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Honor Harrington tome 1 sur 25

Arnaud Mousnier-Lompré (Traducteur)
EAN : 9782290348765
508 pages
J'ai lu (11/05/2006)
3.98/5   303 notes
Résumé :
Rude début de carrière pour le capitaine de frégate Honor Harrington, de la Flotte royale de Manticore. Ayant humilié un haut gradé lors d’un exercice, elle se voit chargée, pour sa première affectation de commandant de bord, d’assurer seule la police du système lointain de Basilic, avec un vaisseau hors d’âge à demi désarmé et un équipage qui la rend responsable de son exil.
Or une puissance hostile a des visées sur Basilic, terminus d’un « trou de ver », p... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (45) Voir plus Ajouter une critique
3,98

sur 303 notes
Une héroïne courageuse, intelligente et charismatique. Un monde spatial crédible calqué sur les régimes de la Terre, une adaptation spatiale des romans d'aventures maritimes, spécialité anglaise du début du XXe siècle.
Honor Harrington, c'est Horatio Hornblower, le héros d'un cycle romanesque de Cecil Scott Forester. le personnage, féminisée, est transposé des guerres napoléoniennes au space opéra avec les mêmes ingrédients. Et c'est plutôt réussi.
Dans un futur de plusieurs millénaires, l'humanité a colonisé les étoiles et créé des états stellaires. Parmi ceux-là, Manticore, un copié-collé de l'Angleterre géorgienne du XVIIIe siècle. En face, la république de Havre, un mélange d'URSS stalinienne, de Chine maoïste et de France prérévolutionnaire.
Pour cette première incursion dans un univers qui compte maintenant près de vingt romans, nous découvrons Honor Harrington à l'aube de sa carrière. D'un tempérament exigent et incorruptible, elle se voit confiée une mission apparemment sans grand intérêt à la tête d'un croiseur stellaire doté pourtant d'une nouvelle arme (comme par hasard!).
Elle doit surveiller le trou de verre de Basilic, porte d'entrée de nombreux vaisseaux de commerce mais aussi, bien entendu de contrebandiers et d'escrocs en tous genres. Son équipage, ses lieutenants lui en veulent de cette affectation, prise comme une punition.
Contrairement à ses prédécesseurs, Harrington décide de mener sa mission du mieux qu'elle le peut, rétablissant l'ordre et la loi au détriment des intérêts de certaines familles manticoriennes qui s'enrichissent des trafics et distribuent des pots de vin. Elle ne se fait pas que des amis.
Et c'est le moment que choisit la République de Havre pour lancer son offensive contre Manticore par la prise de Basilic.
Le nouveau capitaine, affecté de son chat sylvestre (une espèce extra-terrestre à six pattes et aux capacités empathiques très développées), va devoir très vite souder son équipage, utiliser son indéniable don pour la gestion de crise et son génie stratégique et tactique.
David Weber écrit un roman d'aventure spatiale, un space opéra militaire. Il ne s'embarrasse pas de description de planètes et de civilisations extra-terrestres. L'action prime sur le reste. le personnage principal est plutôt bien développé même si (comme Hornblower) son humanité et son génie font d'elle une héroïne un peu trop lisse, sans vrais défauts. Elle manque parfois de confiance en elle, mais cela la rend encore plus attachante. On a vraiment envie qu'elle réussisse dans ce qu'elle entreprend.
Comme David Weber transpose dans l'espace des situations géopolitiques de la Terre mélangeant l'époque napoléonienne et la guerre froide. Il rend ainsi plutôt crédible son univers et les aspects militaires et politiques. Son style est direct et assez dynamique, non dénué d'humour léger. Toutefois quelques descriptions pseudo-scientifiques sont un peu longues et sans intérêts (il suffit se sauter ces passages sans aucune conséquence).
Une lecture plaisir pour les amateurs de space opéras militaire. Et pour ceux qui aiment aussi les aventures militaires maritimes (en plus d'Hornblower de Forester, il y aussi Richard Bolitho d'Alexander Kent / Douglas Reeman et Jack Aubrey de Patrick O'Brian bien sûr!)
Une première incursion dans l'univers d'Honor Harrington très agréable et qui demande donc à être poursuivie.
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Premier tome d'une immense saga qui en compte à ce jour (sans compter les romans dérivés) 12. Probablement la meilleure série de sf militaire de tous les temps.

