor intégrée dans une escadre, avec des chefs présents au-dessus d'elle : elle n'est plus isolée au fin fond de la galaxie, à devoir diriger seule son vaisseau. le lecteur va suivre un détachement d'armée en mouvement, et non plus uniquement un navire spatial.

Parlons de la situation politique : la République du Havre, calquée sur la France de la Révolution, est dans une fuite en avant de conquêtes. Elle a besoin de piller de nouvelles ressources pour son peuple dont la majorité ne travaille plus et dépend des subsides de l'État. Après s'être emparé de petites planètes, sa cible est le Royaume de Manticore qui maîtrise le noeud central des vers (les vers permettent de voyager au-delà de la vitesse de la lumière). Manticore est non seulement un objectif stratégique en raison de sa géographie, mais aussi riche grâce aux routes commerciales. Inspirée de l'Empire britannique, Manticore a une armée calquée sur la Royal Navy, jusque dans son fonctionnement hiérarchique et l'influence de la noblesse, même si une officier douée comme Honor est reconnue et gravit les échelons. Les poids du protocole et de l'ancienneté ont des conséquences jusque dans les chaînes de commandements ou les promotions, et c'est intéressant d'en voir les impacts.

Le Havre possède plus de bâtiments, Manticore une technologie plus avancée : les asymétries entre les adversaires sont un des enjeux de la série. Dans ce contexte, la course aux nouvelles techniques et aux tactiques innovantes (qu'Honor excelle à inventer) fait bouger les équilibres. À ce propos, rappelons que l'auteur s'est très fortement inspiré des batailles navales d'antan, et ça se sent.

Revenons à l'intrigue : Manticore sait que la guerre est imminente car Havre en a besoin. Elle se prépare, imagine des scénarios, surveille son ennemi… Ennemi qui fait de même. Un des sels du récit est le décalage d'informations entre chaque adversaire, et même entre les différentes composantes d'un adversaire : la distance entraîne de longues durées pour la transmission d'informations, mais aussi pour se déplacer. Les stratégies se comptent en semaines. La plus grande partie du roman est l'avant-guerre, et c'est passionnant car l'humain en est le rouage majeur : parfois la composante clef, parfois la faille. Chaque ennemi essaie de manipuler l'autre. David Weber sait dresser des portraits crédibles et fouillés, et la complexité des relations entre les officiers donne une profondeur à l'intrigue. Honor elle-même, héroïne presque sans défauts et capable de retourner le cours d'une bataille, dévoile un peu de sa faiblesse en privé, en c'est tant mieux car elle était proche de devenir une Mary Sue.

Quant au Havre, même si moins de chapitres sont consacrés à sa situation interne, son évolution préserve le suspens. Quelques personnages dont le nom fleure bon la Terreur (de la Révolution française, oui oui ! Avec Robert S. Pierre et Saint-Just) sont de fins politiques et conspirateurs. le destin de la République du Havre sera sans doute une des choses qui m'intéressera le plus dans les tomes suivants.

Et maintenant, je connais le schéma de l'auteur : une bataille finale époustouflante, où les réactions humaines comptent autant que les prouesses technologiques.

Un roman que j'ai eu beaucoup de plaisir à lire, riche et passionnant.

Lien : https://feygirl.home.blog/20..
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Honor est de retour, dans ce 3ème volume de ses aventures, mais en petite forme. Dans Pour l'honneur de la Reine, elle s'en est sortie vivante, mais dans une état physique et psychologique assez pitoyable. Après des opérations longues et douloureuses qui lui ont redonné un visage plus humain, elle est donc retournée sur sa planète pour retrouver un équilibre mental nécessaire dans son métier. Et elle va en avoir besoin, car l'ennemi juré de Manticore, la République populaire de Havre est en pleins troubles politiques. La caste dirigeante a du mal à maintenir son pouvoir sur une population qui vit de plus en plus mal. Et certains utiliseraient bien ces circonstances pour faire un coup d'état. Mais tous se retrouvent pour penser que rien ne vaut une bonne guerre pour ressouder le moral d'un peuple. Et qui, sinon Manticore, ferait la cible idéale ?

Une guerre victorieuse et brève ressemble davantage à une tragédie qu'à un thriller, tant tous les éléments semblent écrits d'avance. La citation qui donne son titre à l'ouvrage l'inscrit dans un cadre historique qui donne des sérieux indices quant à l'issue de cette guerre. Mais là n'est pas l'intérêt principal de ce roman réussi.

