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Honor Harrington tome 4 sur 25

Florence Bury (Traducteur)
EAN : 9782290357019
445 pages
J'ai lu (13/08/2007)
4.13/5   130 notes
Résumé :
La guerre éclair de Havre a échoué. Le Royaume de Manticore dispose d’un répit. Alors les dissensions internes remontent au grand jour, qui saisissent pour enjeu le procès en cour martiale de Lord Pavel Young, accusé de désertion en présence de l’ennemi.
Le capitaine de vaisseau Honor Harrington se retrouve bien malgré elle au cœur d’une crise politique. Et, seule devant une machination diabolique fomentée pour la détruire, elle devra marcher sur le champ de ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Moins d'action dans ce tome.

Quatrième et dernier tome édité en poche, la suite n'étant disponible que chez l'éditeur original.


Suite directe et sans temps mort du tome précédent, le livre s'ouvre sur le procès de Pavel Young, couard à la bataille de Hancock, où Honor s'est, elle, illustrée.
Ce procès s'annonce difficile, car le comte de Nord-Aven, père de Young possède une certaine influence politique dans l'opposition, sans compter quelques dossiers secrets bien embarrassants et pèse ainsi sur le gouvernement qui a du mal à déclarer l'état de guerre.
L'issue de ce procès sera d'ailleurs lourd de conséquences.


Pas de batailles spatiales dans ce tome, et d'ailleurs assez peu d'action, mais ce n'est pas une raison pour bouder notre plaisir. Les développements politiques sont très intéressants à lire et Weber nous maintient en tension tout au long du livre, bien qu'on ait aucun doute sur l'issue prévisible.
Un livre charnière, qui marque un tournant dans la carrière de notre Capitaine préféré.
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4ème roman des aventures d'Honor Harrington magistralement écrit par David Weber qui nous surprend au bon moment en donnant plus de profondeur à ce cycle par une histoire qui va se dérouler sur la planète Héphaïstos (Capitale) de Manticore.

Pas de combats spatiaux dans ce tome, le HMS Victoire est au radoub pour réparations à la suite des importants dommages subits à Hancock.

Mais il ne faut pas sous-estimer David Weber qui saura nous captiver tout au long de ce terrible et inattendu défit auquel va devoir faire face Honor.

On retrouvera, avec grand plaisir, tous les personnages marquants que nous avons suivis dans les trois premiers tomes. Nous en saurons plus sur la vie à Manticore, sur ses amis et ses ennemis, et en particulier sur les aspects politiques de la capitale. Nous ferons également un tour sur Grayson ou Honor pourra y découvrir son nouveau fief et ainsi assumer sa tâche de Seigneur, en devenant membre du gouvernement de la planète.

Toujours accompagnée de son fidèle chat sylvestre, grand amateur de branches de céleri, cette aventure ne sera pas sans conséquences durables pour nos deux héros.
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Ce quatrième tome est une suite directe d'Une guerre victorieuse et brève. Autant prévenir tout de suite, ce roman ne contient pas de batailles spatiales dans lesquelles sévit notre Capitaine préférée. Pour autant, j'ai trouvé le récit nerveux et prenant, doté d'une intensité marquée.

Lors des événement précédents, la Flotte Manticoriennne a réussit un coup de maître à la station Hancock, notamment grâce à l'intervention de Harrington et la stratégie de l'Amiral Snarnow. Ce fut toutefois un combat âpre qui a dévoilé les intentions et la traîtrise de Pavel Young, ennemi déclaré d'Honor. Celui-ci fut donc placé en détention en attendant son procès en Cour Martiale pour fuite devant l'ennemi.

Au champ du déshonneur relate donc la court martiale de l'antipathique officier, fait qui ébranle profondément l'amirauté mais également le gouvernement. Forcément Pavel Young fera tout ce qui est en son pouvoir pour discréditer cette femme qu'il juge inadaptée au poste et aux responsabilités, avec en ligne de mire s'extraire de ce mauvais pas. A son actif, quelques amis et relations misogynes se feront un joie de contribuer à cet édifice cherchant à saper l'avenir d'Honor et vraisemblablement celui des femmes qui pourraient lui succéder.