L'auteur s'est inspiré des aventures du Capitaine Horatio Hornblower, héros de la marine anglaise de C.S Forester, pour les transposer dans un univers (l'honorverse pour les intimes) particulièrement bien décrit et crédible en matière scientifique et politique (une monarchie constitutionnelle bâtie sur le modèle anglais).

Honor Harrington (notez les initiales identiques à celles du héros de Forester) est officier de la marine de sa Majesté. Aux commandes du HSM Intrépide, croiseur léger de 85.000 tonnes et 350 personnels, elle est, pour avoir embarrassé des gros pontes de l'amirauté, affectée à Basilic, terminus d'un trou de ver délaissé par le système mère Manticore, pour des raisons politiques. Sur place et malgré des ordres de missions "impossibles", elle saura déjouer un vaste complot de la République de Havre visant à s'emparer du terminus.

Tout au long d'une douce montée en pression, on va découvrir le fonctionnement de l'univers, de la flotte et du vaisseau commandé par Honor. Weber a su, par un style fluide, non dénué d'humour, rendre particulièrement passionnant (pour ceux que cela intéresse bien sûr) son petit monde. Les explications scientifiques se mêlent à des intrigues politiques particulièrement savoureuses et ce jusqu'au feu d'artifice final qui nous laissera pantois, les préparations au combats étant tout aussi passionnantes que les combats (terrestres et spatiaux) eux-même.

Amateurs de space opera, d'action militaire, de bravoure précipitez vous sur ce pur roman de divertissement. Une réussite totale.
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Un chat, un gros minou sensible aux émotions de son maître, ça semble bien familier pour de la science-fiction. Mais ajoutons que l'animal est doté de six pattes et de capacités télépathiques. Ça devient intéressant… si on apprécie ce genre.

Et vous aimerez « Mission Basilic » si vous avez envie d'aventures interstellaires, de batailles galactiques et de héros irréprochables.

En fait, il s'agit ici d'une héroïne, capitaine d'un croiseur de l'espace et elle s'appelle Honor Harrington. Pas de doute, elle est à la hauteur de son prénom, avec un incorruptible sens du devoir, avec des relations humaines chaleureuses, mais pas d'histoires d'amour romantiques ou sulfureuses.

On découvrira des lieux étonnants : la planète Méduse, recouverte d'une étrange mousse et avec ses habitants tripodes et filiformes. Mais ici, pas de longues analyses écologiques, pas de descriptions minutieuses des paysages ni de grandes réflexions philosophiques, on est dans le rythme, dans l'action.

Un gros défaut cependant : la série comporte douze volumes, dont certains en deux tomes, la dépendance risque d'être sévère si la suite est à la hauteur de ce premier opus…

P.S. : Merci aux Babeliotes Fnitter et Witloo qui m'ont incité à voyager dans ce système planétaire!
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Voici un livre que je n'aurais jamais découvert sans aller piquer des idées sur Babélio et pour ce coup en particulier chez Mister Fnitter :-). Je ne risquais pas de tomber dessus par hasard (le livre, pas Fnitter hein !) car il est en attente de réédition. Il n'est plus disponible dans les librairies suisses et j'ai finalement pu commander le dernier exemplaire neuf en vente sur Amazon (ouch c'était moins une !)

Mais alors….comme on dit en Suisse : « Dedjeu c'était bien ! »

Ce qui est évidemment totalement subjectif… mais en ce qui concerne mes goûts c'est vraiment le livre parfait. Tout y est, pas une page de trop, pas une page qui manque, montée d'adrénaline et angoisse assurée !!. Et cerise…cerisier tout entier sur gâteau, l'aventure est loin d'être finie puisque j'ai cru comprendre qu'il y avait 12 tomes en tout :-) gnarf, gnarf, gnarf

Honor Harrington, réalise enfin son rêve en prenant le commandement de l'intrépide, vaisseau spatial de la flotte de Manticore après avoir passé avec brio toutes les étapes de sa formation et de sa jeune carrière.