Ce pourrait être l'évolution du personnage d'Honor Harrington, qui donne son nom à la série. Il est vrai qu'on la voit bien changer : elle doit se remettre en selle après sa précédente victoire, au bilan horriblement meurtrier, entre autres parmi ses amis ou proches. Elle doit aussi s'humaniser. Et vaincre certains de ses plus horribles fantômes, d'autant qu'ils sont faits de chair et de sang. David Weber réussit pleinement cette transformation, permettant d'ouvrir des perspectives plus réjouissantes pour les tomes qui suivants.

Ce pourrait être aussi les combats, encore une fois très riches et d'une grande rigueur, sans pour autant être assommants. L'auteur parvient à la prouesse de rendre des listes de chiffres intéressantes et des tonnages passionnants, même pour moi qui ne suis pas un obsédé de la taille du blindage de tel engin, du nombre de lasers ou de la taille de la proue par rapport à la poupe. Par contre, pour les passionnés, à la fin de l'ouvrage, on trouve un appendice très (trop pour moi, mais je ne me suis pas forcé à le lire, je laisse cela à ceux qui y ont du goût) détaillé sur les engins de cet univers, les combats et autres données. Bref, je le répète, même sans être un fou de guerre, j'ai pris un grand plaisir à la description des combats entre les différentes factions et, surtout, des tactiques mises en oeuvre pour piéger l'adversaire. C'est impressionnant !

En fait, ce qui me semble être l'essentiel de ce troisième volume, c'est le côté politique et les déchirements qui traversent la République de Havre. L'auteur pense, c'est évident, à l'ex-U.R.S.S. (voire à la France, car on y trouve La Nouvelle-Paris) et à son système étatique désastreux, machine à broyer l'humain. D'ailleurs, il est amusant de voir qu'il lui oppose le modèle anglais, avec sa hiérarchie rigide et, selon lui, salvatrice et ses écoles d'élite qui valent mieux que les écoles havriennes ouvertes à tous. Idée à laquelle on peut réfléchir et qu'on peut approuver, ou non. Heureusement, il ne se montre pas (trop) manichéen et montre tout de même une faille de ce système manticorien : les familles les plus puissantes s'arrogent des passe-droits qui amènent parfois à des désastres.

Une guerre victorieuse et brève est une réussite car, s'il poursuit dans la lignée des deux précédents, il renouvelle un peu l'intérêt de la série en ne se contentant pas de l'univers guerrier essentiellement parsemé de combats. La psychologie des personnages est toujours bien travaillée et le côté politique est vraiment pris en compte et utilisé comme point central du récit. Cela ne peut que m'inciter à poursuivre la lecture de cette saga.
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Troisième tome de l'excellentissime cycle d'Honor Harrington et troisième fois qu'Honor se retrouve pile là ou les troupes des infâmes Havriens décident de lancer une attaque afin de prendre le contrôle d'un secteur hautement stratégique.

Honor est montée en grade suite à son héroïque défense du secteur de Basilic (tome 1) et sa, non moins héroïque, bataille pour la sauvegarde du secteur de Yeltsin qui permit aux Manticoriens de sceller une alliance précieuse avec les Graysoniens (Tome 2).

Elle est maintenant commandante d'un croiseur de combat et capitaine de pavillon (cheffe d'escadrille) sous le commandement de l'amiral Sarnow.
Cette escadrille de vaisseaux se retrouve affectée au secteur de Hancock au sein d'une importante flotte sous le commandement de l'amiral Parks. Malheureusement à la suite de très nombreuses escarmouches provoquées par les Havriens dans des secteurs voisins, l'amiral Parks décide de déplacer sa flotte pour renforcer d'autres positions et laisse l'escadrille de Sarnow seule pour défendre Hancock.

La stratégie des Havriens visant à disperser les forces ennemies ayant porté ses fruits, rien ne s'oppose plus à la conquête d'Hancock. Enfin… presque rien…

Ce tome est assez différent des deux précédents, il y a beaucoup de stratégie, d'explications techniques et détaillées, d'organisation, de déploiement et le tout peut être rebutant pour ceux qui n'apprécient pas cet aspect. L'auteur développe également ses personnages, Honor va s'attacher à un homme et son second est une amie d'enfance avec qui elle va partager de nombreux souvenirs.

Une partie du livre est également destinée à approfondir les aspects politiques, tant au niveau de Manticore que du Havre.