De son côté, Harrington s'apercevra qu'elle bénéficie de quelques soutiens dont un de taille à travers le Comte White Haven.

J'ai trouvé ce tome passionnant et pas seulement en raison de son féminisme déclaré et de ce parti-pris fort. Ce volume a été écrit en 1994, cette date permet de se rendre compte de son côté précurseur en SF militaire, et même SF tout court – quand je pense qu'on oublie de souligner tout cela…

L'aspect procès est remarquablement bien mené, avec toutes les tractations entre les parties – et partis – la recherche de soutiens, les coups-bas, les surprises de taille, les déconvenues, les rebondissements. Les américains savent écrire des romans « judiciaires », il existe une culture ancrée dans de nombreux auteurs et cela se sent. Bien entendu, le système judiciaire s'apparente beaucoup à la culture anglo-saxonne, USA et britanniques réunis. L'avantage indéniable réside dans la familiarité qui baigne le lecteur avec la plupart des procédés et des procédures, et permet d'apporter un aspect cohérent à l'ensemble. C'est intense car les opposants d'Honor sont habiles, et de son côté, malgré ses talents et son expérience militaires, elle se trouve assez démunie.

En outre, grâce Au champ du déshonneur, David Weber enrichit son univers sur le plan militaire ET civil.

En effet, il y a également un changement « de portage », si je puis dire, concernant la saga. Je trouve l'univers bien plus fouillé, l'aspect martial assumé et marqué dans les premiers opus est un peu plus en retrait pour laisser la place au développement des personnages – les principaux mais également les récurrents. Et si, l'influence anglo-saxonne de la justice (militaire) est évidente, David Weber n'en développe pas moins un système propre à Manticore. Les mécanismes gouvernementaux apparaissent aussi plus nettement avec un gouvernement à deux chambres, tout en conservant une petite touche vintage fort agréable.

Le point fort de ce roman réside dans l'émotion procurée. le lecteur vibre au diapason de son héroïne, il souffre avec elle, se ravit pour elle, désespère en sa compagnie, souhaite démolir le Pavel pour elle, l'éclater façon puzzle, le réduire en charpie, le bouffer accompagné d'un verre de chianti,… Les crises d'angoisse nous attendent au prochain détour, et c'est avec rancoeur et un certain soulagement que nous refermons ce chapitre. Weber réussit avec brio à remuer les tripes de son lecteur, et ce avec une belle justesse de ton et même de la délicatesse.

Bon, tout n'est pas parfait, car nous avons quelques longueurs (début un peu lent), des descriptions techniques superfétatoires, mais ce tome marque à mon sens une dynamique autre et plus complète concernant la série, pour notre plus grand bonheur.