Cependant les choses démarrent très mal et elle se voit affectée avec son équipage à la surveillance d'un poste douanier au terminus de Basilic qui a été laissé pour compte par la Flotte durant des décennies et qui n'intéresse personne au plan politique sur Manticore.

Délaissée par sa hiérarchie, abandonnée à une tâche dont la charge dépasse de loin les capacités de son seul croiseur dont l'équipage est limité en nombre, elle décide néanmoins de prendre à bras le corps sa mission et de faire respecter les règles de la Flotte dans cette zone de non droit ou les contrebandiers sont légions. La tâche sera d'autant plus ardue qu'elle ne bénéficie pas du soutien de son propre équipage la tenant pour responsable de cette malheureuse affectation alors qu'en plus son propres commandant en second ne rêve que de la voir échouer.

Je n'en dirais pas plus sur l'histoire mais au fil des pages, Honor Harrington sera déterminée, brillante, exemplaire…. Héroïque !!!. Elle saura faire ressortir le meilleur de chacun des membres de son équipage, qui finiront par s'unir et faire corps autour du « pacha » afin de déjouer les plans des infâmes Havriens qui complotent en secret.

Batailles épiques, diplomatie, politique, jeux de pouvoir autour de personnages charismatiques et héroïques au fil d'une histoire pleine de suspens, de tensions et d'incertitudes.

Livre épique… bonne lecture à tous les fans de space opéra :-)
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Et me voici partie pour la saga Honor Harrington, cette série de science-fiction militaire qui a gagné sa réputation de référence dans le genre. Militaire, car en plus d'être un space-opera, le coeur du récit suit un équipage spatial, et surtout sa capitaine Honor Harrington, décrit avec minutie et cohérence les élaborations de plan de campagne (y compris sur terre), et bien sûr met en scène des combats qui durent plusieurs chapitres. Et c'est un point crucial : habituellement, les longues batailles me gonflent, notamment en fantasy. Mais là, j'ai dévoré ! Je dois avoir plus d'attirance pour les vaisseaux spatiaux se balançant des missiles les uns sur les autres, que pour les charges de cavaliers ou les manoeuvres de fantassins.

Mais commençons par le commencement. Honor Harrington, (relativement) jeune femme officier de l'armée du Royaume de Manticore, se voit attribuer sa première affectation depuis sa promotion : l'Intrépide, petit croiseur militaire. Elle apprend trop tard que son vaisseau a été modifié pour tester une nouvelle arme, ce qui laisse l'appareil sans grande défense. Après quelques péripéties, elle est envoyée à Basilic, aux confins du Royaume de Manticore, un territoire délaissé par le pouvoir.

Et c'est là qu'entrent en jeu la politique et la géopolitique de l'univers crée par l'auteur, et plus particulièrement l'animosité entre Manticore et Havre. le Royaume de Manticore a la maîtrise du noeud de trous de ver lui assurant des richesses liées aux droits de passage ; ses rouages sociaux et politiques sont fortement inspirés par l'Empire britannique. La République du Havre, quant à elle, est plutôt va-t-en-guerre, et a des visées expansionnistes pour financer sa politique dispendieuse envers ses citoyens.

Revenons à Honor : ses débuts en tant que capitaine de frégate sont difficiles, avec un équipage qui lui en veut pour des exercices d'entraînement où son croiseur ne pouvait pas gagner, puis pour son affectation à Basilic en guise de punition. Elle est un pion entre les mains de plus puissants qu'elle. Dans le système de Basilic, elle décide d'exécuter sa mission contrairement à ses prédécesseurs à ce poste, collabore avec les responsables civils de Manticore sur place, contrôle les chargements des cargos, saisit les biens de contrebandes… Et provoque des remous. le lecteur entrevoie au passage les courants dans l'Amirauté et les politiciens, car l'auteur a su créer un monde réaliste avec des opposants et des liens complexes entre les personnes, ce qui ajoute de la saveur au roman : libéraux, conservateurs, haute noblesse, roturiers talentueux, militaires de carrière, lords dépravés, diplomates, et j'en passe. Honor reste fidèle à sa mission, collabore avec les civils manticoriens à Basilic, sans se douter de ce que trame la république du Havre.