C'est un tome passionnant qui enrichi l'histoire et apporte indéniablement plus de profondeur à ce cycle. Un petit défaut réside dans le fait que ce tome manque de surprise et que le déroulement de l'histoire se fera dans un schéma connu et identique au deux premiers tomes.
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Pour ce troisième tome de Honor Harrington les enjeux montent encore d'un cran. Le tome précédent nous dévoilait ce dont elle était capable au sein d'un détachement de combat, mais cette fois-ci la voila qui se retrouve affectée à un avant-poste qui serait en première ligne en cas de guerre avec la République Populaire du Havre en tant que capitaine de pavillon d'un groupe d'intervention complet ! Ce poste est l'occasion de prouver ce qu'elle vaut au sein d'un dispositif plus grand car elle est placée sous les ordres du très charismatique contre-amiral Mark Sarnow.

Avec cette nouvelle affectation lui vient un nouveau vaisseau: le Victoire, mastodonte d'un kilomètre et demi de long qui lui réserve quelques bonnes surprises comme la présence à bord de sa meilleure amie comme son commandant en second.
Mais Honor fera également de nouvelles rencontres comme le radoubeur Paul Tankesley, le capitaine Ernestine Corell, capitaine d'état-major de Sarnow ou s'attirera l'inimité de Sir Yancey Parks, commandant de l'avant poste Hancock ou elle est affectée ainsi que du capitaine de frégate Houseman.Et de vieux ennemis resurgiront pour la tourmenter.
La galerie de personnages présentée est toujours aussi diverse, solide et attachante ou haïssable en fonction de qui on parle.

La guerre entre Manticore et Havre débute bien dans ce tome mais le récit ne s'emballe véritablement que dans les cent dernières pages. Pour en livre qui en fait environ cinq cent c'est peu. Cependant le récit reste intéressant, étant émaillé d'exercices de combat, d'intrigues politiques (que ce soit à Manticore ou Havre) et se penche aussi sur les relations entretenues par Honor. Cette dernière gagne encore en personnalité et en humanité dans ce livre, des événements marquants de sa jeunesse sont dévoilés et nous permettent d'entrer dans son intimité, nous rapprochant encore un peu plus d'elle.

En plus de creuser le personnage principal, ce tome s'intéresse beaucoup à la stratégie et aux équipement en service sur les bâtiments des flottes manticorienne et havrienne. C'est intéressant et malgré l'habituel jargon scientifique qui peut rendre le tout un peu difficile d'accès.

En bref Une guerre victorieuse et brève est dans la droite lignée de ses prédécesseurs. Cependant la construction crescendo des romans commence un peu à se faire sentir et malgré l'incontestable sentiment tension et d'urgence ressenti dans les scènes d'affrontement des les derniers chapitres du livre, il serait de bon ton que les prochains tomes soient un peu plus dynamique plus tôt dans le récit.
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Il y a une règle d'or en matière d'analyse militaire : en fonction des ressources connues de l'ennemi, on détermine sa stratégie potentielle la plus dangereuse afin de pouvoir l'arrêter. On ne se contente pas d'espérer qu'il n'essayera pas cette stratégie.
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Dans ce cas Amiral, tout ce que je peux vous dire, c'est qu'elle est la meilleure. Nous avons eu de gros problèmes quand on nous a exilé à Basilic, et le commandant... eh bien elle a géré les problèmes, monsieur, et je ne l'ai jamais entendue élever la voix une seule fois pendant qu'elle s'en occupait. Vous connaissez la réputation qu'avait Basilic, et nous n'étions pas exactement le meilleur équipage qu'un commandant ait jamais eu. Pas à notre arrivée. Mais bon sang, amiral, nous l'étions en repartant !
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Nous la tenions pour responsable de notre affectation à Basilic en arrivant. Ce n'était pas sa faute, mais ça ne changeait pas nos sentiments et nous ne les cachions pas. Mais lorsque la situation s'est dégradée, nous l'aurions suivie en enfer. D'ailleurs, je crois que c'est exactement ce que nous avons fait... et nous le referions.
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On ne peut juger la prestation d'un officier qu'en tenant compte de ce qu'il savait au moment où il a pris sa décision.
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Elle se disait parfois que ce n'était pas de la fusion nucléaire mais des rapports et autres mémos que les vaisseaux de la Flotte tiraient leur énergie. Elle en rédigeait sans fin, et ConstNav se montrait lus exigeant encore que PersNav – surtout lorsqu'un Capitaine de Sa Majesté commettait l'imprudence d'abîmer le navire que les Lords de l'Amirauté lui avaient confié. Un malade avait-il convaincu ces messieurs de concevoir autant de formulaires dans le but à peine voilé de punir ces mécréants pour leurs péchés ?
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