Au champ du déshonneur est un tome franchement féministe, qui délaisse pour un temps les batailles spatiales pour se concentrer sur Honor Harrington. David Weber parvient à la rendre plus attachante encore, en jouant parfaitement sur l'empathie du lecteur avec une palette d'émotion qui va de l'amour à la haine, de l'admiration au mépris. Un excellent tome.
Lien : https://albdoblog.com/2018/0..
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David Weber est sûrement amoureux d'Honor Harrington et je ne m'en plains pas, car l'univers qu'il nous propose est d'une incroyable richesse et on n'a pas fini d'en découvrir encore.
Imaginez qu'il réussit à nous captiver sans le moindre combat spatial, rien qu'en nous invitant dans l'intimité d'Honor et en faisant de nous les témoins de ses joies, ses peines, mais aussi et surtout de ses amitiés et des dangers qui planent sur elle.
L'auteur met décidément beaucoup d'intensité dramatique dans ses histoires et l'on souffre avec notre héroïne tout du long, elle pourrait sans peine être la figure de proue d'un mouvement contre le harcèlement sous toutes ses formes sauf que l'adversité ne lui fait pas peur, c'est un premier point.
Le deuxième point, c'est que les causes et les conséquences à l'origine de ce qui va faire l'essentiel de l'histoire de ce tome quatre nous font réfléchir aussi, car tout a un prix et il est parfois très élevé, que va-t-elle faire ? Qu'aurions nous fait ? difficile de ne pas s'identifier à elle peu ou prou à certains moments.
Je me suis surpris à ressentir les mêmes sentiments qu'Honor (ou Nimitz) plus d'une fois au cours de cette lecture, c'est dire comme j'ai été captif.
Je reste à 100% sur le ressenti et ne parlerai donc pas du scénario en espérant que les futurs lecteurs ne seront pas spoliés par trop de fuites par ailleurs, car même si l'on pressent souvent ce qui doit arriver, il y a quand même quelques belles surprises, bref j'ai adoré !
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Indécrottable fan d'Honor Harrington.
Indécrottable fan de David Weber.
Peut-être ne suis-je pas objectif, mais la série entière des ''Honor'' se dévore avec passion. Un vrai plaisir.
De la sf militaire de qualité, Honor évolue tout au long de la série, les scènes de batailles sont très prenantes, les complots politiques passionnants.
La lecture est facile d'accès, on ne s'ennuie pas une seconde.
Les descriptions ''scientifiques'' de l'honorverse (l'univers d'honor) sont crédibles et faciles d'accès.
Les descriptions des vaisseaux et de leur armement, qui va évoluer en puissance tout du long de la série, sont passionnantes.
Pour moi, la série ''Honor'' est la meilleure série de sf militaire que j'ai jamais lue.
Allez seuls bémols :
A part dans ''Mascarade silesienne'' on a parfois l'impression qu'honor fait tout toute seule, que seuls les officiers ''savent'' et les sous-off (qui font tout le travail, in fine) ne servent pas ou peu. Mais bon, il s'agit de l'histoire d'Honor Harrington, Capitaine d'un vaisseau spatial de sa majesté, et plus, dans son évolution de carrière (commandant d'escadre puis de flotte) et non l'histoire de son équipage...
Un peu (beaucoup) d'anti-français, mais on s'y fait et on en sourit.
L'apologie de la libre entreprise, de la royauté (système anglais), mieux vaut ne pas avoir trop de sympathie pour le système politique de type ''socialo-communiste''.
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Elle n'était qu'un glacier, une machine de glace et de pierre qui se dirigeait implacablement vers la fin qu'elle s'était fixée. Comme le glacier, rien ne parviendrait à l'arrêter... et il ne resterait rien d'elle à la fin du voyage.
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Depuis trente années T c'était son pire ennemi mais en le regardant, elle ne voyait que sa médiocrité, l'égocentrisme vicieux et mesquin d'un homme qui croyait réellement que sa naissance le rendait supérieur à son entourage et le protégerait à jamais des conséquences de ses propres actes. Il ne représentait plus une menace, seulement une vile erreur que la Flotte s'apprêtait à corriger, et rien ne comptait plus pour Honor que de l'oublier à jamais.
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Ne me remerciez pas Dame Honor. Maintenant, sortez et crachez à la figure du premier salaud qui vous regardera de travers, compris ?
A vos ordres monsieurs. Elle cligna de ses yeux embués, le salua de la tête et se retourna vers le sas. Hamish Alexander regarda Dame Honor Harrington descendre la coursive encadrée par Andrew LaFollet et James MacGuiness, la tête haute.
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La moitié des journalistes de la planète infestaient désormais Héphaïstos et se terraient comme des lézaraignées sphinxiens dans les couloirs et les galeries du bassin de carénage, dans l'espoir qu'elle mette le pied à bord de la station.
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Elle n'était pas folle furieuse, non, mais plus dangereuse encore, car le tueur en elle avait pris les commandes, avec sa logique inhumaine plus cruelle qu'un hiver sphinxien.
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