Citations sur Le Père de nos pères (106)
La plus rapide des hyènes les rejoint presque et IL sent son haleine fétide et chaude sur ses mollets. La règle de base dans les courses-poursuites, c’est de ne jamais se retourner. Quoi qu’il arrive. Cependant, la curiosité l’emporte. IL veut savoir si la hyène menace de l’attraper. IL tourne légèrement la tête et aperçoit une mâchoire béante, sur le point de lui enfoncer une canine effilée dans la chair.
Entre
Ce que je pense,
Ce que je veux dire,
Ce que je crois dire,
Ce que je dis,
Ce que vous avez envie d'entendre,
Ce que vous croyez entendre,
Ce que vous entendez,
Ce que vous avez envie de comprendre,
Ce que vous comprenez,
Il y a dix possibilités qu'on ait des difficultés à communiquer.
Mais essayons quand même... ”
Encyclopédie du savoir relatif et absolu - Edmond Wells
Voilà l'inconvénient de la vie en groupe, il faut supporter la bêtise de ses congénères. (p.122-Livre de Poche)
- L’important n’est pas de convaincre, mais de donner à réfléchir.
- Croyez-vous que ce soient les angoissés qui font évoluer le monde ? demanda soudain Lucrèce Nemrod. - Probablement, répondit Isidore. Les gens satisfaits du système dans lequel ils vivent n’ont aucune raison de le remettre en question. Donc aucune raison d’évoluer...
"Entre
Ce que je pense,
Ce que je veux dire,
Ce que je dis,
Ce que vous avez envie d'entendre,
Ce que vous croyez entendre,
Ce que vous entendez,
Ce que vous avez envie de comprendre,
Ce que vous comprenez,
Il y a dix possibilités qu'on ait des difficultés à communiquer,
Mais essayons quand même..."
E Wells
IL reste de longues heures à observer la fourmilière. IL tente de voir ce qui se passe s’il arrache une patte à une exploratrice. Le spécimen est récupéré et rapporté par les autres. Deux pattes ? Il est rapporté. Six pattes ? Il est encore rapporté. IL conclut donc que tant qu’il reste un petit espoir de guérison, l’individu est sauvé par le groupe.
Le mode de fonctionnement social des fourmis est visiblement très différent de celui des rats. On ne tue ni les faibles, ni les malades, ni les vieux.
La société des rats est une société dure. Les blessés, les vieux et les malades sont dévorés dès le premier signe d’affaiblissement. Tous ceux qui ne sont pas forts et rentables pour le groupe sont abandonnés ou tués. Même les nouveau-nés ne doivent souvent leur survie qu’à la rage que met leur mère à empêcher leur père de les croquer.
Les humains, quel que soit leur âge, ont besoin de repères immuables. Si un phénomène s’est produit une fois, il doit perdurer sinon son absence les trouble. Pareil pour toute la société, si une routine s’arrête, c’est perçu comme une menace collective. Il y a perte de repères.
Seul l’être humain est inadapté à la terre. Tous les autres animaux y sont adaptés. Chaleur, lumière, communication, tous les autres animaux gèrent parfaitement leurs conditions de vie. Les baleines sont capables de communiquer à plusieurs kilomètres alors que pour les humains, à quelques mètres à peine, l’opération devient déjà difficile. Dans la nature, les animaux sont aptes à passer l’hiver sans problème alors qu’au-dessous de 10 degrés, un humain nu meurt. On dit les animaux « bêtes » parce qu’ils ne développent pas de technologies. Mais, en réalité, eux n’en ont pas besoin puisqu’ils sont naturellement adaptés à cette planète.