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Citations sur Le Père de nos pères (105)

Seul l’être humain est inadapté à la terre. Tous les autres animaux y sont adaptés. Chaleur, lumière, communication, tous les autres animaux gèrent parfaitement leurs conditions de vie. Les baleines sont capables de communiquer à plusieurs kilomètres alors que pour les humains, à quelques mètres à peine, l’opération devient déjà difficile. Dans la nature, les animaux sont aptes à passer l’hiver sans problème alors qu’au-dessous de 10 degrés, un humain nu meurt. On dit les animaux « bêtes » parce qu’ils ne développent pas de technologies. Mais, en réalité, eux n’en ont pas besoin puisqu’ils sont naturellement adaptés à cette planète.
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Vous savez, la réputation de saleté des cochons est imméritée. En fait, c’est un animal très propre qui en liberté n'arrête pas de se lécher. C’est parce qu’on les met dans des endroits sales qu’ils sont sales. Si on enfermait des humains nus dans des porcheries classiques au milieu de leurs déjections, ils seraient bien plus sales que les cochons.
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« Le rire est le propre de l’homme », disait le philosophe Henri Bergson, mais il avait oublié la hyène.
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Le passé n'intéresse plus personne. Les gens achètent les dernières nouveautés et écoutent les prévisions météorologiques pour la semaine suivante. C'est le futur qui les préoccupe. Le passé c'est démodé. Les antiquaires font faillite. Les généalogistes ferment boutique. Les voitures d'occasion ne se vendent plus. À peine ridés, les vieux sont vite cachés dans des hospices. Vraiment, qui peut encore s'intéresser au passé?
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C’était cela, le drame du porc : sa capacité d’adaptation, sa gentillesse, son affection pour l’homme l’avaient définitivement condamné.
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IL reste de longues heures à observer la fourmilière. IL tente de voir ce qui se passe s’il arrache une patte à une exploratrice. Le spécimen est récupéré et rapporté par les autres. Deux pattes ? Il est rapporté. Six pattes ? Il est encore rapporté. IL conclut donc que tant qu’il reste un petit espoir de guérison, l’individu est sauvé par le groupe.
Le mode de fonctionnement social des fourmis est visiblement très différent de celui des rats. On ne tue ni les faibles, ni les malades, ni les vieux.
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Le comble de l’érotisme, c’est jouir du regard de l’autre au moment de l’extase. Il n’existe rien de plus beau et c’est d’ailleurs de ce regard qu’est née la notion de beauté. Est beau ce qui ressemble au regard de l’autre à l’instant où on lui offre le plaisir.
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- [...] Ce sont vous autres, Occidentaux, qui compliquez toujours tout. Vous aussi, vous êtes mal éduqués. Vous éduquez vos enfants dans le mensonge et cela presque dès leur naissance. Aux bébés, vous donnez des tétines afin qu’ils prennent un morceau de plastique pour un téton de femme et, en guise de ce qu’ils croient être du lait maternel, vous les nourrissez avec du lait en poudre synthétique.
- Ce ne sont là que des petits mensonges, fit Lucrèce.
- Ah oui ! se récria le Masai. Et vos mariages, alors? Vous vous mariez, vous promettez « pour le meilleur et pour le pire jusqu’à ce que la mort nous sépare ». Comment pourrait-on supporter qui que ce soit pendant près de soixante ans ? En s’allongeant, la durée de vie a rendu le mariage obsolète. Chez nous, quand un homme et une femme s’unissent, l’officiant dit : « Vous vous mariez pour le meilleur et pour le pire... jusqu’à ce que l’absence d’amour vous sépare. » C’est plus logique.
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Tout le monde est terrorisé à l'idée d'accomplir un pas en avant. Il n'y a plus que les auteurs de science-fiction pour oser envisager d'autres possibilités de sociétés humaines dans le futur. C'est navrant.
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- Les maladies ont de tout temps contribué à l’évolution de l’espèce humaine. La peste nous a appris l’hygiène, le choléra à filtrer l’eau, la tuberculose a conduit à la découverte des antibiotiques. Qui peut prédire ce qu’apporteront de bon les nouvelles maladies qui, pour l’heure, effraient encore tant les humains ?
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