Un mot sur les sciences et les technologies de l'univers : elles sont beaucoup inventées, même si parfois inspirées de théories bien connues (comme les trous de ver). Toutefois, l'auteur a su créer un schéma cohérent, complexe, et des contraintes fortes dont on devine qu'elles pourraient donner lieu à bien d'autres histoires.

Ce roman se dévore (je l'ai déjà dit) grâce aux enjeux, aux mécanismes de cet univers, mais aussi grâce aux personnages eux-mêmes, et en premier lieu Honor Harrington (et son chat), image d'une commandante surdouée, aux prises avec les subtilités de l'Amirauté et un équipage pas si facile à s'attacher même s'il exécute les ordres. La bataille finale est captivante, je n'ai pas pu lâcher le livre avant d'en connaître la conclusion.

Un petit regret cependant : la prose est fluide pour plus de 95 % du roman, mais certains paragraphes d'explications techniques ou scientifiques souffrent de lourdeurs et sont saccadés, comme si l'auteur (ou le traducteur ?) avait du mal à retranscrire en langue littéraire ces sujets-là.

Quoiqu'il en soit, je suis très curieuse de connaître la suite des aventures d'Honor. J'avais repéré que la série comptait 14 tomes, mais je viens de lire le guide de lecture d'Honorverse d'Apophis qui m'apprend que deux séries dérivées sont indispensables à partir du tome 10 ! Je pars donc sur 21 tomes. Mouiiiiiii ! Et l'auteur écrit souvent des pavés. Mouhahaha !

Lien : https://feygirl.home.blog/20..
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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Et de la responsabilité. Cette dernière pensée permit enfin à Honor d’effacer son sourire de son visage, car, si tout bon officier aspirait à l'indépendance de son commandement, un capitaine tout seul dans le grand noir ne pouvait s'en remettre qu'à lui-même : seul, il recevait les honneurs, seul, il supportait les reproches, parce qu'il était l'arbitre ultime du sort de son vaisseau et le représentant direct, personnel de sa reine et du Royaume ; s'il manquait à cette confiance, nulle puissance de la galaxie ne pouvait le sauver
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-Peut-être, mais j'obéis à ses ordres, et je peux vous dire un truc sur le commandant Harrington, Hayne : quand elle donne un ordre, on l'exécute, point final.
-Elle a pas l'air commode, grommela Duvalier.
-ça c'est sûr, fit Vénizelos avec un sourire. Je commence tout juste à me rendre compte à quel point elle n'est pas commode. Et vous voulez que je vous dise, Hayne ? Ça me plaît.
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L'idée qu'ils étaient efficaces, à la différence de tous ceux qui avaient été affectés au poste de Basilic avant eux, suffisait à les souder. Ils étaient débordés de travail, exténués, et ils n'avaient que trop conscience de réussir malgré le système plutôt que grâce à lui, et cela ne faisait que renforcer leur estime d'eux-mêmes.
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Sans être vaniteux ni orgueilleux, Webster se rendait très bien compte que le hasard heureux de sa naissance lui vaudrait un jour de devenir officier supérieur ; de ce fait, il s’était aperçu qu’il avait tendance à observer ses supérieurs du moment à travers deux paires d’yeux : l’une appartenait à l’officier très peu gradé qu’il était, désireux d’apprendre de leur expérience et de leur exemple, mais l’autre était celle du futur officier général, et cette seconde paire se montrait plus critique que les dehors chaleureux du lieutenant ne le laissaient deviner.

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La meilleure façon de considérer l’hyperespace, c’était de le considérer comme une dimension comprimée qui correspondrait point par point à l’espace normal mais rapprochait énormément ces points et « raccourcissait » ainsi la distance qui les séparait. (L’Atalante, p. 415)

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